Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
19.10.2025
35025 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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ELLE EST RECONNAISSANTE ENVERS EUX, MÊME S'ILS SONT MECREANTS
Les orientations du Prophète de l'Islam atteignent le sommet de l'humanisme, quand on apprend qu'il a recommandé au croyant d'être bienveillant envers ses père et mère même s'ils ne sont pas musulmans.
On rapporte que Asmâ Bint Abî Bakr As-Siddîq (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :
" Ma mère qui était polythéiste, était venue me voir à l'époque du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam). Je demandai alors au Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) : " Ma mère est venue me voir désirant ma bienfaisance ; puis-je lui être charitable ? " - Oui, me répondit-il, sois charitable envers ta mère ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Une musulmane qui a assimilé le sens profond des versets coraniques et des traditions du Prophète relatifs à ce sujet, ne saurait être que constamment bienveillante envers ses père et mère, plus que vis à vis de qui que ce soit, et leur tenir une excellente compagnie. C'est ce comportement même qui fut adopté par les Compagnons du Prophète ainsi que par ceux qui ont suivi leur voie.
On rapporte à ce sujet qu'un homme dit à Saîd Ibn Al-Musayyab (qu'Allah l'agrée) : J'ai compris tout le contenu du verset qui recommande la bienveillance envers les père et mère, excepté le passage qui dit : " Mais adresse leur des paroles généreuses ". Ibn Al-Musayyab lui répondit : Cela signifie que tu dois t'adresser à eux de la même manière que celle d'un esclave s'adressant à son maître ".
On rapporte aussi que, par respect envers sa mère, Ibn Sîrin (qu'Allah l'agrée) avait l'habitude de s'adresser à elle d'une voix tellement basse qu'on aurait dit qu'elle émanait d'un malade.
ELLE N'EST PAS INGRATE ENVERS EUX
De même que la musulmane est tenue de s'évertuer à manifester sa bienveillance envers ses père et mère, elle doit aussi se garder de tout comportement traduisant son ingratitude à leur égard. Une musulmane avisée est censée savoir qu'un tel acte est considéré comme [un grand péché], et que le sort réservé à ceux qui le commettent est sombre et périlleux.
Les textes authentiques tracent en effet, un tableau sombre illustrant le destin de tout ingrat envers ses parents ; un tableau qui devrait secouer les coeurs les plus impitoyables et les consciences les plus insouciantes. Ils confirment que, de même, que la bienveillance envers les père et mère est liée à la Foi en Allah, l'ingratitude à leur égard est liée au polythéisme. Ce genre d'ingratitude est donc un crime abominable et le pire des [péchés majeurs] ; ce qui devrait inciter toute musulmane sincère à s'en abstenir, par crainte des conséquences néfastes qu'il engendre.
D'après Abû Bakrata Nufay' Ibn Al-Hârith, le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
" Voulez-vous que je vous dise quels sont les pires péchés majeurs ? " Il répéta trois fois ces paroles. Nous répondîmes alors : " Certes oui, ô Messager d'Allah ! " Il dit alors : " Associer une autre divinité à Allah et désobéir à ses père et mère ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
ELLE ACCORDE LA PRIORITE A SA MERE
Les enseignements de l'Islam dans leur globalité, recommandent au croyant de manifester à part égale, sa bienveillance envers son père et sa mère, et ne pas la rendre exclusive à l'un au détriment de l'autre. Cependant, certains textes réservent à la mère un statut prioritaire dans ce domaine et lui accordent plus d'importance.
Donc, nous avons d'une part, des textes qui confirment la nécessité d'être bienveillant envers père et mère, sans distinction aucune. Tel est, par exemple, le cas du hadith cité précédemment, où le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) demande à celui qui était venu dans l'intention de lui prêter serment d'allégeance pour la lutte pour la cause d'Allah : " Est-ce que l'un de tes parents est encore vivant ? "
D'autre part, nous avons les textes qui mettent l'accent sur la priorité de la mère et son statut privilégié concernant la bienveillance qui lui est due de la part de ses enfants.
C'est le cas du hadith où le Prophète ordonne à Asmâ Bint Abî Bakr d'être charitable envers sa mère.
C'est aussi le cas de cet autre célèbre hadith qui nous informe qu'un homme vint voir le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et lui demanda :
" Lequel parmi les gens mérite le plus ma bonne compagnie ? - Ta mère ", lui répondit le Prophète.
" Et qui ensuite ? - Ta mère. - Ensuite ? - Ta mère. - Ensuite ? - Ton père ", finit par dire le Prophète.
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Dans ce hadith, le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) confirme la priorité de la bienveillance envers la mère sur celle due au père. Cette règle fut confirmée aussi par les Compagnons qui ne cessaient de la rappeler à l'ensemble des musulmans.
Abd Allah Ibn Abbâs (qu'Allah l'agrée), le savant le plus éminent de la Communauté en tous temps, considérait la bienveillance envers la mère comme l'oeuvre qui rapproche le plus d'Allah. A ce sujet, on rapporte qu'un homme vint le voir et lui dit :
" J'ai demandé la main d'une femme, mais elle a refusé de me prendre comme époux. Ensuite, un autre homme s'est présenté à elle, et elle a manifesté son désir de se marier avec lui. Alors par excès de jalousie, je l'ai tuée ; que dois-je donc faire pour me repentir ? - Ta mère est encore vivante " lui demanda Ibn Abbâs. " Non ", répondit l'homme. Ibn Abbâs lui dit alors : " Repens-toi envers Allah (exalté soit-Il), et tâche de te rapprocher de Lui autant que possible ".
'Atâ Ibn Yassâr, le transmetteur de ce hadith, ajoute : " Je suis alors allé voir Ibn Abbâs et je lui ai dit : " Pourquoi l'as-tu interrogé si sa mère était encore vivante ? " Il m'a répondu : " C'est parce que je ne connais d'oeuvre qui rapproche le plus d'Allah que la bienveillance envers la mère ".
(Rapporté par Bukhâri)
C'est d'ailleurs, pour cette raison, et pour être en cohésion avec la Sunna du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), que l'imam Bukhâri dans son ouvrage Al-Adab Al-Mufrad, avait classé le chapitre consacré à la bienveillance envers la mère avant celui qui traite de la bienveillance envers le père.
Le Coran souligne cet ordre de priorité dans un verset qui souligne les très haut rang de la mère, en évoquant dans un style tendre les souffrances qu'elle endure durant les périodes de grossesse et d'allaitement, afin d'inciter le croyant à manifester une générosité et une tendresse inconditionnées envers elle.
Allah (exalté soit-Il) dit :
" Nous avons recommandé à l'homme d'être bienveillant à l'égard de ses parents ; car sa mère a enduré de multiples souffrances en le portant dans son sein, en le mettant au monde et en l'allaitant deux années durant jusqu'au sevrage.
Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents !
C'est vers Moi que se fera votre retour ".
(Coran 31:14)
Voilà un principe d'éducation et une orientation pleine d'humanisme et de compassion sans égal : " Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes père et mère ! " Ainsi, la gratitude envers les père et mère vient immédiatement après la gratitude due à Allah (exalté soit-Il). Quand on sait que manifester sa gratitude à Allah occupe le sommet des oeuvres pies, on se rend compte du statut éminent que l'Islam accorde aux parents.
On rapporte qu'un jour, Ibn Umar (qu'Allah l'agrée) vit un homme yéménite porter sa mère et faire le tawâf rituel autour de la Ka'ba en répétant :
" Je suis son chameau docile ; je l'ai portée plus qu'elle ne m'a porté ! "
Ensuite, il dit à Ibn Umar : " Ô Ibn Umar, penses-tu que je l'ai récompensée ? - Non, lui répondit-il, [cela n'égale] même pas pour l'un de ses soupirs [en te mettant au monde !] "
(Rapporté par Bukhâri)
On rapporte aussi, que chaque fois qu'Umar Ibn Al-Khattâb (qu'Allah l'agrée) rencontrait les troupes de renfort yéménites, il leur demandait :
" Y a t-il un certain Uways Ibn Âmir parmi vous ? " Cela dura jusqu'au jour où il rencontra Uways. Il lui dit alors : " Est-ce toi Uways Ibn Âmir ? - Oui ", répondit l'homme. " Tu es de la tribu Murâd, et tu habites Qaran ? - Oui ! - Tu souffrais de la lèpre puis tu y as réchappé, excepté un endroit de ton corps similaire à une pièce de dirham ? - Oui ! - Ta mère est encore vivante ? - Oui, " répondit Uways.
Et là, Umar lui dit qu'il a entendu le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire : " Un certain Uways Ibn Âmir vous rendra visite parmi les troupes de renfort yéménites. Il est de la tribu de Murâd, de la localité Qaran. Il aura été atteint par la lèpre, à laquelle il aura réchappé, excepté un endroit de son corps similaire à une pièce de dirham. Ce sera quelqu'un de bienveillant envers sa mère qui sera encore en vie. S'il jure par Allah dans son invocation, Allah le désengage de son serment en l'exauçant ".
" Si tu peux donc m'implorer le pardon d'Allah, fais-le pour moi ! " Uways implora donc le pardon d'Allah en sa faveur.
Ensuite, Umar lui dit : " Où comptes-tu partir ? - En direction d'Al-Kûfa ", répondit Uways.
" Désires-tu que je te recommande par écrit auprès de son gouverneur ? " lui demanda Umar. " Non, répondit Uways, je préfère faire partie des gens inconnus ".
(Rapporté par Muslim)
Grâce à sa bienveillance envers sa mère, Uways Al-Karani atteignit un rang si élevé auprès d'Allah que le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) recommanda ses Compagnons de lui demander de prier pour eux !
Tous ces faits démontrent l'évidence indéniable du rang auquel l'Islam a hissé la mère, un rang qui précède même celui du père.
La vie peut sourire à une fille qui se trouverait alors dans un foyer conjugal où le confort ne manquerait pas. Il est fort possible, dans ce cas là, qu'elle soit entièrement occupée par son mari et ses enfants, qu'elle néglige ses parents ou du moins omette de demander de leurs nouvelles.
Cependant, la femme musulmane consciente et mûre ne peut se laisser distraire et tomber dans une erreur pareille. Elle est au-dessus d'une telle négligence, car elle est bien instruite des commandements du Coran et de la Sunna relatifs à la reconnaissance envers les parents. Elle s'empresse toujours à leur rendre visite et à avoir de leurs nouvelles. Elle manifeste sa gratitude à ses père et mère dans la mesure du possible et à chaque fois que son temps et ses conditions de vie le permettent.
La musulmane avisée se rappelle constamment les recommandations des versets coraniques et des hadiths à ce sujet. Ainsi, elle s'évertue autant que possible, à les servir avec bienveillance et à prendre soin d'eux.