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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
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Leçon 8 à 16 de Luqman le Sage

Publié le 06/07/2016 à 14:47 par khadijamine Tags : monde bonne chez enfants coeur livre douceur tendresse moi
Leçon 8 à 16 de Luqman le Sage

 

Leçon n°8 : l’affirmation qu’Allah détient tous les attributs de perfection dignes de louanges


Il s’agit de croire qu’Allah mérite les louanges les plus parfaites, en raison de Ses noms et parfaits attributs ainsi que des faveurs qu’Il octroie.

 

Allah(subhnâhu wa ta'âla) a dit :


" Quant à celui qui est ingrat..., En vérité, Allah
se dispense de tout, et Il est Digne de louanges ".

 


" Al-Hamîd " [Digne de louanges] est l’un des magnifiques noms d’Allah. Il indique qu’Allah (subhânahu wa ta'âla) est constamment loué et en droit de l’être, et ce,quelques soient le temps et les circonstances. Ainsi, Il est loué en raison de Ses noms et attributs ainsi que pour les grâces qu’Il octroie à Ses serviteurs.Effectivement, Il (subhânahu wa ta'âla) possède toutes les qualités louables et à Lui toute la louange :

 

" A Lui la louange ici-bas comme dans l’Au-delà ".

(Coran 28:70)



L’ensemble des louanges Lui reviennent, du début à la fin. Et à Lui la gratitude, tant intérieurement qu'extérieurement vu que tous les Bienfaits proviennent d’Allah. Il n’est pas une faveur sans qu’elle provienne de Lui. C’est donc pour Celui qui a attribué tous ces bienfaits que les louanges doivent être exprimées. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle les pèlerins prononcent à haute voix laTalbiyah [formule de glorification qui est prononcée pendant la Umra lorsqu'on se met en état de sacralisation] : " La louange, le bienfait et la royauté T’appartiennent et Tu n’as pas d’associé ".

 

 

 

Leçon n°9 : les bénéfices de la sagesse


Ce récit illustre l’importance de la sagesse et son immense utilité pour celui qu’Allah (subhânahu wa ta'âla) a favorisé en la lui accordant. Ceci apparaît de manière évidente dans ce récit béni, par le fait qu’Allah a fait les éloges de Luqmân et l’a loué du fait qu’Il (subhânahu wa ta'âla) lui a donné la sagesse. Et cela incite le serviteur à se demander ce qu’est la sagesse tout en cherchant à s’orner de ce caractère.


Cette notion a été définie de différentes manières :

 

  • Certains ont affirmé que la sagesse n’était autre que la science bénéfique suivie de la bonne action.

 

  • D’autres gens de science ont affirmé que la sagesse consistait à placer les choses dans leur emplacement respectif.

 

  • Elle a également été décrite comme étant la clairvoyance, la compréhension, la justesse dans la parole et l’opinion avisée.

 

  • D’autres l’ont expliquée autrement.


L’essentiel à retenir est que la sagesse est d’une importance primordiale, et qu’il revient à tout serviteur de s’efforcer de l’acquérir en utilisant les moyens légiférés qui permettent de l’obtenir.

 

 

Leçon n°10 : l’importance de l’exhortation en tant que méthode d’éducation et d’enseignement


Allah (subhânahu wa ta'âla) a dit : " Et lorsque Luqman dit à son fils tout en l’exhortant ".


En effet, la manière d’exhorter a un énorme impact sur l’éducation des gens et l’enseignement des enfants. Selon les savants, l’exhortation est une science que l’on transmet et que l’on conseille de mettre en application, accompagnée d’incitation[s]et/ou de menace[s]. Il s’agit pour l’exhortateur de mentionner le bien en énonçant les bénéfices qui en découlent, et inversement.


En somme, l’exhortation est à la fois un ordre d’accomplir le bien et une interdiction de commettre du mal en utilisant des formes d’incitation et de dissuasion.


L’incitation consiste à mentionner les bénéfices engendrés, conséquences et effets positifs qui découlent d’un acte désirable accompli par le serviteur. A l’inverse, l’avertissement consiste à mentionner les dangers et dégâts provoqués par l’accomplissement d’un acte défendu.


C’est donc de cette manière que Luqmân le Sage a procédé en incluant dans ses recommandations, une incitation bénéfique qui encourage son interlocuteur à accomplir l’action que le prêcheur lui conseille de la meilleure des manières, ainsi qu’une mise en garde convaincante qui le dissuade d’approcher le péché et de commettre un délit.

 

 

 

Leçon n°11 : l’importance de la tendresse et de la
douceur avec celui qui reçoit le conseil oul’enseignement et leur impact décisif


En fait, lorsque tu désires exhorter et conseiller une personne, il est bienvenu de faire preuve de tendresse à son égard en utilisant des douces paroles et des termes élégants qui feront que ta parole parvienne à son coeur et que celui-ci s’ouvre à t’écouter. Note ici que, Luqmân, alors qu’il exhortait son propre fils, a utilisé de belles paroles exprimées de manière poignante, allant droit au coeur. De même, observe sa délicatesse dans l’exhortation adressée à son fils : tu trouveras l’expression " Ô mon fils ! " qui a été répétée plusieurs fois dans le récit étant donné l’impact qu’elle exerce sur le coeur et le moral de l’enfant. En outre, elle l’incite à prêter une attention totale qui permettra de profiter pleinement de cette  exhortation, surtout si elle exprimée avec douceur.


En revanche, lorsque l’exhortation est vide de tendresse – comme lorsqu’une personne qui veut conseiller ou interdire dit à son fils : " Yâ walad " ou le nomme par des noms d’animaux comme cela arrive chez certaines personnes qui désirent exhorter leur enfant ou le mettre en garde – comment le coeur de la personne conseillée peut t-il s’ouvrir à ce genre de discours, qui a pour conséquence d’inciter encore plus à se fermer et à s’entêter ?!


Il existe donc une différence profonde entre cette manière et celle employée avec douceur à l’instar de la parole de Luqmân " Ô mon fils ! " pleine de tendresse, de compassion, d’instinct paternel et de miséricorde, qui a fait que son coeur s’est ouvert.


Par ailleurs, admire la douceur utilisée dans le récit de Mu'âdh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée) lorsqu’un jour, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) le prit par la main et lui dit :

 

" Ô Mu'âdh ! Je t’aime ! '
Mu’âdh lui répondit : ' Ô envoyé d’Allah ! Tu m’es plus cher que mon père et ma mère ! Moi aussi je t’aime ".
Puis il ajouta : ' Ô Mu'âdh ! Je te fais une recommandation : n’oublie pas de dire à la fin de chaque prière : " Ô Allah ! Aide-moi à T’évoquer, à être reconnaissant envers Toi et à T’adorer de bonne manière ! ".

(Rapporté par Ahmad, Abû Dâwud et authentifié par Albâni)

 

 

Il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a d’abord commencé par la douceur et la compassion afin que son coeur s’ouvre profondément et dans le but de l’inciter à recevoir l’enseignement.


Ceci est donc indispensable lorsqu’on appelle à Allah (subhânahu wa ta'âla) et qu’on enseigne le bien.

 

 


Leçon n°12 : respecter les priorités dans laprédication


En effet, il convient aux parents, éducateurs et ceux qui appellent à Allah (subhânahu wa ta'âla) d’accorder une certaine attention à cela lorsqu’ils appellent les gens au bien. On doit commencer par le plus important et ainsi de suite, même dans l’éducation des enfants et des générations futures.

 

On commence par ancrer les bases du dogme sain et de la bonne croyance. Ensuite, on enseigne les différentes adorations, les bonnes manières et les nobles comportements. On retrouve que, lorsque le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a envoyé Mu'âdh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée) au Yémen, il lui a dit :

 

" Tu vas te rendre chez un peuple  parmi les gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les appelles soit qu’ils n’adorent autre qu’Allah le Très-Haut ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 


C’est ce qu’a fait Luqmân le sage. Lorsqu’il avoulu faire un ensemble de recommandationsbénéfiques à son fils, il a commencé en disant : " Ômon fils, ne donne pas d’associé à Allah " parrespect des ordres de priorité.

 

 

 

Leçon n°13 : le polythéisme est le pire de tousles péchés


Et il est le plus dangereux et celui contre leque  lAllah (subhânahu wa ta'âla) a mis le plus en garde. On déduit cela du fait que Luqmân a commencé par avertir son fils dela pire des choses, et ceci est la manière de procéder des personnes de bon conseil qui, lorsqu’ellesdésirent interdire de mauvaises choses, commencentpar les plus redoutables. C’est pour cette raison queLuqmân a débuté en interdisant le polythéisme à sonfils.


Aussi, on remarquera que dans ce noble contexte,qu’il lui a interdit plusieurs choses, dont l’orgueil, la naïveté, l’arrogance mais la première chose qu’il a interdite est le Chirk, ce qui montre que cet acte est le plus néfaste et le plus destructeur des péchés.

 

 


Leçon n°14 : l’importance d’éduquer les enfants en leur enseignant l’unicité et le monothéisme pur


On déduit cela de cette recommandation :


" Ô mon fils, ne donne pas d’associé à Allah ".


Les enfants ont effectivement besoin, dès leur plus jeune âge, d’être avertis contre le polythéisme et d’être invités à l’unicité " Tawhîd " et à vouer le exclusif pour Allah (subhânahu wa ta'âla). De ce fait, si on dicte à l’enfant l’unicité dès son jeune âge, cela lui sera alors par la permission d’Allah, grandement profitable.

 

C’est d’ailleurs l’une des sagesses dans le fait de prénommer ses enfants Abdullah et Abdurrahmân [comme cela a été rapporté dans le hadith suivant :

 

" Les meilleurs prénoms sont Abdullah et "Abdurrahmân ".

(Rapporté par Ahmad, Hâkim et considéré comme authentique par Adh Dhahabî As-ahîhan 904)

 

Qui est de faire grandir l’enfant sur le monothéisme et le faire garder à l’esprit qu’il n’est que le serviteur d’Allah (subhânahu wa ta'âla), et non pas l’esclave de ses pulsions, ni de ce bas-monde, ni de Satan, ni de son âme incitatrice au mal. Dès lors, l’enfant se développera selon les fondements de la foi et les bases de la croyance, qui sont les fondations sur lesquelles sont bâties le dogme, la religion, la législation.


Or, la foi n’est valide que si elle est basée sur l’unicité d’Allah et le culte exclusif.

 

 

Leçon n°15 : l’association est une énorme injustice


Le Chirk est la pire des injustices et le plus grand des crimes, comme on en déduit de la parole d’Allah (subhânahu wa ta'âla) :


" L’association à [Allah] est vraiment une énorme injustice ".


L’injustice consiste à ne pas mettre une chose à la place qui lui convient. Et quelle injustice est plus atroce que de mettre l’adoration à une autre place que celle qui lui convient, en la vouant à une créature qui est imparfaite et incapable de nuire ou d’être profitable à elle-même, et qui ne possède ni la faculté de créer ni de ressusciter ?!

 

Qu’il y a-t-il de plus grave que cela ?! Allah créé l’être humain, mais il adore autre que Lui ! Il lui accorde sa subsistance, mais il la recherche auprès d’autre que Lui ! Il le guérit et pourtant, il demande la guérison à autre que Lui ! Existe-t-il une plus grande injustice que celle-ci ?!

 

 

Leçon n°16 : informer son interlocuteur des bienfaits engendrés par la mise en application des ordres et le délaissement des interdits


La personne qui apprend sa religion ou celle qu’on invite à Allah est dans le besoin de connaître les fruits engendrés par la mise en pratique des obligations ainsi que les conséquences néfastes des péchés afin qu’il puisse se conformer aux ordres d’Allah plus Facilement. Effectivement, si on l’informe de l’un de Ses ordres, il a besoin qu’on lui rappelle les bienfaits qui en découlent, et lorsqu’on l’informe d’un interdit, il a besoin qu’on lui rappelle les conséquences désastreuses qui menacent la personne qui emprunte ce chemin, et cela a été relaté à plusieurs reprises dans l’histoire de Luqmân.

 

 

 



Commentaires (1)

Anonyme le 16/08/2018
Excellentes exortations nécessaires en ce monde en perdition.


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