Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
24.10.2025
35070 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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Malgré les honneurs qui entouraient Sa'd, ce dernier se comporta comme un modeste soldat. Il était pourtant un cavalier vaillant, un combattant habile et courageux, il était qualifié d'oncle du Messager d'Allah (Salla Allahu 'alayhi wa sallam), il faisait partie des premiers convertis, il était un héros sur le champ de bataille, il était un tireur habile au sommet de sa gloire et se trouvait à la tête d'une armée qui s'apprêtait à livrer une bataille historique. Malgré tout cela, il resta humble. Ni la puissance, ni le commandement ne pouvaient le duper et le pousser à avoir une confiance démesurée en sa personne. C'est pourquoi, il se référait au prince des Croyants à Médine alors que de longues distances les séparaient. Chaque jour, il lui envoyait un courrier en lui demandant son avis avis que la bataille était sur le point d'éclater. Sa'd savait pertinemment que Umar n'était pas seul à donner son avis à Médine et qu'il ne prenait aucune décision sans consulter au préalable les Croyants qui l'entouraient et parmi lesquels on pouvait compter l'élite des Compagnons du Messager d'Allah (Salla Allahu 'alayhi wa sallam). Malgré les dures conditions dans lesquelles se déroulait cette expédition, Sa'd ne voulait pas priver son armée du bénéfice et de la bénédiction de la consultation [shûrâ] ; d'autant plus que Umar, cet homme plein d'inspiration, faisait partie de ce conseil.
Sa'd commença d'abord par exécuter les consignes de Umar, il envoya au commandant perse Rustum une délégation de Compagnons pour l'inviter à Allah et à l'Islam. Le dialogue fut long entre les deux parties. Les musulmans conclurent en disant : " Allah nous a choisis et nous a donné pour mission de sortir les gens, qu'Allah veut bien guider, de l'idolâtrie vers le monothéisme, de l'étroitesse de ce bas monde vers ses largesses et de l'oppression des monarques vers la justice de l'Islam. Celui qui accepte cela, nous l'agréons et nous ne lui faisons pas la guerre. Par contre, celui qui veut se dresser contre nous, nous le combattons afin de réaliser la promesse divine ".
Rustum leur demanda : " Et qu'est-ce qu'Allah vous a promis en retour ? "
Ils répondirent : " Le Paradis pour nos martyrs et la victoire pour nos survivants ".
La délégation regagna ensuite le camp et informa Sa'd que Rustum avait opté pour la guerre.
Voilà comment et dans quel état d'esprit, les Compagnons combattaient l'oppression et l'injustice. Ils étaient sur le terrain, avec le souhait ardent de tomber martyr ou d'écraser l'ennemi, qui ne faisait que défendre les intérêts de tyrans. Ces hommes distinguaient clairement le bien du mal et on ne pouvait les acheter avec quelques biens terrestres. D'où venaient cette force et cette clairvoyance ? La réponse est très simple : du Coran et de la foi.
En apprenant la nouvelle, Sa'd eut des larmes aux yeux. Il aurait souhaité que cette bataille ait déjà eu lieu ou qu'elle soit remise à un peu plus tard. Sa'd était attristé à cause d'une maladie qui le rongeait et qui venait tout juste de s'aggraver. Or rapporte que son corps était couvert d'abcès à un tel point qu'il ne pouvait plus s'asseoir. Que dire s'il fallait monter sur un cheval ou participer à une bataille aussi féroce que celle-ci ?! Si seulement la bataille avait eu lieu avant qu'il ne tombe malade ! Si seulement la bataille pouvait être reportée à plus tard, une fois Sa'd guéri ! Pourquoi maintenant ? Sa'd réussit à se ressaisir car le Messager d'Allah (Salla Allahu 'alayhi wa sallam) avait inculqué à ses Compagnons de ne jamais prononcer le mot : " Si " car ce terme exprimait " l'incapacité ", or le Croyant fort n'est jamais à court d'idées et ne baisse jamais les bras.
C'est alors que l'homme aux " griffes de lion " se dressa devant son armée en orateur et commença par réciter le verset suivant :
" Et Nous avons certes écrit dans le Zabûr, après l'avoir mentionné [dans le Livre céleste], que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs ".
(Coran 21:105)
Après avoir fait un discours, il dirigea la prière du midi [duhr] puis se tourna vers ses hommes en s'écriant quatre fois : " Allahu Akbar [Allah est Le plus grand] ". Ensuite, il tendit le bras en direction de l'ennemi et s'écria : " Avancez avec la bénédiction d'Allah ".
En dépit de ses douleurs, Sa'd monta sur le balcon de son habitat, devenu alors le centre de commandement de l'armée musulmane. Il se coucha sur le ventre après avoir posé un coussin sur le sol. Il laissa aussi la porte de sa maison ouverte. La moindre attaque de l'ennemi pouvait lui coûter la vie ou faire de lui un prisonnier. Mais rien ne pouvait effrayer ou faire fuir Sa'd.
Alors que le pus coulait de ses abcès, Sa'd restait concentré sur le déroulement des opérations. Depuis son balcon, il lançait des " Allahu Akbar " tout en continuant à donner ses consignes. Il disait aux uns : " Vous ! Avancez sur le flanc droit " et aux autres : " Vous ! Colmatez les brèches du flanc gauche ". On l'entendait s'écrier : " Devant toi Mughîra ! " - " Poursuis les Jarîr ! " - " Frappe le Nu'mân " - " Attaque les Ash'ath " - " Ô Compagnons de Muhammad ! Avancez ". Sa voix pleine de force et d'espoir revigorait les combattants et redoublait leur force.
Les soldats perses se dispersèrent tels des mouches. Ils disparurent comme allaient disparaître très prochainement l'idolâtrie et le mazdéisme. Ils furent mis en déroute en voyant le cadavre de leur chef et en observant que leurs meilleurs combattants étaient tombés. L'armée musulmane décida ensuite de les poursuivre jusqu'à Nahâwand. Quelque temps plus tard les musulmans marchèrent sur Ctésiphon [Al-Madâ'in]. Ils pénétrèrent dans la cité et se saisirent du trône de Chosroes ainsi que de sa couronne qui faisaient partie du butin de guerre.
Certains historiens affirment que Umar ordonna à Surâqa Ibn Mâlik de porter la couronne de Chosroes, car le Prophète (Salla Allahu 'alayhi wa sallam) avait prédit qu'un jour, il aurait la couronne du roi perse sur la tête. Le Prophète (Salla Allahu 'alayhi wa sallam) lui aurait annoncé cette bonne nouvelle lors de son voyage pour Médine [l'hégire] en compagnie d'Abû Bakr. Les historiens et savants musulmans ne sont pas unanimes quant à l'authenticité des faits.