Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
07.10.2025
34949 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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Lors du deuxième serment d'Al-'Aqaba prêté par plus de 70 médinois, en présence du Messager d'Allah ﷺ, il y avait un jeune homme au visage radieux, élégant et beau. Il charmait les croyants présents par son apparence, son calme et son silence. Lorsqu'il prenait la parole, les gens présents étaient encore plus sous le charme. Ce jeune homme était le médinois Mu'âdh Ibn Jabal (qu'Allah soit satisfait de lui).
Il prêta allégeance au Prophète ﷺ quelque temps avant l'Hégire, lors du deuxième serment d'Al-'Aqaba. Il fait ainsi partie des premiers à avoir embrassé l'Islam. Un homme d'une telle éminence et d'une telle force de foi ne pouvait fausser compagnie au Messager d'Allah ﷺ lors des grands évènements, c'est pourquoi il fut présent lors de toutes les grandes batailles.
Ceci étant, son plus grand mérite et sa plus grande particularité sera sa compréhension profonde des questions juridiques (fiqh). Il atteindra un degré de savoir tellement important que le Messager d'Allah ﷺ dira de lui :" Le plus savant de ma communauté en matière de licite et d'illicite est Mu'âdh Ibn Jabal ". On peut dire qu'il ressemblait à Umar Ibn Al-Khattâb dans sa perspicacité et son intelligence.
Lorsque le Messager d'Allah ﷺ l'envoya au Yémen, il lui posa les question suivantes :
" Ô Mu'âdh ! Sur quoi te baseras-tu dans ton jugement ? "
Il répondit : " Sur le Livre d'Allah "
Le Messager d'Allah ﷺ dit alors : " Et si tu ne trouves pas de réponse dans le Coran ? "
Mu'âdh dit : " Je me baserai sur la tradition du Messager d'Allah ".
Le Prophète ﷺ continua en disant : " Et si tu ne trouves rien dans la tradition du Messager d'Allah ? "
Mu'âdh répondit : " Je ne manquerai alors pas de faire un effort de réflexion (ijtihâd) pour formuler mon opinion ".
Le Messager d'Allah ﷺ sourit et lui dit : " Louange à Allah qui a assisté l'émissaire du Messager d'Allah à trouver ce qui satisfait le Messager d'Allah ".
(Rapporté par At-Tirmidhî et Abû Dawûd)
Bien entendu, l'attachement de Mu'âdh au Coran et à la Sunna ne pouvait pas l'empêcher de faire usage de sa raison pour émettre l'avis le plus pertinent. Cela ne l'empêchait pas non plus, de chercher les grandes vérités cachées dans les textes et qui n'attendaient qu'à être découvertes et traitées. C'est peut être grâce à sa capacité à interpréter les textes et son courage à faire usage de son intelligence et de sa raison, que Mu'âdh a réussi à se démarquer dans l'analyse des questions juridiques. Il aurait ainsi dépassé ses semblables au point de se faire remarquer par le Messager d'Allah ﷺ qui aurait alors dit : " Il est le plus savant en matière de licite et d'illicite ".
Les faits historiques décrivent Mu'âdh comme étant très perspicace et doué d'un jugement clair, ferme et tranchant. Âidh Ibn Abd Allah raconte qu'un jour, au début du califat de Umar, il entra dans la mosquée avec les Compagnons du Messager d'Allah ﷺ. Il raconte en disant : " J'assistai à un cercle où se trouvait une trentaine de Compagnons et chacun rapportait un hadith du Messager d'Allah ﷺ. Parmi eux, se trouvait un jeune homme éloquent, au teint foncé et d'une grande beauté. Il était le plus jeune du groupe. Lorsqu'ils divergeaient sur un hadith, ils se tournaient vers lui et se soumettaient à son jugement. Ce jeune homme ne parlait que lorsqu'il était sollicité. A la fin de la séance, je me suis approché de lui et lui ai demandé : ' Qui es-tu, ô serviteur d'Allah ? ' Il me répondit : ' Je suis Mu'âdh Ibn Jabal ' ".
Abû Muslim Al-Khawlânî a dit : " J'entrai dans la mosquée de Hims et je vis un groupe d'hommes âgés qui entouraient un jeune homme radieux qui ne disait pas un mot. Lorsqu'ils divergeaient sur un sujet, ils se tournaient ver lui et l'interrogeaient. J'ai alors demandé à l'un d'eux assis près de moi : ' De qui s'agit-il ? ' On me répondit : ' C'est Mu'âdh Ibn Jabal '. Mon cœur fut alors saisi d'amour pour ce dernier ".
Shar Ibn Hawshab a dit : " Les Compagnons du Messager d'Allah ﷺ avaient pour habitude, lorsqu'ils discutaient en présence de Mu'âdh Ibn Jabal, de le regarder de temps à autre par respect envers lui ".
Le prince des croyants, Umar le consultait souvent dans les affaires de l'État musulman. Par moment, il s'appuyait sur son avis juridique pour juger des questions soulevées dans des provinces musulmanes étrangères. Après l'avoir consulté, il disait : " Sans Mu'âdh Ibn Jabal, Umar serait certes perdu ". Tout laisse à penser que Mu'âdh était doté d'une grande intelligence, construite avec le temps et d'une logique convaincante. Cette intelligence exceptionnelle se trouvait chez un homme au tempérament très calme et plein d'entendement.
Toutes les sources historiques le décrivent comme étant le personnage central lors des séances de consultation. Il était taciturne et ne parlait que s'il était sollicité. Si les gens divergeaient sur une question, c'est à lui que revenait le dernier mot. Lorsqu'il parlait, sa parole était comme le décrit l'un de ses contemporains : " Comme de la lumière ou des perles jaillissent de sa bouche ". Il avait atteint un degré de savoir et cette haute estime auprès des Compagnons, du vivant du Messager d'Allah ﷺ. Après sa mort, il n'avait cessé d'évoluer, alors qu'il était encore jeune. Il décèdera sous le califat de Umar à l'âge de 33 ans.
Mu'âdh était aussi un homme bon et généreux. Lorsqu'on lui demandait quelque chose, il le donnait sans hésiter et de gaité de cœur. Sa générosité l'amènera à distribuer toute sa fortune jusqu'à ne plus rien posséder pour lui-même.
Lors du décès du Messager d'Allah ﷺ, Mu'âdh se trouvait au Yémen. Il s'y était rendu sur ordre du Prophète ﷺ avec pour mission d'instruire les musulmans et d'expliquer les règles juridiques de l'Islam. Lorsqu'il revint à Médine, c'est Abû Bakr qui était calife. Umar avait appris que Mu'âdh s'était enrichi au Yémen, il proposa alors au calife de prélever la moitié de sa fortune. Umar n'attendit pas la réponse du calife et se rendit immédiatement chez Mu'âdh pour le mettre au courant de sa décision. Mu'âdh était pourtant un homme honnête et intègre. Bien qu'il s'était enrichi, Mu'âdh n'avait pas pour autant commis d'acte répréhensible ni conclu d'affaires douteuses. Par conséquent, il refusa la proposition de Umar et engagea avec lui une controverse. Umar préféra alors partir en le laissant camper sur sa position. Le lendemain, Mu'âdh se rendit à son tour précipitamment chez Umar. A peine arrivé chez lui, il se précipita dans sa direction le serra fort dans ses bras en pleurant et lui dit : " Cette nuit, je me suis vu en rêve entrain de patauger dans une grande mare d'eau. Alors que j'avais peur de m'y noyer, tu es venu précipitamment vers moi pour m'en sortir ". Ils se rendirent ensuite auprès d'Abû Bakir et Mu'âdh lui demanda de prélever la moitié de ses biens. Mais le calife lui dit : " Je ne te prendrai rien ". Umar se tourna alors vers Mu'âdh et lui dit : " Maintenant, tu peux disposer de ton argent librement ".