Fiqh As-Sunna pour les Femmes

Une mushrika, ou associatrice, est une femme qui croit en une religion qui n'interdit pas la tromperie, qui n'oblige pas être honnête, qui n'ordonne pas le bien et n'interdit pas le mal.

Une telle femme est vouée à elle-même et à l'éducation qu'elle a reçue des siens, laquelle consiste à croire aux superstitions des idolâtres et aux aspirations des démons. Elle ne peut que trahir son mari et altérer la foi de ses enfants.

Que son mari soit subjugué par sa beauté, et il ne fera que s'enfoncer toujours plus loin dans l'égarement ; qu'il se lasse de sa beauté et éprouve du dégoût pour son âme, et la jouissance qu'il tire d'elle sera étouffée par la situation déplorable dans laquelle il se trouve.

La kitâbiyya, c'est à dire la femme juive ou chrétienne, les choses sont différentes.

En effet, il n'y a pas de grande dissemblance entre elle et le croyant musulman. Tout comme lui, elle croit et adore Dieu, croit aux Envoyés, au Jour Dernier et au Jugement, et reconnaît qu'il est obligatoire de pratiquer le bien et interdire le mal.

La seule différence de fond entre l'un et l'autre réside dans la foi en la prophétie de Muhammad (Salla allahu 'alayhi wa sallam). Or, seule l'ignorance empêche celui qui croit aux prophètes d'ajouter foi à la révélation qui a été faite à Muhammad, sceau des prophètes, et de croire que cette révélation est semblable à celle des prophètes précédents, révélation que les développements historiques rendaient inéluctables.

De plus, les comportements du mari musulman ne tarderont pas à montrer à la kitâbiyya, à la fois la supériorité de la religion et de la loi musulmanes, mais aussi l'intérêt qu'il y a à étudier la biographie de celui qui en est le promoteur, ainsi que les signes probants dont Allah l'a muni. Sa foi en un Islam authentique étant parachevé, celle-ci recevra une rétribution double dans l'Au-delà, puisqu'elle a été au nombre des préservées dans les deux religions.

Source Tafsîr Al-Manâr t.2 p.356-357