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Cheikh Rabi Ibn Hâdi Al-Madkhali (qu'Allah le préserve) a dit :

Ainsi, cette femme Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) mère des croyants et épouse du plus noble des êtres humains, aussi fille de Abû Bakr le véridique, son mérite sur les autres femmes est comme le mérite du tharid (plat le plus apprécié des arabes) sur toutes les autres nourritures. Le Prophète ﷺ ne lui a pas permis d'aller sans mahram de la Mecque à Tan’im qui ne fait pas plus de 4 miles de distance de la Mecque, également son départ avec son frère pour Tan'im s'est fait de nuit, elle portait un khimar qui couvre la tête et lorsqu'elle découvrait son khimar son frère la frappait en faisant mine de frapper sa monture.

An-Nawawî (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit au sujet de la parole de Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) : " Il frappait mon pied volontairement à l’image de celui qui frappe sa monture ".

Le sens est qu'il frappait son pied avec un fouet ou un bâton ou autre que cela lorsqu'elle découvrait son khimar faisant paraître par là son cou et tout ceci par jalousie pour elle, elle lui disait alors : " Est-ce que tu vois quelqu’un ? " C’est à dire : nous sommes dans un endroit vide, il n"y a aucun étranger pour que je me cache de lui.

Certes, ceci est un voyage court et la situation était extrêmement sécuritaire et stable à l"époque du Messager ﷺ aussi ils vivaient dans une société peuplée par les Compagnons qui sont les meilleurs de cette communauté, regarde la raison de Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) ainsi que son indulgence et comment elle a excusé son frère qui l'a frappé par jalousie pour elle.

Les femmes qui revendiquent les droits des femmes ne vont-elles pas prendre comme exemple cette grande femme compagnon (sahabiya) dans sa science , sa perfection et sa pratique de l'Islam, parmi lesquelles les règles du voyage et du hijab ? Et ne vont-elles pas prendre comme exemple les femmes compagnons (les sahabiyates) dans toutes les affaires de la vie ? Je jure par Allah que si les femmes s'en tenaient à cette obligation alors la communauté n'aurait pas entendu ces voix (qui appellent à l'émancipation de la femme et autres) et elle n'aurait pas vue ces réunions et assemblées (qui cautionnent cette émancipation).

Source : Les droits et les devoirs de l’homme et la femme dans l’Islam p.46-47