Fiqh As-Sunna pour les Femmes

Voici deux qui n'ont nullement droit à l'aumône légale :

• Les infidèles et les mécréants

• Les Hâshimites. Ce sont les descendants de Alî, Aqîl, Ja'far, Al-Abbâs et Al-Hârith. Les érudits divergent en ce qui concerne les autres descendants de Abd Al-Muttalib. Ils divergent également concernant l'aumône volontaire.

• Les ascendants et les descendants de l'imposable. Les érudits s'accordent à dire qu'il n'est pas permis à l'imposable de remettre le montant de la zakât à ses parents, ses grands parents, ses fils et ses petits fils. En effet, il est légalement tenu d'entretenir ses parents et descendants qui se trouvent dans le besoin et qu'il est en mesure d'entretenir. Cependant, si l'un de ses parents part pour le combat sur la voie d'Allah, il lui est possible de lui verser la part de la zakât destinée à cette catégorie. Il en va de même pour qui est endetté parmi eux étant donné qu'il n'est pas tenu légalement de lui payer ses dettes ou qui participe à la collecte des aumônes légales.

• L'épouse. Ibn Al-Mundhir dit à ce propos : Les érudits sont unanimes à considérer que le mari n'a pas le droit de donner à son épouse une part des sommes qu'il destine à la zakât, étant donné qu'il est légalement tenu d'entretenir sa femme. Par contre, il lui est possible de l'aider à s'acquitter d'une dette qu'elle a contractée, car n'étant pas tenu de lui payer ses dettes, il peut l'inclure dans la catégorie des endettés.

Source : Fiqh As-Sunna pour les femmes p.74