Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
17.11.2025
35218 articles
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
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Bien des situations vécues durant notre enfance restent à jamais gravées dans nos esprits, qu'elles soient réjouissantes ou pénibles…
Repense un moment à ton enfance…
Tu te rappelleras, sans aucun doute, une récompense dont tu as été honoré dans ton école ou un éloge qu'on t'a fait lors d'une réunion publique.
Ce sont des moments dont les images restent gravées dans ta mémoire. Elles sont presque impérissables. A côté de cela, nous ne cessons de nous rappeler de moments tristes que nous avons vécus dans notre enfance…
Un instituteur qui nous frappe…
Une querelle avec des camarades de classe…
Une situation où nous avons été humilié dans la famille… par une marâtre ou autre.
Que de fois, être bon avec un enfant nous permet d'avoir un impact, non seulement sur eux mais aussi sur leurs parents et leur famille et de gagner leur affection.
Il arrive fréquemment qu'un instituteur soit contacté par le parent d'un élève, qui fait son éloge et lui dit qu'il l'aime parce que son enfant l'aime et ne cesse de dire du bien de lui.
Des parents expriment ce sentiment lors d'une brève rencontre, par un cadeau ou une lettre.
Par conséquent, ne néglige pas de faire un sourire à un petit, de gagner son cœur, faire preuve avec lui d'un comportement admirable.
Un jour, j'ai fait une causerie sur la Salat [prière] à de jeunes élèves dans une école. Je leur ai demandé de me citer un hadith sur l'importance de la Salat. L'un d'eux a répondu " Le Prophète (saws) a dit : " Entre l'homme, d'une part, et l'idolâtrie et la mécréance, de l'autre, est la renonciation à la pratique de la prière ". Je fus émerveillé par sa réponse. Je fus si enthousiasmé que j'enlevai ma montre et la lui donnai. En fait, c'était une montre ordinaire comme celle de la classe laborieuse !
Cet épisode a constitué un facteur de motivation pour l'enfant, il a aimé davantage le savoir, il s'est orienté vers la mémorisation du Coran et a senti sa valeur.
Les jours passèrent, voire les années, puis dans une Mosquée, je fus surpris de voir que l'imam était ce garçon. Il était devenu un jeune homme émoulu de la faculté de droit islamique [sharî'a], il travaillait dans la magistrature, je ne l'ai pas reconnu mais lui si.
Observe comment l'affection et l'ambition se sont imprimées dans son esprit, grâce à une situation qu'il avait vécue il y a des années de cela.
Je me souviens qu'un soir j'étais invité à un dîner. Et voilà qu'un jeune homme au visage rayonnant me salue chaleureusement, en me rappelant un évènement agréable qu'il avait vécu avec moi lors d'une conférence que j'avais donnée dans son école, alors qu'il était enfant.
Il est fréquent de trouver, parmi les gens qui sortent de la Mosquée, quelqu'un qui sait s'y prendre avec les enfants. On voit alors un petit enfant qui tire son père par la main vers cet homme. Le père salue alors ce dernier et lui fait part de l'affection que son fils lui porte.
Une telle situation peut également se produire au cours d'un grand dîner ou d'un mariage, où il y a plein d'invités.
Je ne te cache pas que j'exagère un peu dans ma façon d'honorer et de fêter les petits, en écoutant leurs agréables récits - bien qu'ils ne soient pas très intéressant la plupart du temps. Parfois même je cajole l'un d'entre eux plus que de raison, afin de faire honneur à son père et de gagner son affection…
Parfois, je rencontrais un ami accompagné de son enfant, je sympathisais avec le petit et je le flattais. Un jour, cet ami me rencontra dans une grande assemblée et vint vers moi avec son fils pour me saluer ; il me demanda : " Qu'as-tu fait à mon fils ? ! " Leur instituteur leur a demandé, l'autre jour, ce qu'ils voudraient faire dans l'avenir. Certains ont répondu : médecin, d'autre : ingénieur. Et mon fils a répliqué : " Je voudrais être Muhammad al-'Arîfî !!! "
Tu peux connaître le caractère des gens dans la façon dont ils abordent les enfants. Quand un homme entre dans une grande assemblée et fait le tour des personnes présentes pour leur serrer la main, et son fils qui le suit fait de même et on verra que certains ignorent l'enfant, d'autres le saluent du bout des doigts, d'autres encore secouent sa main avec un sourire en disant : " Salut champion ! Comment vas-tu petit futé ? "
C'est ce qui va marquer le cœur du petit, celui de son père et de sa mère.
Le premier éducateur (saws) avait la meilleure attitude à l'égard des enfants. Anas Ibn Mâlik avait un petit frère. Le Prophète (saws) plaisantait avec lui et l'appelait Abû 'Umayr. Cet enfant avait un petit oiseau avec lequel il jouait. Un jour, l'oiseau mourut. Quand le Prophète (saws) rencontrait le petit, il plaisantait avec lui en disant : " Ô Abû 'Umayr ! Qu'a fait al-Nughayr ? " Il voulait dire le petit oiseau.
Il était bienveillant envers les plus jeunes et plaisantait avec eux. Il taquinait Zaynab bint Umm Salama en disant : " Ya Zuwaynab… Ya Zuwaynab… "
Quand il passait à côté d'enfants qui jouaient, il les saluait. Il rendait visite aux Ansâr et saluait leurs enfants en leur caressant la tête. Quand il revenait d'une bataille, il (saws) était accueilli par les enfants et il les prenait avec lui sur sa monture.
Lors du retour des musulmans de la bataille de Mu'ta, l'armée se dirigea vers Médine pour rentrer. Ils furent accueillis par le Prophète (saws), les musulmans et les enfants accouraient à leur rencontre…
En voyant les enfants, le Prophète (saws) dit : " Prenez les enfants et portez-les, et donnez-moi Ibn Ja'far ". On lui présenta 'Abd Allah Ibn Ja'far qu'il mit devant lui sur sa monture.
Un jour, le Prophète (saws) faisait ses ablutions quand Mahmud Ibn al-Rabî', un enfant de 5 ans, vint vers lui. Le Prophète (saws) mit alors de l'eau dans sa bouche et lui en aspergea le visage pour plaisanter.
De manière générale, le Prophète (saws) riait et plaisantait beaucoup avec les gens, il mettait de la joie dans les cœurs. Sympathique, personne ne se lassait de sa compagnie.
Un jour, il reçut la visite d'un homme qui cherchait une monture pour effectuer un voyage ou une expédition. Le Prophète (saws) lui dit en plaisantant : " Nous te porterons sur le petit d'une chamelle ". L'homme fut étonné. Comment pouvait-il monter sur un petit chameau qui ne pouvait le porter ? !
Il s'exclama : " Ô Messager d'Allah ! Que ferais-je d'un petit chameau ? "
Le Prophète (saws) répondit : " Qu'engendre une chamelle si ce n'est un chameau ? " Il voulait dire : " Je te donnerai un grand chameau mais - au fond - il restera toujours le petit d'une chamelle…
Un jour, il dit à Anas en plaisant : " Ô Celui qui a deux oreilles ! "
Un autre jour, une femme vint se plaindre à lui de son mar. Le Prophète (saws) lui demanda : " Ton mari est-il celui qui a du blanc dans l'œil ? "
La femme eut peur, croyant que son époux était devenu aveugle. Comme Allah dit à propos de Ya'qûb (qu'Allah l'agrée) :
" Et ses yeux blanchirent d'affliction ".
(Coran 12:84)
En d'autres termes, il devint aveugle. Elle retourna effrayée chez son époux et se mit à examiner ses yeux avec attention. Quand il lui demanda ce qu'elle voulait, elle répondit : " Le Messager d'Allah (saws) a dit que tu as du blanc dans l'œil !!! "
Il répondit : " Ô Femme ! Ne t'a-t-il pas informé qu'on y trouve plus de blanc que de noir ? ". C'est-à-dire que chacun a du blanc et du noir dans l'œil.
Quand le Prophète (saws) plaisantait avec quelqu'un, il communiait avec lui, riait et souriait.
'Umar vint le voir un jour alors qu'il était fâché contre ses épouses, tant elles insistaient pour les dépenses. 'Umar dit : " Ô Messager d'Allah ! Si tu nous avais vus, nous, les gens de Quraysh, nous dominions nos femmes. Quand l'une d'elles réclamait une dépense à son époux, celui-ci se levait et la frappait au cou. Mais lorsque nous sommes venus à Médine, nous avons trouvé des gens dominés par leurs femmes. Nos épouses se sont alors mises à apprendre d'elles ".
Autrement dit, nos femmes sont devenues plus fortes face à nous.
Le Prophète (saws) sourit et 'Umar continua à parler. Le Prophète (saws) sourit davantage, par politesse envers 'Umar (qu'Allah l'agrée).
Nous lisons dans les hadiths, qu'il souriait au point de faire apparaître ses molaires. Ainsi, il était d'un commerce agréable et de bonne compagnie.
Si nous nous habituons à entretenir de telles relations avec les gens, nous apprécierons réellement le goût de la vie !
Une idée…
L'enfant est d'une nature malléable,
Nous la façonnons selon notre attitude envers lui.