Siyar A'lâm An-Nubalâ' Adh-Dhahabî

L'imam Adh Dhahabî  (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

" Il convient au savant de parler avec une intention et un bel objectif. Si sa parole le subjugue, qu'il se taise et si le silence le subjugue, alors qu'il parle. Il ne doit pas se relâcher dans le jugement de sa personne car celle-ci aime la louange et la parade ".

(Siyar A'lâm An-Nubalâ vol.4, p.494)

Il a dit aussi : " Combien d'homme parla avec la vérité, ordonna le bien mais Allah le fit dominer, par une personne qui lui causa du tort, du fait de son mauvais objectif et de son amour de la position religieuse. Ceci est un mal subtil qui circule dans les âmes des jurisconsultes, de même qu'il circule chez les bienfaiteurs parmi les riches, les seigneurs des terres embellies, ainsi que dans les âmes des militaires, gouverneurs et combattants lorsque tu les vois rencontrer les ennemis. Tous sont détruits.

Chez les combattants par leurs embuscades, se manifestent l'arrogance et le courage afin que cela soit dit.

La vanité est aussi présente avec les parure d'armures dorées, de casques ornés, de chevaux étalons et du nombre, celui-ci étant stérile pour des âmes orgueilleuses. A cela s'ajoutent la négligence de la prière, l'injustice envers le troupeau et la consommation de boissons fermentées, comment peuvent-ils alors être secourus ? Et comment ne peuvent-ils pas être avilis ?

Ô Allah ! Secoure ta religion et accorde la réussite à Tes serviteurs. Celui qui recherche la science pour l'œuvre, la science le casse et il pleurera sur lui-même.

Quant à celui qui recherche la science pour donner des leçons et des décrets, par ostentation et vanité, il se rendra stupide, violera les principes et sera méprisé par les gens. Sa vanité le détruira et les âmes se vengeront :

" A réussi, certes, celui qui la purifie (l'âme) et est perdu, certes, celui qui la corrompt ".

(Coran 91:9-10)

C'est à dire celui qui l'a souillée par les perversités et les désobéissances ".

(Siyar A'lâm An-Nubalâ vol.18, p.191)

Il a dit (qu'Allah lui fasse miséricorde) : " Certes, tu vois un homme scrupuleux dans son manger, son boire, sa relation et lorsqu'il discute, quelque chose vient à rentrer dans son propos, alors : soit il est véridique et il ne complète pas cette véracité, soit il est véridique puis il embellit son propos afin qu'il soit loué pour son éloquence, soit il manifeste ce qu'il possède de meilleur afin d'être élevé, ou soit il se tait au moment des discours afin qu'il soit loué. Le remède de tous ces maux est de couper tout lien avec les gens, excepté avec le groupe (Al-Jamâ'a) ".

(Siyar A'lâm An-Nubalâ vol.8, p.434)

Il a dit dans la biographie d'Ibn Jurayh : Al-Walîd Ibn Muslim a dit : " J'ai demandé à Al-Awzâ'î, à Sa'id Ibn Abd Al-Azîz, à Ibn Jurayh : " Pour qui avez-vous recherché la science ? " Tous ont dit : " Pour moi-même ", excepté Ibn Jurayh, qui lui a dit : " Je l'ai recherché pour les hommes ".

L'imam Adh Dhahabî dit : " Quelle plus belle véracité ! De nos jours, tu demandes à un stupide jurisconsulte (Faqih) : " Pour qui recherches-tu la science ? " Il se précipite en répondant : " Je la recherche pour Allah ". Il ment, il l'a recherché pour cette vie d'ici bas, et de cette science, il n'en connaît que peu ".

(Siyar A'lâm An-Nubalâ vol.6, p.328)

Il a dit : " Et toi, injuste, tu te considères opprimé, tu consommes l'illicite et tu te vois scrupuleux. Pervers tu es et tu crois être juste, étudiant en sciences religieuses pour cette vie d'ici bas, tu crois que tu la recherche pour Allah ".

(Siyar A'lâm An-Nubalâ vol.8, p.440)