Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
02.10.2025
34914 articles
choukran sœur pour la réponse, j’en suis satisfait de bien comprendre
Par hamidou, le 24.09.2025
veuillez relire votre dernière question avant d'envoyer votre message. voici réponses :
une femme mariée qui
Par khadijamine, le 24.09.2025
question : en fin de texte, allah parle de « « et nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs »
Par hamidou, le 24.09.2025
choujran soeur
Par hamidou, le 15.09.2025
alaykoum salam mon frère
la suite est à venir dans ce chapitre. donc patience. http://khadija mine.centerblo
Par khadijamine, le 15.09.2025
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La naissance
Le Maître des Envoyés ﷺ naquit dans le vallon des Beni Hâshim à la Mecque un lundi matin, le neuvième jour du mois de Rabî' Al-Awwal, au cours de l'année de l'Éléphant, qui était également la quarantième année du règne de Chosrœs I [Anocharvan]. Cela correspond au vingt ou vingt deux avril de l'an 571, selon ce qu'établirent le grand savant Muhammad Sulaymân Al-Mansûrfûrî et le savant investigateur et l'astronome Mahmûd Pasha.
Ibn Sa'd a rapporté que la mère de Muhammad ﷺ a dit : " Lorsqu'il naquit, une lumière jaillit de moi et éclaira les palais de Syrie ". L'imam Ahmad a rapporté d'après Al-Irbad Ibn Sâriya des propos similaires.
L'imam Ahmad a également rapporté que des signes précurseurs de la mission apostolique de Muhammad ont accompagné sa naissance : quatorze tours du palais de Chosrœs I se renversèrent, le feu des Mages s'éteignit et quelques églises s'effondrèrent près du lac Sâwa qui se tarit. Mais si Al-Bayhaqî a relaté ces évènements, Muhammad Al-Ghazâlî les conteste.
Dès la naissance de Muhammad ﷺ sa mère fit porter la bonne nouvelle à Abd Al-Muttalib, grand-père du Prophète ﷺ. Ce dernier s'en réjouit et prenant le nouveau-né, il l'introduisit dans la Ka'ba où il pria Allah et Le remercia. Abd Al-Muttalib l'appela Muhammad, nom qui était à cette époque, peu courant chez les Arabes. Au septième jour, il le circoncit conformément à la coutume des Arabes.
La première femme qui l'allaita en dehors de sa mère fut Thuwwayba, une esclave d'Abû Lahab. Elle avait déjà allaité Hamza Ibn Abd Al-Muttalib et après lui Abû Salama Ibn Abd Al-Asad Al-Makhzûmî.
Chez les Beni Sa'd
Les Arabes citadins avaient l'habitude de donner leurs enfants en nourrice en dehors de la Mecque pour qu'ils puissent grandir dans les étendues désertiques illimitées et saines, se forger un corps robuste et acquérir la maîtrise de l'Arabe. Le Prophète ﷺ fut confié à Halîma fille d'Abû Dhu'ayb de la tribu des Beni Sa'd Ibn Bakr. Son mari, Al-Hârith Ibn Al-Uzzâ, surnommé Abû Kabsha était de la même tribu.
Muhammad ﷺ eut plusieurs frères et sœur de lait, Abd Allah Ibn Al-Hârith, Anîsa Bent Al-Hârith, Hudhâfa ou Judhâma fille d'Al-Hârith, plus connue sous le surnom d'Ash-Shaymâ. Halîma était également la nourrice du cousin du Prophète ﷺ, Abû Sufyâb Ibn Al-Hârith Ibn Abd Al-Muttalib, Hamza Ibn Abd Al-Muttalib, oncle du Prophète ﷺ, avait lui aussi une nourrice au sein des Beni Sa'd. Se trouvant un jour chez Halîma, celle-ci donna le sein à Muhammmad ﷺ, ainsi Hamza et le Prophète ﷺ sont frères de lait du côté de Thuwwayba et de Halîma.
Muhammad ﷺ était un enfant béni et Halîma fut témoin des manifestations de la bénédiction dont il était porteur.
Ibn Ishâq a rapporté que Halîma, accompagnée de son mari et de son bébé qu'elle allaitait, sortit de son village, de même que d'autres femmes de son clan, en quête de nouveau-nés à allaiter. Elle dit : " C'était une année de sécheresse et de famine et nous n'avions rien à manger. Je montais une ânesse d'une blancheur éclatante. Nous avions également avec nous une vieille chamelle dont nous n'avions, par Allah, pu obtenir la moindre goutte de lait. Nous ne pouvions pas fermer l'œil de la nuit tellement notre enfant pleurait de faim. Je n'avais pas assez de lait pour calmer sa faim et la chamelle ne donnait aucune goutte de lait. Nous priions constamment pour avoir de la pluie qui apporterait avec elle le soulagement. Arrivées à la Mecque, les femmes cherchèrent des enfants à allaiter. Aucune de nous ne voulut prendre l'Envoyé d'Allah ﷺ car il était orphelin ; nous espérions la récompense du père de l'enfant. Nous disions : " Que faire d'un orphelin ! Que pourrions-nous recevoir de sa mère et de son grand-père ? " Toutes les femmes purent prendre un nourrisson hormis moi. Lorsque nous fûmes sur le point de repartir, je dis à mon mari : " Par Allah, je n'aimerais pas revenir avec mes compagnes sans avoir moi-même trouvé un nourrisson. Je prendrai l'orphelin ". Il dit : " Ne crains rien. Prends-le, plaise à Allah qu'il soit pour nous une source de bénédiction ". Donc je retournai le chercher parce qu'il ne restait que lui. Lorsque je fus revenue auprès des autres je lui ai donné le sein et, à ma grande surprise, j'ai eu assez de lait pour le nourrir.
L'enfant ainsi que son frère burent jusqu'à satiété, puis s'abandonnèrent au sommeil alors que mon bébé ne pouvait avant cela dormir. Mon mari se leva pour traire la chamelle et, à son grand étonnement, elle nous procura beaucoup de lait. Ainsi, avons-nous pu boire jusqu'à ne plus ressentir la soif et nous passâmes une bonne nuit. Le lendemain matin, mon mari me dit : " Par Allah, sais-tu, ô Halîma, que tu as recueilli un enfant béni ". Je répondis : " Par Allah, je l'espère ". Montée sur mon ânesse avec Muhammad, nous poursuivîmes alors notre route, et l'ânesse dépassait tous les autres ânes qui avaient du mal à suivre son allure au point de mes compagnes dirent : " Ô fille de Dhu'ayb, malheur à toi ! Attends-nous. N'est-ce pas là l'ânesse que tu avais à l'aller ? " Je leur dis : " Oui, par Allah, c'est celle-là même ! " Elles s'exclamèrent : " Par Allah ! Son affaire est importante ". Nous revînmes chez nous. Les terres des Beni Sa'd étaient les plus arides que je connaisse. Pourtant, nos brebis rentraient le soir, bien repues et pleines de lait. Nous les trayions et buvions leur lait. Nos voisins, dont les troupeaux ne produisaient rien, disaient à leurs bergers : " Malheur à vous ! Conduisez le troupeau là même où le berger de la fille d'Abû Dhu'ayb fait paître le sien ". Mais c'était peine perdue. Nous continuâmes à vivre ainsi dans le bien qu'Allah nous prodiguait jusqu'au jour où j'ai sevré Muhammad. Il avait deux ans. Il grandissait mieux que les autres enfants au point d'acquérir une belle corpulence une fois ses deux ans révolus. Nous le ramenâmes à sa mère, alors que nous voulions tellement le garder parmi nous à cause des bénédictions qui se répandaient sur nous. Nous insistâmes auprès de sa mère : " Laisse-le chez moi, dis-je jusqu'à ce qu'il devienne robuste, je crains pour lui la peste de la Mecque ". Et nous finîmes par avoir gain de cause.
Le Prophète ﷺ resta ainsi chez les Beni Sa'd jusqu'à ce qu'il eut atteint l'âge de quatre ou cinq ans. C'est vers cet âge, comme il est rapporté dans le Sahîh de Muslim, d'après Anas (qu'Allah soit satisfait de lui), qu'eut lieu l'évènement de l'ouverture de la poitrine de Muhammad ﷺ. Alors que le Prophète ﷺ jouait avec ses pairs, l'Ange Jibrîl [Gabriel] se saisit de lui, ouvrit sa poitrine et retirant de son cœur un caillot de sang il dit : " Cela représente l'emprise de Satan [Iblîs] sur toi ". Puis il lava le cœur avec de l'eau de Zamzam dans un récipient en or, le replaça dans la poitrine et remit tout en ordre. Des enfants virent prévenir Halîma en disant : " On a tué Muhammad ". Ils retournèrent alors précipitamment auprès de lui et le trouvèrent en bonne santé ; seul son visage était très pâle.