Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
02.10.2025
34911 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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Selon Ath-Thawrî, l'empêchement englobe tout ce qui risque de nuire au pèlerin.
D'après Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) : L'Envoyé d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam), étant entré chez Dubâ'a, fille de Az-Zubayr, lui dit :
" Tu voudrais peut-être faire le pèlerinage ? "
- Par Allah ! répondit-elle, je me sens bien souffrante.
- Fais le pèlerinage sous condition, reprit-il ; dis : " Ô mon Dieu, je quitterai l'état de sacralisation là où la maladie m'empêchera de continuer ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Aussi, nombre de doctes jugent-ils judicieux de faire le pèlerinage sous condition.
" Alors faites une offrande qui vous soit facile ". Ibn Abbâs (qu'Allah l'agrée) commente : " L'offrande, ce sont les quatre catégories de bétails : camélidés, bovins, ovins et caprins ".
Selon certains, par offrande on entend ici la brebis ; c'est l'opinion de la plupart des doctes.
La preuve de la véracité d'une telle interprétation est qu'Allah a prescrit que soit immolé ce qui est à la portée du fidèle en fait de bêtes de sacrifice, soit : les chameaux, les boeufs, les moutons, tout comme le corrobore ce savant érudit, cet illustre exégète du Coran que fut le neveu du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam).
Aïcha la Mère des croyants (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :
" Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sacrifia une fois des ovins ".
(Rapporté par Muslim)
" Et ne vous rasez pas la tête avant que l'offrande [l'animal à sacrifier] n'ait atteint son lieu d'immolation ". Cette phrase est coordonnée avec : " Accomplissez pour Allah le grand et le petit pèlerinage ", et non avec : " Si vous êtes empêchés, alors faites une offrande qui vous soit facile ", comme le prétend Ibn Jarîr At-Tabarî (qu'Allah l'agrée).
Car l'année d'Al-Hudaybiya, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et ses Compagnons, une fois qu'ils se virent empêchés par les mécréants Qurayshites d'accéder à la Maison sacrée, décidèrent pur se désacraliser, de se raser la tête et d'immoler les bêtes de sacrifice à l'extérieur de la Maison sacrée.
Or, lorsque la paix règne et que l'on peut parvenir à la Maison sacrée, il n'est pas permis de se raser la tête avant que l'offrande n'ait atteint son lieu d'immolation, et que le pèlerin n'ait achevé les rites des deux pèlerinages à la fois, au cas où il les aurait réunis, ou bien ceux de l'un ou de l'autre pèlerinage, ou encore lorsqu'il jouit d'une vie normale après avoir fait le petit pèlerinage en attendant le grand.
Hafsa interrogea le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) en ces termes :
" Ô Envoyé d'Allah, pourquoi donc les fidèles se désacralisent-ils du pèlerinage privé, tandis que toi tu ne te désacralise pas ? ".
- C'est répondit-il, que je me suis feutré la tête et que j'ai mis une guirlande à ma victime ; je ne me désacraliserai que quand j'aurai immolé ma victime ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
" Si l'un d'entre vous est malade ou souffre d'une affection de la tête [et doit se raser], qu'il se rachète alors par un jeûne, une aumône ou un sacrifice ". On rapporte que Ka'b Ibn Ujra a dit :
" On m'avait conduit auprès du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et à ce moment, les poux étaient répandus sur tout mon visage.
- Je ne pensais pas, me dit le Prophète, que tu fusses arrivé à un degré de misère. Ne pourrais-tu pas te procurer un mouton à titre de rançon ?
- Non, répondis-je.
- Eh bien ! jeûne trois jours, ou donne à manger à six pauvres une demi mesure de grains à chacun, et rase toi la tête ".
(Rapporté par Bukhâri)
C'est reprit Ka'b, pour moi spécialement que le verset a été révélé, mais il est applicable à tous les fidèles.
La doctrine à laquelle adhèrent les quatre imams et l'ensemble des doctes veut que dans ce cas, on ait latitude de choisir entre jeûner, ou bien faire aumône d'une demi mesure de grains à six pauvres, ou bien immoler une brebis et en faire don aux pauvres, chacune de ces formes de rançon étant suffisante.
Et du moment que l'énoncé coranique explicitant cette licence préconise la commodité en allant vers ce qui est le plus en plus facile : " qu'il se rachète alors par un jeûne, une aumône ou un sacrifice " ; et du moment que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné à Ka'b Ibn Ujra d'opter graduellement pour la meilleure des compensations : " Tu dois offrir une brebis, ou bien nourrir six pauvres, ou bien jeûner trois jours ", il s'ensuit que chaque forme de rachat est louable selon les circonstances, à Allah la louange et la grâce.
" Quand vous retrouverez ensuite la paix, quiconque a joui d'une vie normale après avoir fait la Umra en attendant le pèlerinage, doit faire un sacrifice qui lui soit facile ". C'est à dire : si vous vous acquittez des rites du pèlerinage, à celui d'entre vous qui jouit du pèlerinage privé dans l'attente du communautaire [incombe une offrande facile].
Cette modalité englobe celui qui formule l'intention d'accomplir successivement la Umra et le Hajj, ainsi que celui qui formule l'intention d'effecuter la Umra d'abord, puis qui se sacralise ensuite pour le Hajj [tamattu'].
C'est cela que les doctes dénomment "jouissance particulière". Quant à la "jouissance générale", elle recouvre les deux types de jouissance susmentionnés, comme le montrent les hadiths authentiques.
A ce propos, il est des rapporteurs qui affirment que le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a formulé l'intention d'accomplir successivement la Umra et le Hajj [tamattu'].
D'autres attestent qu'il a accompli le pèlerinage en ayant formulé l'intention d'effectuer simultanément la Umra et le Hajj [qirân].
En tout cas, ce qui est incontestable, c'est il a fait une offrande, conformément à l'injonction divince : " que quiconque a joui d'une vie normale après avoir fait la Umra en attendant le pèlerinage, doit faire un sacrifice qui lui soit facile ", c'est à dire : qu'il immole ce qu'il peut immoler, le minimum étant une brebis ; il peut tout aussi bien offrir en sacrifice des bovins, à l'instar de ce que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a fait à l'intention de ses épouses.
C'est là une preuve de la légitimité du tamattu'. Il est établi en effet dans les deus sahîh, d'après Imrâm Ibn Husayn (qu'Allah l'agrée) : Le verset relatif à la jouissance du petit pèlerinage dans l'attente du grand fut révélé dans le Livre d'Allah. Nous l'accomplîmes [le tamattu'] avec l'Envoyé d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) ; aucune révélation du Coran ne l'a déclarée illicite et ne l'a interdite jusqu'à la mort du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam). C'est un homme qui a dit à ce sujet ce qu'il lui a plu de dire.
Al-Bukhâri affirme que cette assertion a été attribué à Umar (qu'Allah l'agrée). Certains ont déclaré en effet que Umar déconseillait le tamattu' aux gens, alléguant que si l'on s'en tenait au Livre d'Allah, on verrait qu'il prône l'achèvement du pèlerinage : " Accomplissez pour Allah le grand et le petit pèlerinage ". Cependant, Umar (qu'Allah l'agrée) n'allait pas jusqu'à interdire formellement le tamattu( ; il se contentait seulement de le déconseiller, afin que les fidèles soient nombreux à se rendre à la Maison sacrée pour les deux pèlerinages à la fois, comme il le déclara lui-même.