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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 09.10.2025
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L'Evangile selon Barnabé - Chapitre 14,15,16 et 17

L'Evangile selon Barnabé - Chapitre 14,15,16 et 17

 

 

Jésus descendit du Mont des Oliviers et, seul, passa de nuit du côté le plus éloigné du Jourdain. Il jeûna pendant quarante jours et pendant quarante nuits, ne mangeant rien ni le jour ni la nuit, tout en adressant des supplications continuelles au Seigneur pour le salut de son peuple auprès de qui Dieu l'avait envoyé. Et quand les quarante jours passèrent, il se sentit affamé. Satan alors, lui apparut, et essaya de le tenter par un discours, mais Jésus le repoussa au loin par la puissance des Paroles de Dieu. Satan étant parti, les anges vinrent pourvoir aux besoins de Jésus.

 

Jésus étant retourné dans la région de Jérusalem, fut reconnu par des personnes qui lui manifestèrent une grande joie. Elles le prièrent de demeurer avec elles, car ses paroles n'étaient pas comparables à celles des scribes mais étaient fortes et parce qu'elles touchaient le coeur.

 

Jésus voyant qu'était grande la foule de personnes ayant fait un retour dans leur coeur vers leur Seigneur et dans l'observation de Sa Loi, s'en alla dans la montagne et passa toute la nuit en prière. Quand le jour fut venu, il descendit de la montagne et choisit douze personnes, qu'il dénomma apôtres. Parmi elles, il y avait Judas, celui qui allait être tué sur la croix. Leurs noms sont :

  • André et Pierre son frère, des pécheurs ;
  • Barnabé qui a écrit ceci (*) avec Matthieu le publicain, qui tenait boutique ;
  • Jean et Jacques, fils de Zébédée ;
  • Thomas et Judas ;
  • Barthélemy et Philippe ;
  • Jacques et Judas Iscariote, le traître.

Aux premiers, il a toujours indiqué les secrets, mais il fit de Judas l'Iscariote son collecteur et distributeur dans les aumône. Or ce dernier volait la dixième partie de tout.

 

(*) Dans les Evangiles canoniques, Barnabé ne fait pas partie des Douze, mais il est un disciple de Paul de Tarse. Ici, il est présenté comme un des Douze, et prend la place de Simon le Cananéen ou le Zélote listé dans les Synoptiques [Matthieu 10:2-4 ; Marc 3:16-19 ; Luc 6:13-16]

 

 

 

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Quand la fête des Tabernacles fut proche, un certain homme riche invita Jésus avec ses disciples et sa mère à un mariage. Jésus y alla donc. Et pendant qu'on festoyait, le vin vint à manquer. Alors la mère de Jésus alla trouver son fils et lui dit : " Il n'y a plus de vin ". Jésus lui répondit : " Ô Mère, qu'à cela ne tienne ! " Alors sa mère recommanda aux domestiques de fournir à Jésus tout ce qu'il leur demanderait. Il y avait là six jarres à eau, selon la coutume d'Israël, pour se purifier pour la prière. Jésus dit : " Remplissez les avec de l'eau ". Les domestiques le firent aussitôt. Jésus s'approcha et prononça ces paroles : " Au Nom de Dieu, Seigneur, pourvoyez la boisson à ceux qui festoient ". Sur quoi, les domestiques apportèrent au maître de cérémonie le vin. Il les rabroua en leur disant : " Ignobles domestiques, pourquoi avoir gardé le vin meilleur jusqu'à maintenant ? " Car il n'avait rien su de ce que Jésus avait fait. Les domestiques répondirent : " Maître, il y a ici, un homme saint de Dieu, il a transformé l'eau en vin ". Le maître de cérémonie pensa que les domestiques étaient ivres. Mais ceux qui étaient assis près de Jésus et qui avaient tout observé se levèrent de la table et après l'avoir salué lui dirent : " En vérité tu es un saint de Dieu, un vrai prophète envoyé à nous ". Puis ils crurent en lui et beaucoup revinrent à eux-mêmes et dirent : " Gloire à notre Seigneur qui a eu pitié d'Israël, a visité la maison de Judas avec amour et l'a béni, que Son Nom soit sanctifié ".

 

 

 

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Un jour, Jésus convia tous ses disciples et monta au Mont des Oliviers. Après avoir pris place avec ses disciples, il se mit à leur enseigner : Grands sont les bienfaits que Dieu nous a accordés, aussi devrions-nous Le servir avec toute la sincérité du coeur. Comme le vin nouveau mis dans des nouvelles jarres, ainsi vous deviendrez des hommes nouveaux si vous accueillez les paroles qui sortiront de ma bouche. En vérité, je vous le dis, de même qu'un homme ne peut pas voir avec ses yeux l'Au-delà et cette vie en même temps, de même il lui est impossible d'aimer Dieu et le monde à la fois.

 

Aucun homme en aucun cas ne peut être au service de deux maîtres dont l'un est hostile à l'autre. Car si l'un vous aime, l'autre vous haïra. Néanmoins, je vous le dis en toute vérité, vous ne pouvez pas servir Dieu et le monde à la fois, parce que le monde s'est situé dans la fausseté, la convoitise et la malignité. Vous ne pouvez donc pas trouver le repos dans le monde, mais plutôt l'injustice et la désolation. Aussi, servez Dieu et dédaignez le monde si vous voulez trouver le repos pour vos âmes. Entendez ce que je vous dis, car je vous parle en toute vérité.

 

" En vérité, bénis sont ceux qui font le deuil de cette vie terrestre, parce qu'ils seront soulagés.

Bénis sont les pauvres qui détestent vraiment les plaisirs du monde, parce qu'ils abonderont en plaisirs dans le royaume de Dieu.

Bénis sont ceux qui mangeront à la table de Dieu, parce que les anges les serviront ".

 

Considérez vous comme des pèlerins en voyage. Le pèlerin s'encombre t'il avec des palais, des champs et d'autres objets terrestres sur sa route ? Assurément pas, mais il ne prendra que les choses légères et appréciées pour leur utilité et convenance sur la route. Ceci est un exemple pour vous, mais si vous en désirez un autre, en voici un autre, afin que vous compreniez mes paroles : N'alourdissez pas vos coeurs avec des préoccupations terrestres en disant : " Qui nous vêtira, où encore qui doit nous donner à manger ?" Voyez les fleurs et les arbres, et les oiseaux que Dieu notre Seigneur, pare et nourrit avec une plus grande Gloire que celle octroyée à Salomon. N'est-Il pas capable de vous nourrir, vous qu'Il a appelés à Son service ? Et qui, pendant quarante années, a fait tomber la manne du ciel dans le désert, pour son peuple, les enfants d'Israël et dont même les habits ont été préservés afin qu'ils ne s'usent ni ne se déchirent, cependant qu'ils étaient six cent quarante mille hommes, sans compter les femmes et les enfants ?

 

Je vous le dis en toute vérité, le ciel et la terre viendront à faillir, mais Sa Miséricorde pour ceux qui Le craignent ne faillira point. Les riches de ce monde dans leur prospérité ne sont pas à l'abri de la faim ni de la mort. Il y avait un homme riche dont les revenus ne faisaient qu'augmenter, il s'était dit en lui-même : " Je vais abattre mes granges parce qu'elles sont petites, et j'en construirai de nouvelles plus belles et plus grandes ! " Ô malheureux ! La nuit même, il trépassa. Il aurait dû avoir conscience des pauvres et les prendre comme amis en leur distribuant l'aumône des richesses injustes de ce monde ; car ce sont les pauvres qui véhiculent nos trésors dans le royaume du ciel.

 

Dites moi, je vous prie, si vous donnez votre argent en dépôt à un publicain [le percepteur d'impôt et par extension, l'usurier, le banquier], et qu'il vous donne dix fois ou vingt fois plus, ne donneriez-vous pas à un tel homme tout ce que vous avez ?

 

Je vous le dis, en toute vérité, quiconque donnera et laissera ses biens pour l'amour de Dieu recevra en retour, en plus de la vie éternelle, cent fois plus. Voyez donc combien vous devez être content de servir Dieu !

 

 

 

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Quand Jésus eut dit ceci, Philippe répondit : " Nous sommes contents de servir Dieu. Nous désirons cependant, connaître Dieu, car Isaïe le prophète a dit : ' En vérité, Tu es un Dieu caché ' et Dieu dit à Moïse, Son serviteur : ' Je suis celui qui est ' ".

 

Jésus répondit : " Philippe ! Dieu est bonté en dehors de qui il n'y a pas de bonté ; Dieu est l'Etre en dehors de qui il n'y a pas d'être ; Dieu est le Vivifiant en dehors de qui il ne peut y avoir de vie ; Il est si grand qu'Il remplit tout et qu'Il est partout. Lui, le Seul, n'a aucun égal. Il n'a pas eu de commencement, ni n'aura jamais de fin, mais à tout, il a donné un commencement et une fin. Il n'a ni père ni mère, ni enfants, ni frères, ni compagnons. Et parce que Dieu n'a aucun corps, Il ne mange pas, ne dort pas, ne meurt pas, ne marche pas, ne se déplace pas, mais demeure éternellement, sans similitude humaine, parce qu'Il est incorporel, non-composé, immatériel de la substance la plus simple. Il est bon et aime la bonté seulement. Il est juste que lorsqu'il punit ou pardonne cela ne peut pas être remis en cause. En bref, je te le dis, Philippe ici sur terre, tu ne peux pas Le voir ni Le connaître parfaitement, mais dans Son royaume Tu Le verras à jamais, là où est tout notre bonheur et notre gloire ".

 

Philippe répondit : " Maître, Il est bien écrit en Isaïe, que Dieu est notre père, comment n'a t-Il aucun fils ? "

 

Jésus répondit : " Les prophètes ont parlé avec beaucoup de paraboles, voilà pourquoi vous ne devriez pas vous occuper de la lettre, mais du sens. Les prophètes que Dieu a envoyés au monde sont au nombre de cent vingt quatre mille et ils ont parlé obscurément. Mais après moi viendra la Splendeur de tous les prophètes et des saints, et il apportera la Lumière sur tout ce que les prophètes ont dit d'une façon obscure, parce qu'il est le Messager de Dieu (*) ".

 

Après avoir dit ceci, Jésus soupira et dit : " Ô seigneur Dieu ! Aie pitié d'Israël ! Accorde Ta miséricorde à Abraham et à sa descendance, pour qu'ils puissent Te servir avec la vérité du coeur ".

 

Ses disciples répondirent : " Ainsi soit-il, Seigneur Dieu ! "

 

Jésus dit : " En vérité je vous le dis, les scribes et les docteurs ont vidé la loi de Dieu par leurs fausses prophéties contraires à celles des vrais prophètes de Dieu, aussi Dieu est-Il courroucé à l'encontre de la maison d'Israël et à l'encontre de cette génération infidèle ". Les disciples pleurèrent à ces mots et dirent : " Aie pitié, ô Seigneur Dieu, aie pitié du Temple et de la Ville sainte, et ne la livre pas au mépris des nations qui ne respectent pas l'engagement saint ". Jésus répondit : " Ainsi soit-il, Seigneur Dieu de nos pères ! "

 

 

(*) Evangile selon St Jean, chapitre 15 verset 26 et chapitre 16 verset 7 à 13. Pour plus de précisions se reporter à ce qui a été dit dans l'introduction.