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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
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Le repentir de l'amusement, devant sa mère...

Publié le 14/06/2016 à 17:18 par khadijamine Tags : vie moi bonne homme femme coeur mort dieu nuit livre coeurs revenu
Le repentir de l'amusement, devant sa mère...

 

 

Dans le livre " Al Multaqit " on rapporte : Salih Ibn Umar dit : Mon père m'a rapporté :

 

Il était à Médine une femme pieuse qui avait un fils qui aimait s'amuser. Des habitants de Médine, c'était celui qui aimait se divertir. Sa mère l'exhortait : "  Mon fils, pense à la mort des insouciants et des fainéants qui t'ont précédé. Pense à la descente de la mort ". Quand elle insistait il répondait :

 

Cesse le blâme et le reproche

Et réveille toi de ton état de somnolence

Si je suis mon coeur dans mes plaisirs

Et je te désobéis quand tu me fais des reproches

J'espère, de Sa faveur, un pardon

Qui me transportera d'un peuple vers un autre

 

 

 

Il demeura dans cet état jusqu'à l'arrivée d'Abû Amir Al Bunani, le sermonnaire des gens du Hijaz. Sa venue coïncida avec le Ramadan.

Ses frères lui demandèrent de leur tenir séance dans la mosquée du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Il agréa et s'assit la nuit du vendredi après la prière du tarawih.

Les fidèles se réunirent et le jeune vint se joindre au groupe.

Abû Amir ne cessa d'exhorter, de mettre en garde et donner la bonne nouvelle, au point que les coeurs moururent de crainte et les âmes désirèrent ardemment le Paradis.

Le sermon fit son effet sur le coeur du jeune homme, qui changea de couleur.

Puis, il se leva et marcha en direction de sa mère.

Il pleura longtemps auprès d'elle, avant de dire :

 

J'ai bridé mes chameaux pour le repentir

Et je me suis mis en route en obéissant à mes censeurs

Je suis revenu, le repentir ayant ouvert

Les cadenas de chacun de mes membres

Lorsque le guide stimula mon coeur vers

L'obéissance de mon Seigneur, il brisa mes chaînes

Je lui répondis : Me voilà, toi qui m'as réveillé

Par le rappel tu m'as sorti de ma somnolence

Maman ! Mon Maître m'acceptera t-Il

En dépit de mon état précédent ?

Malheur à moi, si je suis frustré parce que rejeté

Par mon Seigneur, et s'Il n'accepte pas ma venue !

 

 

Puis, il retroussa ses manches et s'appliqua dans l'adoration.

Il ne mangeait qu'après le tarawih et ne dormait qu'après le lever du soleil.

Un soir, sa mère lui apporta son repas, mais il s'en abstint en disant : " Je ressens la douleur de la fièvre, je pense que mon terme de vie est arrivé ".

Ensuite, il se réfugia dans son mihrab, sa langue ne cessant de faire le dhikr.

Il demeura 4 jours dans cet état.

Un jour, il se tourna vers la qibla et s'écria : " Ô Mon Dieu ! Je T'ai désobéi quand j'étais fort et T'ai obéi quand je suis devenu faible. Je T'ai courroucé quand j'étais robuste et T'ai servi quand je suis devenu maigre. Je ne sais : " M'as-Tu accepté ? ".

Après cela, il s'évanouit et son visage se fendit dans sa chute.

Sa mère se rendit auprès de lui et dit : " Ô mon fils ! Prunelle de mes yeux ! Réponds moi ! "

Il reprit ses sens et répliqua : " Ô Mère ! Ce jour contre lequel tu me mettais en garde, ce moment que tu me faisais craindre, comme je regrette les jours passés ! Ô Mère ! J'ai peur pour mon âme, que mon séjour au Feu ne dure ! Je t'adjure par Allah ! Maman ! Lève toi et pose ton pied sur ma joue afin que je trouve le goût de l'humiliation, dans l'espoir qu'Il me fasse miséricorde ".

Elle fit comme il lui avait demandé tandis qu'il disait : " Voici la rétribution de celui qui agit mal ".

Puis, il rendit l'âme. Qu'Allah lui fasse miséricorde.

 

 

Sa mère confie :

Un vendredi soir, je l'ai vu en songe, tel la pleine lune.

Je lui demandai : " Mon fils ! Qu'a fait Allah de toi ? "

Il répondit : " Bien, Il a élevé mon rang ".

Je questionnai encore : " Que disais-tu avant ta mort ? "

Il répliqua : " Une voix me disait : Réponds au Tout Miséricordieux ! J'ai répondu ".

Je continuai : " Qu'a fait Abû Amir ? "

Il dit : " Arrière ! Où sommes-nous Abû Amir ? "

 

Abû Amir s'est installé sous une tente

Plantée par le Maître du Trône pour les hommes

Parmi les jeunes esclaves vierges et voilées, semblables à des statues

Qui lui versent à boire dans la coupe et le godet

Elle disent d'une voix douce : Prends là, car

Tu la mérites, ô toi qui exhortais les gens !