Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
28.12.2025
35530 articles
bonjour
Par Maxence , le 08.12.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
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Il incombe au musulman de suivre les pas de ses Pieux prédécesseurs, parmi les Compagnons, leurs successeurs et ceux qui les ont suivis jusqu'au Jour des comptes.
Nos prédécesseurs ont perçu l'importance de la méditation, c'est pour cela qu'ils la pratiquèrent régulièrement, à tel point qu'ils en firent une activité bien enracinée dans leur vie quotidienne.
Selon Muhammad Ibn Wâsi' (qu'Allah l'agrée) dans Hilyat al-Awliyâ 1/164 : Après le décès d'Abû Dharr, un homme de Bassora entreprit de voyager à la rencontre d'Umm Dharr, pour s'enquérir du culte de son mari. Lorsqu'il arriva, il lui dit : " Je suis venu te voir pour que tu m'informes sur le culte d'Abû Dharr ". Elle lui répondit : " Durant toute la journée, il avait l'esprit songeur et méditatif ".
Selon Awn (qu'Allah l'agrée) dans Hilyat al-Awliyâ 7/300 : Nous demandâmes à Umm Ad-Dardâ : " Qu'est-ce qu'Abû Ad-Dardâ faisait de mieux en matière d'adoration ? " - " Méditer et tirer des enseignements ".
Dans Hilyat al-Awliyâ 4/425 : Un jour, constatant que Sahl Ibn Adî était silencieux et méditatif, Abd Allah Ibn Al-Mubârak (qu'Allah l'agrée) lui demanda : "Tu en es où ? " - " Au Pont " lui répondit Sahl.
Dans le Tafsîr d'Ibn Kathîr 1/439 : Umar Ibn Abd Al-Azîz se mit à pleurer un jour, alors qu'ils se trouvait parmi ses compagnons. Ces derniers lui demandèrent ce qui le faisait pleurer, il répondit : " J'ai pensé à cette vie, à ses délices et à ses plaisirs et en tirai une leçon : à peine ses plaisirs sont assouvis que ses amertumes les ternissent. Elle n'est pas seulement source d'enseignement pour ceux qui veulent tirer des leçons, mais d'exhortations pour celui qui réfléchit ".
Dans Miftâh dâr Al-Sa'âda 1/180 : Un jour, Sufyân Al-Thawrî était dans une assemblée, la lanterne s'éteignit, ce qui plongea la chambre dans le noir. Quand la lanterne fut rallumée, on trouva Sufyân fondant en larmes. Ses compagnons lui en demandèrent la raison, il répondit : " Je me suis rappelé la tombe ".
Aussi dans Miftâh dâr Al-Sa'âda 1/180 : On demanda à Ibrahim : " Tu plonges dans de longues méditations ". Il répondit : " La méditation est la quintessence de la raison ".
Dans Al-Umr wal-Shayb d'Ibn Abî Ad-Dunyâ n°22 : Un jour, alors qu'Abû Shurayh marchait, il interrompit sa marche, s'assit, se voila le visage avec sa cape et se mit à pleurer. On lui demanda : " Qu'est-ce qui te fait pleurer ? " Il dit : " J'ai songé à l'expiration de ma vie, à la médiocrité de mes œuvres et à l'imminence de mon terme ".
Dans Hilyat al-Awliyâ 8/280 : Par une nuit de pleine lune, Dawûd Al-Tâ'î se mit à méditer, il marcha sur la terrasse les yeux fixes, jusqu'à ce qu'il tombe chez son voisin. Ce dernier bondit de sa couche et présumant qu'il s'agissait d'un voleur, il se précipita sur son épée. Mais réalisant que ce n'était autre que Dawûd, il se rassura et rengaina son épée, le prit par la main et le reconduisit chez lui. On demanda à Dawûd des explications et il répondit : " Je n'ai eu conscience de rien ! "
Dans Al-Âqiba fî dhikr Al-Mawt p.195 : Hâtim a dit quant à lui : " Celui qui passe à côté d'un cimetière et qui ne marque pas un moment pour réfléchir sur lui-même et faire des invocations pour les morts, s'est trahi et les a trahis aussi ".
Dans le Tafsîrd'Al-Qurtubî 8/245 : Il a été rapporté que l'un des dévots a pris un récipient afin de faire ses ablutions pour la prière de la nuit. Il introduisit son doigt dans l'anse de la chope et se mit à réfléchir jusqu'au moment du Fajr. Répondant à ceux qui lui demandèrent des explications, il dit : " En introduisant mon doigt dans l'anse du récipient, je me rappelai la Parole d'Allah (Exalté soit-Il) : " Quand, des carcans à leurs cous et avec des chaînes, ils seront traînés " (Coran 40:71). Je songeai comment allais-je enfiler le carcan, et passai toute la nuit à y réfléchir ".
L'un des Anciens passa un jour près d'un boulanger occupé avec son four. Il se mit à observer le feu du four, puis ses larmes commencèrent à glisser sur ses joues et il pleura à chaudes larmes. On lui demanda : " Mais qu'as-tu ? " Il répondit : " Je me suis rappelé l'Enfer ".
Dans le Tafsîr d'Al-Qurtubî 6/321 : Il a été rapporté qu'un bédouin chevauchait un jour son chameau quand celui-ci s'écroula inerte. Le bédouin se dégagea, puis se mit à tourner autour de la bête et à la méditer en disant : " Qu'as-tu à ne pas te relever ? " Qu'as-tu à ne pas ressusciter ? Tes membres sont au complet et tes organes sont sains, qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce qui te permettait te tenir debout ? Qu'est-ce qui t'a donné vie ? Qu'est-ce qui t'a achevé ? Qu'est-ce qui a empêché ton mouvement ? " Ensuite, il le laissa à sa place et s'en retourna en méditant sur ce chameau, tout ébahi de ce qui lest arrivé.
Telle était la conduite des Anciens. Qu'a t-on à ne pas les prendre comme exemple et comme modèles ?