Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "khadijamine" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


A propos du blog

Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

Statistiques

Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 23.11.2025
35255 articles


Derniers commentaires

pdf surmonte la dunya: cœur pur et âme bienveillante qui traverse cette vie gratuit par is. miraj ⇒ https://li
Par khadijamine, le 22.11.2025

salam sœur est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ? merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025

17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025

assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025

bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025

Voir plus

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Hadiths du Jour (2742)
· A Méditer (1691)
· Sahîh Al-Bukhârî & Muslim (1650)
· Hadiths de Bukhâri & Muslim (1069)
· DIVERS SUJETS & Auteurs (1601)
· Rappel à mes frères et soeurs (933)
· Prières - Invocations - Exhortations (426)
· Le Jeûne du RAMADAN (628)
· Citations & Proverbes (529)
· Ainsi étaient nos Pieux Prédécesseurs (1106)

Articles les plus lus

· Le Lapin et le Lion
· Écouter de la musique pendant le mois de Ramadan
· Celui qui répète en se levant et en se couchant
· Les Effets de La Ilaha Illallah
· Les signes précurseurs de la venue du Dajjâl

· Le rappel se fait en public lorsque le péché...
· Comment chasser les djinns de la maison ?
· Réponse à devinette
· L'invocation qui est exaucé tout les jours
· Les Qualités de l'épouse vertueuse
· Exégèse de la sourate 19 des versets 71-72
· Les grandes ablutions chez la femme musulmane
· Médecins pratiquant la circoncision selon l’islam
· Conseils d'une mère à sa fille à la veille de ses noces
· La demande de pardon " Astaghfiroullâh "

Voir plus 

Thèmes

center centerblog sur moi homme amis vie argent chez enfants femme fille femmes femme

Rechercher

La prédication ouverte 4/10

Publié le 23/01/2024 à 14:13 par khadijamine Tags : centerblog sur moi homme amis vie argent chez enfants femme fille femmes
La prédication ouverte 4/10

Les persécutions   2/3

 

Utba Ibn Abî Mu'ayt assista un jour dans une assemblée à un prêche sur l'Islam prononcé par le Prophète . Un ami intime à lui, Ubayy Ibn Khalaf, apprit cela. Il ne pouvait pas tolérer un pareil acte, aussi fit-il des reproches à Utba et lui ordonna de cracher sur le visage du Prophète , ce qu'il accomplit sans ressentir de honte. Ubayy ne ratait jamais une occasion de nuire au Messager , par tous les moyens possibles et imaginables. Une fois, il écrasa de vieux os décomposés et les souffla en direction du visage du Prophète .

 

Al-Akhnas Ibn Shurayq Ath-Thaqafî ne cessait d'injurier et de discréditer le Prophète ﷺ. Concernant ce mécréant, le Noble Coran a énuméré neuf traits de caractères abominables dont il faisait preuve :

 

" N'obéis à aucun être ne faisant que jurer et n'inspirant que méprise, mauvaise langue et rapporteur. Se refusant à toute œuvre de bien et en empêchant les autres, agressif et pécheur, butor après cela, portant tous les signes du mal et s'attribuant de fausses origines ".

(Coran 68:10-13)

 

 

Abû Jahl venait parfois écouter l'Envoyé d'Allah ﷺ lire le Coran, mais refusait de croire en lui, de se montrer courtois ou de craindre Allah. Au contraire, il faisait du mal au Prophète ﷺ et détournait les gens de la voie d'Allah, arrogant et satisfait de son comportement comme s'il ne faisait aucun mal. C'est à son sujet qu'Allah révéla :

 

" Il n'a pas cru et il n'a pas prié ! "

(Coran 75:31)

 

 

De plus, il empêchait le Prophète ﷺ de prier dans le Sanctuaire Sacré. Un jour, alors que le Messager d'Allah ﷺ priait près de la Ka'ba, il s'avança vers lui menaçant et proférant des injures. Le Prophète ﷺ le réprimanda sévèrement et Abû Jahl lui rétorqua en guise de défi qu'il appartenait au clan le plus puissant de la Mecque. Allah révéla alors :

 

" Qu'il appelle alors les gens de son cercle ! "

(Coran 96:17)

 

 

Dans une autre version, le Prophète ﷺ saisit Abû Jahl à la gorge, le secoua énergiquement en disant :

 

" Malédiction sur toi et malédiction ! Puis malédiction sur toi et malédiction ! "

(Coran 75:34-35)

 

 

Il dit alors : " Ô Muhammad, tu me menaces ! Par Allah ! Ni toi, ni Ton Seigneur ne pouvez quoi que ce soit contre moi. Car je suis l'homme le plus puissant qu'ait connu la Mecque ".

 

En dépit de ces reproches, Abû Jahl n'est jamais revenu à la raison, il s'enfonça, au contraire, encore davantage dans la perfidie. Muslim rapporte dans son Sahîh, d'après Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) qu'Abû Jahl dit aux Qurayshites : " Muhammad continue t-il à marcher tout doucement au milieu de vous ? " Ils dirent : " Oui ". Il dit alors : " Par Al-Lât et Al-Uzzâ ! Dès que je le verrai, j'écraserai son cou avec mon pied et je lui jetterai du sable au visage ". Et à peine se mit-il en marche en vue d'accomplir cet ignoble acte qu'on le vit revenir en arrière en cherchant à se protéger à l'aide de ses mains (comme si quelque chose d'horrible le poursuivait). Ses amis lui demandèrent les raisons de cette retraite. Il dit : " J'ai aperçu comme un fossé de feu ardent, s'interposer entre moi et lui et des ailes qui battaient ". Plus tard, le Messager d'Allah ﷺ commenta cet incident en disant : " S'il s'était avancé, les Anges lui auraient arraché les membres les uns après les autres ".

 

Tel était donc le traitement dégradant qui fut infligé au Prophète  ﷺ, le grand homme, infiniment respecté par ses compatriotes et protégé par son oncle influent Abû Tâlib. S'il en fut ainsi pour Muhammad ﷺ, que dire alors de ses adeptes surtout les plus faibles d'entre eux qui n'avaient pas de clan pour les défendre ?

 

Les différentes tribus firent goûter à leurs membres ayant adhéré à la nouvelle foi, différentes sortes de supplices ; quant à ceux des Musulmans qui étaient faibles et sans protection aucune, les seigneurs de la Mecque, ainsi que les personnes les plus méprisables les soumettaient à une torture insoutenable.

 

Toutes les fois qu'Abû Jahl entendait parler de la conversion d'un homme d'ascendance noble et jouissant de la protection de son clan, il le réprimandait et le menaçait de ruiner son négoce ou de flétrir sa réputation et si le nouveau converti était socialement faible, il le frappait rudement et dressait contre lui les gens.

 

 

Les persécutions   3/3  

 

L'oncle de Uthmân Ibn Affân avait pour habitude de couvrir ce dernier d'une natte composée de feuilles de palmiers qu'il enfumait. Quand la mère de Mus'ab Ibn Umayr apprit la conversion de son fils, elle le priva de nourriture et le chassa de chez elle. Ce brutal changement de condition de vie provoqua le dessèchement de sa peau ainsi qu'une grave dégradation de son aspect physique.

 

Bilâl, l'esclave d'Umayya Ibn Khalaf Al-Jumahî, fut sévèrement battu par son maître dès que celui-ci apprit sa conversion à l'Islam. Parfois, on attachait une corde à son cou et des enfants le tiraient dans les rues et même à travers les collines de la Mecque. On le soumettait également quelque fois à une privation prolongée de nourriture et d'eau ; d'autres fois, il était attaché à l'heure méridienne, sur le sol brûlant de la vallée de la Mecque, en position allongée et de lourdes pierres étaient posées sur lui. D'autres abominations lui furent aussi infligées afin d'essayer de lui faire renier sa foi nouvelle. Tout cela se révéla vain, et il persista dans sa croyance en l'Unicité d'Allah, ne cessant de répéter : " Unique, Unique ! " Il en fut ainsi jusqu'au jour où, passant auprès de lui, Abû Bakr proposa à Umayya Ibn Khalaf de lui donner un esclave noir en échange de Bilâl. On dit aussi qu'Abû Bakr (qu'Allah soit satisfait de lui) le racheta moyennant une somme d'argent et l'affranchit.

 

Ammâr Ibn Yâsir était un confédéré des Beni Makhzûm, qui avec son père et sa mère, adopta l'Islam dès le début de la Prédication. Les associants, notamment Abû Jahl, les emmenaient à l'heure où le sol devenait brûlant, dans la vallée de la Mecque et les y laissaient. Le Prophète ﷺ fut profondément émou par les atrocités qui accablaient cette famille ; il ne cessa de les réconforter par ces paroles : " Soyez fermes, votre lieu de repos au Paradis vous attend ". Yâsir, le père de Ammâr, mourut suite à ces épreuves. Sumayya, sa mère fut poignardée au cœur par Abû Jahl et mérita ainsi le titre de première femme martyre de l'Islam. Ammâr lui-même, fut constamment soumis à diverses tortures afin de le forcer à insulter Muhammad ﷺ ou à louer Al-Lât et Al-Uzzâ. Sous la contrainte, il finit par satisfaire l'attente des négateurs, sans toutefois renier sa foi. Il vint alors trouver le Prophète ﷺ pour s'excuser de son comportement. Allah révéla à la suite de cela le verset suivant :

 

" Celui qui a renié Allah après y avoir cru sauf celui qui y a été contraint tandis que son cœur est plein de sincérité de la foi ".

(Coran 16:106)

 

 

Les négateurs attachaient une corde au pied d'un confédéré des Beni Abd Ad(Dâr, Abû Fakîha, de son vrai nom Aflah, puis le traînaient à travers les rues de la Mecque.

 

Khabbâb Ibn Al-Aratt, confédéré d'Umm Anmâr fille de Sibâ Al-Khuzâ'iyya, constituait aussi une proie facile pour la répression et à maintes occasions, il fut victime d'outrages similaires à ceux déjà cités auparavant. Les polythéistes Mecquois le tenaient par les cheveux et lui tordaient le cou et ils l'allongeaient aussi sur des charbons ardents et posaient une grosse pierre sur sa poitrine afin de l'empêcher de se relever.

 

Des femmes esclaves comme Zinnîra, An-Nahdiyya et sa fille, Umm Ubays qui avaient adhéré à l'Islam avaient droit aux mêmes genres de châtiment. Ainsi, Umar Ibn Al-Khattâb, encore associant, frappait une esclave des Beni Mu'ammil [une branche des Beni Adiyy] ne la laissant que lorsque l'ennui le gagnait.

 

Abû Bakr, qui était un musulman aisé, racheta la liberté de ces femmes esclaves, tout comme il le fit pour Bilâl et Âmir Ibn Fuhayra.

 

Certains musulmans qui jouissaient d'un bon statut social étaient enveloppés dans des peaux de chameaux rugueuses et couchés sur le dos dans la chaleur suffocante, tandis que d'autres étaient placés dans des armures, et jetés sur des pierres brûlantes.

 

La liste des Compagnons, qui furent torturés est trop longue, car toutes les fois que les associants apprenaient la conversion d'une personne, ils s'attaquaient à elle et lui causaient du tort.