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Hadith 38 : L'interdiction de la vente Hasâh...

Publié le 08/03/2020 à 17:26 par khadijamine Tags : centerblog soi sur prix chevaux jeux enfant pouvoir
Hadith 38 : L'interdiction de la vente Hasâh...

 

  • Hadith 38 : L'interdiction de la vente Hasâh et de la vente Gharar

 

Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :

 

" Le Prophète ﷺ a interdit la vente Hasâh et la vente Gharar ".

(Rapporté par Muslim 1513)

 

 

Ce hadith englobe toutes les transactions de type Gharar. Le Gharar désigne ici les transactions risquées présentant une part d'inconnu. On peut classer ces transactions dans la même catégorie que les jeux de hasard (Maysir). En effet, si le Maysir concerne évidemment les compétitions et autres paris [exception faite des paris lors de courses de chevaux, de chameau ou dans les compétitions de tir] il concerne également certaines transactions commerciales.

 

Ainsi, toute transaction commerciale où l'on risque de ne pouvoir livrer la marchandise à l'acheteur, est considérée comme Gharar. C'est le cas par exemple de la vente d'un esclave en fuite ou d'une bête qui s'est échappée. C'est également le cas de la vente d'une terre qui aurait été spoliée à son propriétaire et que ce dernier voudrait vendre à une tierce personne, à moins que cette tierce personne ne soit le spoliateur lui-même ou quelqu'un qui aurait les moyens de déposséder le spoliateur de la terre en question.

 

Le Gharar concerne également la vente de marchandise qui est due à autrui, surtout s'il s'agit de personnes qui insistent pour que leur dû leur soit remis ou qui sont dans le besoin.

 

Le Gharar englobe aussi les transactions où les caractéristiques précises de la marchandise en question ne sont pas clairement définies. C'est le cas par exemple de l'achat de tous les effets qui se trouvent dans la demeure d'untel, ou dans son magasin, ou dans un lieu particulier, alors que l'acheteur ne connaît pas le détail de la marchandise qu'il achète.

 

Est également concernée la vente appelée Hasâh qui est une forme de Gharar où le vendeur dit à l'acheteur : " Lance ce caillou où tu le désires et quelle que soit la marchandise sur laquelle le caillou tombe, elle est à toi pour tel prix ". Ou bien : " Lance ce caillou dans cette direction et l'endroit où le caillou tombera sera considéré comme la limite du terrain que je te vends pour tel prix ".

 

Sont également considérées comme Gharar les ventes dites Munâbadhah (1) et Mulâmasah (2), mais aussi le fait de vendre des bêtes encore dans le ventre de leurs mères, et autres transactions du même genre.

 

 

De par Sa sagesse, le Législateur a interdit ce type de transaction en raison des risques encourus par le vendeur et l'acheteur, et de l'inimitié qui peut naître entre eux du fait que la transaction est outrageusement en défaveur de l'un d'eux.

 

C'est pour cela que les savants ont émis comme condition à toute transaction commerciale que la marchandise et son prix soient connus et fixés. Ils ont également posé comme condition que les protagonistes de la vente soient responsables, en ce sens qu'ils doivent être pubères, sains d'esprit et doués de discernement. En effet, engager une transaction commerciale avec un enfant ou une personne dont le jugement est défectueux implique nécessairement que la transaction sera à la défaveur de ces derniers et c'est là également une forme de Gharar. Les savants ont aussi émis comme condition aux transactions commerciales que le délai de versement total ou partiel du prix, ou le délai de livraison de la marchandise dans le cas de la transaction dite de Salem (3) doit être fixé et connu. En effet, ignorer ces délais transforme la vente en une transaction de type Gharar.

 

Si l'interdiction vise le Gharar sur lequel l'acheteur et le vendeur se sont préalablement mis d'accord, elle vise à plus forte raison le Taghrîr consistant à ce que l'un des protagonistes cherche à escroquer l'autre en dissimulant un des éléments de la transaction, comme le prix, la marchandise ou une des caractéristiques de cette dernière.

 

Tous les types de tromperies font partie du Taghrîr. Les différentes formes que l'escroquerie et ses ramifications peuvent prendre sont indénombrables mais bien connu dans les milieux du négoce.

 

Le Gharar peut aussi être défini comme la vente de e qui est inexistant. C'est le cas de la vente d'une bête qui est encore dans le ventre de sa mère, ou la vente des fruits d'un arbre pour plusieurs années à venir, ou la vente de ce que l'on ne peut livrer tel un esclave en fuite, ou la vente d'un produit dont l'existence, le genre ou les caractéristiques sont inconnus.

 

 

 

(1) Vente qui consiste à ce que le vendeur demande à l'acheteur de fermer les yeux et de toucher une marchandise au hasard. Quelle que soit la marchandise touchée, elle lui sera vendue pour le prix préalablement fixé d'un commun accord.

(2) Vente qui consiste à ce que le vendeur ferme les yeux et choisisse une marchandise au hasard qu'il lance ensuite à l'acheteur qui devra alors en payer le prix déjà fixé d'un commun accord.

(3) Vente qui consiste à payer, lors de la transaction, un produit clairement défini à un prix fixé d'un commun accord, sachant que le produit en question ne sera livré qu'à une date ultérieure clairement définie également. La somme est donc versée le jour de la transaction, mais le produit n'est livré qu'à la date ultérieure fixée.