Talbîs Iblîs - Les ruses de Satan Jawz

Ensuite, ils ont des contes aberrants fondés sur aucune référence. Ils ont des opinions qui contredisent le consensus. J’ai pris note de certaines questions d’entre elles, des écrits d’Ibn Uqayl. Il a dit : Je les ai recopiés du livre AI-murtadâ’ fi mâ infaradat bihi al-imâmiyya. Parmi celles-ci, il y a qu’il n’est pas permis de se prosterner sur ce qui n’est pas le sol ou les plantes de la terre. Quant à la laine, au cuir et à la fourrure, cela est interdit. Le fait de s’essuyer avec autre chose que de l’eau (istijmâr) n’est pas autorisé pour l’urine, mais plutôt pour les selles en particulier. L’essuyage de la tête n’est pas permis qu’avec ce qui reste du trempage qui reste sur les mains. Si on procède à un autre trempage, cela n’est pas permis. Même si la main a été essuyée après le trempage, il faut recommencer les ablutions.

Ils se sont singularisés par l’interdiction pour toujours d’un mariage avec celui qui a commis l’adultère avec elle alors qu’elle est encore mariée à son mari. Si son mari l’a répudiée, il ne lui est absolument pas permis de se marier avec celui avec qui elle a commis l’adultère.

Ils ont interdit les actes établis. Le divorce lié à une condition ne peut avoir lieu même si l’on trouve sa condition. Le divorce ne peut se faire sans deux témoins équitables. Celui qui dort à l’heure de la prière du soir (ichâ’) jusqu’à ce que la moitié de la nuit de la nuit soit passée, il lui faut, lorsqu’il se réveille, la rattraper et de jeûner au matin pour expier cela. Quant à la femme, si ses cheveux dépassent [et sont visibles], elle doit expier sa faute comme pour celui qui a tué par erreur. Celui qui déchire ses vêtements pour le décès de ses enfants ou d’une épouse, il doit expier son péché. Celui qui épouse, sans le savoir, une femme alors qu’elle a un époux, il doit faire l’aumône de cinq dirhams.

Celui qui boit du vin lorsqu’il a été puni deux fois, il est tué à la troisième fois. Le buveur de fuqqâ’ [est une boisson qui est préparée avec de l’orge, soit du raisin sec ou autres fruits] est puni comme le buveur de vin. Pour le voleur, on coupe ses doigts à la base, mais s’il vole une autre fois, on lui coupe le pied gauche. S’il vole une troisième fois, il est jeté en prison jusqu’à sa mort.

Ils ont interdit le poisson anguille et les bêtes égorgées par les gens du livre. Pour égorger une bête, ils exigent la condition de la tourner vers la Qibla. Il serait trop long de parler des nombreuses questions. Ils y ont transgressés le consensus. Iblîs les a incités à les fabriquer sous une forme qu’ils ne réfèrent à aucune tradition ni analogie, mais plutôt aux faits. Les abominations des rafidites sont trop nombreuses pour les énumérer toutes.

Ils ont interdit la prière du fait qu’ils ne lavent pas leurs pieds durant les ablutions. Ils ont également interdit la prière en assemblée à cause de leur exigence d’un imam infaillible. Ils ont été éprouvés par les injures envers les Compagnons.

Dans les deux recueils authentiques, il est rapporté du Messager d’Allah ﷺ qu’il a dit :

" N’injuriez pas mes Compagnons, si l’un de vous dépense en aumône l’équivalent en or du mont Uhud, il n’atteindra pas le quart ni la moitié [des mérites] de l’un d’eux ".  

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

Muhammad Ibn Abd al-Malik et Yahyâ Ibn Alî nous ont informés, disant : Muhammad Ibn Ahmad Ibn al-Muslima nous a informés disant : Abû Tâhir al-Mukhlis nous a dit Al-Baghwî nous a dit : Muhammad Ibn Ibâcl al-Makkî nous a dit : Muhammad Ibn Talha al-Madînî nous a dit ce qu’il a rapporté de Abd ar-Rahmân Ibn Salim Ibn Abd Allah Ibn Uwaym Ibn Sa'ida, de son père, de son grand-père qui a dit : Le Messager d’Allah ﷺ a dit :

" Allah m’a choisi et a choisi pour moi des Compagnons. De ceux-ci, il a fait pour moi des ministres, des assistants et des alliés. Celui qui les injurie, que la malédiction d’Allah, celle des anges, des hommes ensembles, soit sur lui. Allah n’acceptera de lui, le jour de la résurrection, ni réforme, ni justice ".  

(Hadith déclaré hassan (bon) par al-Albâni, voir Sahîh al-Jamî' et As-Silsila as-Sahiha)

L’auteur Ibn al-Jawzî a dit : Ce qui est voulu par justice, ce sont les actes obligatoires et surérogatoires.