Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
04.10.2025
34927 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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Le deuxième genre de cœur est le contraire du précédent, à savoir le cœur mort, sans vie. C'est un cœur qui ne connaît pas vraiment son Seigneur et ne L'adore pas conformément à Son ordre et à ce qu'Il aime et agrée. Il se range en permanence du côté de ses désirs concupiscents et de ses plaisirs, même si ceux-ci comportent ce qui suscite le courroux et la colère de son Seigneur. L'essentiel pour lui est d'obtenir ce qu'il désire et satisfait ses caprices. Il ne se soucie guère après cela, si son Seigneur est satisfait de lui ou courroucé contre lui. Il voue son adoration à autre chose qu'Allah en l'aimant, en la craignant, en plaçant son espoir en elle, en étant satisfait d'elle, en se courrouçant à cause d'elle, en la vénérant et en se soumettant à elle.
Quand il aime, quand il déteste, quand il donne ou quand il s'abstient de donner, il le fait parce que c'est sa passion qui lui a dicté de le faire. Ce qui compte pour lui et ce qu'il aime le plus, c'est sa passion, et non la satisfaction de son Maître. La passion est son imam, le désir concupiscent est son chef, l'ignorance est son guide et l'indifférence est sa monture. Il est hanté par le souci de réaliser ses intérêts mondains et noyé dans l'ivresse de la passion et de l'amour de cette vie éphémère. Il reçoit de loin des appels vers Allah et la demeure ultime, mais il ne répond pas à ces appels et suit tout Diable rebelle. Quand il est courroucé ou satisfait, c'est toujours à cause de ce bas monde. La passion ne le laisse entendre et ne le laisse voir que ce qui est faux.
Ces deux vers dits sur Laylâ (*) illustrent bien ce qu'il éprouve pour ce bas monde :
Il est l'ennemi de quiconque contre qui elle manifeste son inimitié et en paix avec ses alliés,
Et quand Laylâ agrée quelqu'un, il l'aime et l'agréé.
Fréquenter celui qui possède un tel cœur, c'est fréquenter la peste ; vivre avec lui, c'est vivre avec le poison et lui tenir compagnie, c'est courir à sa perte.
(*) L'histoire d'amour de Qays et Laylâ est très connue dans la littérature arabe.
Il y a bien longtemps, le beau Qays, fils d’une illustre famille de Bédouins, tombe éperdument amoureux de sa cousine Laylâ. Le jeune homme est poète et ne peut s’empêcher de chanter son amour à tous les vents. Il exprime sans retenue son souhait d’épouser la belle Laylâ. Mais chez les Bédouins, il est de tradition que ce soit les pères qui règlent les mariages. Le désir crié par Qays est une ombre sur leur autorité et ceux-ci refusent donc cette union. Il se sert de ses poèmes comme d’une arme contre le pouvoir. La famille de Laylâ obtient alors du calife la permission de tuer l’arrogant amoureux. Le calife fait venir Laylâ pour voir une si grande beauté. Il découvre avec surprise qu’il s’agit d’une jeune femme plutôt maigre, au teint brûlé par le soleil. Il décide alors de faire venir Qays et l’interroge : " Pourquoi aimes-tu cette femme qui n’a rien d’extraordinaire ? Elle est moins belle que la moins belle de mes femmes ". Et Qays répond : " C’est parce que vous n’avez pas mes yeux. Je vois sa beauté et mon amour pour elle est infini ". La famille de Qays demanda Laylâ en mariage contre cinquante chamelles. Mais le père de Laylâ refuse. Qays perd la raison. Son père l’emmène à La Mecque pour qu’il retrouve ses esprits, mais le jeune homme entend une voix qui lui crie sans cesse le prénom de son amour. Son obsession est telle qu’on l’appelle alors " le majnoun (le fou) de Laylâ ". Un jour que Majnoun est tranquillement chez lui, rêvant à son amour, un ami vient le prévenir que Laylâ est devant sa porte. Le poète fou a pour seule réponse : " Dis-lui de passer son chemin car Laylâ m’empêcherait un instant de penser à l’amour de Laylâ .Quelque temps plus tard, Laylâ se maria et quitta la région. Majnoun partit vivre dans le désert avec les animaux sauvages. Certains prétendirent l’avoir vu manger de l’herbe avec les gazelles. "Un jour, on découvrit son corps inanimé et sans vie dans le désert, avec contre lui un ultime poème dédié à son amour ".