Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "khadijamine" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


A propos du blog

Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

Statistiques

Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 21.09.2025
34834 articles


Derniers commentaires

choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025

alaykoum salam mon frère la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025

salam sœur je lis le titre « la position d'ibrahim, parmi les prophètes & les messagers » mais sur ce texte,
Par hamidou, le 14.09.2025

a khadijamine tout avance petit appétit c est quand même pas simple. mon futur n ayant pas eu les congés pré
Par Anonyme, le 28.08.2025

effectivement lespionne...
Par Anonyme, le 27.08.2025

Voir plus

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Hadiths du Jour (2690)
· A Méditer (1682)
· Sahîh Al-Bukhârî & Muslim (1602)
· Hadiths de Bukhâri & Muslim (1067)
· DIVERS SUJETS & Auteurs (1581)
· Rappel à mes frères et soeurs (919)
· Prières - Invocations - Exhortations (426)
· Le Jeûne du RAMADAN (628)
· Citations & Proverbes (528)
· Ainsi étaient nos Pieux Prédécesseurs (1093)

Articles les plus lus

· Le Lapin et le Lion
· Écouter de la musique pendant le mois de Ramadan
· Celui qui répète en se levant et en se couchant
· Les Effets de La Ilaha Illallah
· Les signes précurseurs de la venue du Dajjâl

· Le rappel se fait en public lorsque le péché...
· Comment chasser les djinns de la maison ?
· Réponse à devinette
· L'invocation qui est exaucé tout les jours
· Les Qualités de l'épouse vertueuse
· Exégèse de la sourate 19 des versets 71-72
· Les grandes ablutions chez la femme musulmane
· Médecins pratiquant la circoncision selon l’islam
· Conseils d'une mère à sa fille à la veille de ses noces
· La demande de pardon " Astaghfiroullâh "

Voir plus 

Thèmes

place possession moi homme chez mort histoire annonce dieu texte livre littérature islam image

Rechercher

L'Evangile selon Barnabé - Introduction

Publié le 15/09/2016 à 17:46 par khadijamine Tags : possession moi homme chez mort histoire annonce dieu texte livre littérature islam
L'Evangile selon Barnabé - Introduction

 

Cette introduction, qui ne se veut être ni une polémique, ni une diatribe, encore moins une apologie, n'est qu'un simple rappel d'une vérité historique incontournable : la prédication de l'avènement du Prophète de l'Islam dans les Textes sacrés.

 

C'est ainsi que dans les Ecritures hindoues, les Purunas, et plus exactement dans la " Bhavishya Puruna ", il est intéressant de trouver la mention du saint Prophète. Il est non seulement cité nommément, mais le terme " murusthalnivasinan ", qui signifie citoyen du désert, et désigne son pays d'origine, y est mentionnée. Voici ce que donne la traduction du texte sanscrit (1) :

 

- Voilà qu'alors, un homme illettré, comme enseignant, Mohammed de son nom, vint avec ses compagnons. (v.5)

- Raja, à ce grand déva, citoyen d'Arabie, purifié avec les eaux du Gange et avec cinq autres choses, lui offrit des sandales et lui prêta soumission. (v.6)

- Ô citoyen du désert d'Arabie et seigneur des saints, à toi ma vénération. (v.7)

- Ô toi qui montrera la Voie et qui combattra toutes les forces démoniaques. (.7)

- Ô pur, de parmi les illetrés, ô sans péchés, esprit de vérité et grand maîtres, à toi ma vénération, accepte moi à tes pieds. (v.8)

(Bhavishya Puruna. Parv, 3 Khand 3, Adhya 3, Shalok 5 à 8)

 

 

 

De même, on relève par exemple, dans la Torah révélée à Moïse, de nombreuses prophéties faisant mention d'un prophète qui viendra après Moïse et qui sera choisi parmi les frères des israélites, c'est à dire pas forcément un descendant direct d'Israël mais de son frère, Ismaël. La traduction du passage, relevée dans le Deutéronome, donne :

 

- J'élèverai d'eux, un prophète parmi leurs frères, comme toi, et Je mettrai Mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. (chapitre XVIII v.18)

 

D'après ce verset, il est évident qu'il n'est pas apparu depuis, un prophète chez les israélites, comparable à Moïse avec sa Loi révélée.

 

Historiquement parlant, il ne fait point de doute que pour tout observateur impartial, le prophète promis et comparable à Moïse n'est autre que cet ismaélite, frère des israélites, prophète de l'Islam.

 

 

 

Quant aux textes évangéliques, indépendamment de la polémique concernant la manipulation des textes à propos de deux passages de saint Jean (chapitre 15, v.26-27 et chapitre 16, v.7-13), on relève que l'évangéliste avait bien mentionné le nom du prophète de l'Islam ; en effet, le mot Paraklitos en grec, signifiant Consolateur, aurait curieusement remplacé le terme Periklitos qui signifie Loué ou Illustre, c'est à dire en arabe Ahmed ou Mohammed. D'autre par, un auteur musulman du 7ème siècle, Ibn Ishaq, nous signale l'existence d'un évangile attribué à saint Barnabé annonçant l'avènement du prophète de l'Islam.

 

Le fait que nous trouvions trace de cette prédiction dans les évangiles est important car, en annonçant l'avènement de l'Islam comme grande religion, elle prouve la grandeur de cette foi et on comprendrait mal l'occultation d'une telle annonce corroborant une vérité historique aussi probante.

 

 

 

Dans l'Encyclopédie britannique, sous le titre : Littérature apocryphe, on y lit : " L'Evangile de saint Barnabé, dans le décret de Gélase (Decretum gelasianum), est décrit comme un document antérieur à saint Grégoire 6ème siècle ". Or l'existence d'un évangile attribué à saint Barnabé remonte déjà, au début du premier siècle puisqu'il nous est rapporté, des travaux des premiers chrétiens, qu'un évangile fut découvert dans la relique d'un des disciples de Jésus, appelé saint Barnabé. Circulant librement, cet évangile fut même accepté comme canonique dans les églises d'Alexandrie et ce n'est qu'après 325 après J.C, au concile de Nicée, qu'il fut considéré comme apocryphe par le christianisme des conciles et interdit.

 

 

 

Il bon de rappeler par ailleurs, comment furent canonisés les quatre évangiles formant le Nouveau Testament. Dans son ouvrage " Déclin et chute de l'Empire romain", au chapitre 20, l'historien Edward Gibbon, nous relate dans quelles conditions furent choisis les quatre évangiles par le non baptisé empereur, Constantin qui avait réuni de nombreux évêques (2) pour décider de sujets théologiques et également pour sélectionner, parmi des dizaines de versions différentes le livre qui constituerait officiellement " la Parole de Dieu ".

 

L'auteur nous dit que la séance fut houleuse, car chacun des évêques voulait faire prévaloir son opinion. Aussi, l'empereur, usant de son autorité impériale, disqualifia plusieurs évêques. Cette mesure dissuada les dignitaires restants d'opposer toute résistance.

 

Parmi les évangiles répertoriés et présentés, quatre furent choisis, à savoir celui de Matthieu, de Luc, de Marc et de Jean. Ils furent déclarés canoniques et l'empereur Constantin décida qu'ils devaient être considérés comme la Parole de Dieu puis il décréta la première copie du Nouveau Testament. Il déclara ensuite que les manuscrits rejetés devaient être considérés comme apocryphes et par conséquent détruits. Enfin, que quiconque gardait en sa possession autre chose que les quatre évangiles ou surpris de prêcher une doctrine contraire aux textes canonisés devrait être mis à mort.

 

Toute fois, signalons qu'un demi-siècle après le concile de Nicée vers 383 après J.C, plus exactement, le pape saint Damase réussit à acquérir une copie de cet évangile et la mit dans sa bibliothèque privée.

 

Après le 6ème siècle, il n'est plus fait mention de ce texte. On est donc en droit de supposer que son occultation ne fut pas innocente. Ce siècle en effet, vit la naissance de cette foi nouvelle qu'est l'Islam.

 

Ce n'est qu'au début du 16ème siècle que nous apprenons incidemment, l'existence d'un évangile en grec, attribué à saint Barnabé et se trouvant en la bibliothèque du pape Sixtos V (1585-1592). Un prêtre frère Morin, ami de ce dernier remarqua cet évangile, l'emprunta et le traduit en langue italienne.

 

Le manuscrit fut découvert par P.F Cramer, conseiller du roi de Prusse qui en 1713, en fit don au prince Eugène de Savoie.

 

En 1738, le manuscrit figurait parmi les ouvrages que le prince octroya à la bibliothèque impériale de Vienne.

 

De cet ouvrage, il existe également, une traduction anglaise faite en 1907, par Mr et Mrs Ragg et imprimée à Oxford, aux presses Clarenton. C'est de cette édition, qu'est faite la présente traduction.

 

Cette traduction en anglais a mystérieusement disparu du marché. Deux copies de cette traduction existent, une dans le muséum britannique et l'autre dans la bibliothèque du Congrès, Washington, C.c.

 

Quant à l'intérêt de cet évangile, il réside, non seulement, en la prédiction de l'avènement du prophète de l'Islam, et ce en conformité avec les grands Textes sacrés, mais aussi en ce qu'il est, en une époque de dialogue oecuménique, comme l'a souligné l'orientaliste Henri Corbin, le " messager d'un Evangile éternel à l'intention d'une communauté d'élus issue des trois grands foyers abrahamiques.

 

 

 

(1) Dans les " Bhavishya " c'est l'un des passages les plus clairs. Un pandit, Arya Samaj, a essayé de jeter un doute quant à l'authenticité de ces versets parce qu'ils font référence au prophète de l'Islam, mais selon Sanatanist Pandit, il n'y a aucune incertitude quant à la légitimité de ces puranas, car ils sont bien mentionnés dans les Textes de la Tradition hindoue.

 

(2) Les délibération du Grand Concile débutèrent début juin avec plus de 250 évêques présents, presque tous venus de la moitié orientale de l'Empire. C'était pour l'époque le plus grand rassemblement de dignitaires chrétiens dans l'histoire de l'Eglise. (Cf Richard E. Rubinstein, Le jour où Jésus devint Dieu, p.97 aux Editions La Découverte 2004)