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Le troisième fils : Le mathématicien 1/3

Publié le 01/03/2024 à 11:45 par khadijamine Tags : sur base amour belle fille
Le troisième fils : Le mathématicien  1/3

 

Plus important encore que les progrès et les découvertes des savants Arabes à partir de leurs observations astronomiques, plus important encore que leurs inventions dans les domaines de la physique et de la technique fut le développement des outils intellectuels dont ils se dotèrent avant de les transmettre à l'Occident. Sans compter que ces outils furent à l'origine de leurs réalisations en matière de physique comme en technique pure.

 

 

A l'opposé de Romains qui n'aboutirent qu'à des résultats insignifiants, les Arabes étaient devenus des maîtres mathématiciens. D'autre part, tandis que les Grecs se consacraient surtout à la géométrie, au point même de revêtir leur algèbre d'une forme géométrique, que les Indiens de leur côté, exclusivement doués pour le calcul, allaient en purs arithméticiens jusqu'à traiter par l'arithmétique la trigonométrie des Grecs, les Arabes, eux semblent avoir allié le sens des quantités numériques à celui des quantités géométriques. C'était là un don que le plus jeune des Beni Musa, Hassan, possédait à un extrême degré. Grâce à cette aptitude particulière, les Arabes furent à même non seulement de créer de nouvelles branches dans le domaine scientifique, mais aussi d'en développer d'autres jusqu'à un point de maturité jamais encore atteint, ni par les Grecs, ni par les Indiens. "Voilà pourquoi ce sont les Arabes, et non les Grecs, qui furent les professeurs de mathématiques de notre Renaissance ".

 

 

Pour assumer ce rôle, les chiffres Indiens leur furent d'un grand secours.

 

 

Sans doute les Arabes avaient-ils eu beaucoup de chance de les connaître dès leVIIIe siècle, mais ils avaient eu aussi l'intelligence, mesurant l'utilité pratique de ces petites figures qui ornaient le présent apporté par Kankah au Calife Al-Mansur, de ne pas les laisser de côté sous le prétexte qu'il ne s'agissait là que d'une curiosité exotique. A Alexandrie et dans les écoles Syriennes, où on les connaissait depuis longtemps, ces signes n'avaient pas provoqué la moindre réaction.

 

 

Mais les Arabes avaient un tel sens des mathématiques que, saisissant immédiatement ce que ces chiffres allaient leur permettre d'entreprendre - et c'était bien là l'essentiel -, ils apprirent sans peine à s'en servir. C'est ainsi qu'entre les mains des Arabes ces chiffres devinrent sous peu un outil d'une immense efficacité.

 

 

Chacune de leurs constructions, chacune de leurs études astronomiques ou physiques était à base d'arithmétique. Or, les Arabes avaient une passion pour tout ce qui relevait du calcul. Bien des ébauches d'instruments astronomiques qui ne furent jamais menées à leur terme sont nées, moins de l'intention de fabriquer un outil utile que du plaisir de résoudre des problèmes de calcul. Leur amour pour " la plus belle des disciplines " conduisit, en effet, les Arabes à résoudre des problèmes d'arithmétique que les plus grands mathématiciens de l'Antiquité eussent tenus pour insolubles.

 

 

Voilà qui peut paraître stupéfiant. Car " arithmétique " est un mot Grec. Il signifie : plaisir à manier les nombres. Mais pour les Grecs, d'esprit spéculatif, le commerce avec les nombres était en quelque sorte un luxe intellectuel. Fille éclairée de la mystique des nombres, leur arithmétique était axée sur la théorie et la symbolique des nombres. Elle s'intéressait aux nombres pairs et impairs, amiables et parfaits, aux suites et aux combinaisons de nombres, mais non au calcul pratique, celui auquel le commerçant a recours dans ses tractations. L'arithmétique pratique relevait pour eux d'un domaine qu'ils n'exploitèrent que fort peu et tardivement, celui de la logistique.

 

 

Elle était par contre la science préférée des Indiens. Ce peuple si doué pour le calcul avait obtenu des résultats remarquables en la matière. Mais quels étaient-ils ? Et quel intérêt pratique présentaient-ils ? Les Indiens ne s'étaient pas contentés - comme certains autres peuples dont les Arabes - de couler leur religion et leur philosophie dans un moule poétique. Ils avaient également formulé leur astronomie, voire leur mathématique, en un langage accessible aux seuls initiés : des vers mystérieux et obscurs.

 

 

Seule l'intelligence lucide et pénétrante des Musulmans sut conférer à ce joyau une transparence cristalline. Al-Khuwârizmî fut le premier à systématiser l'arithmétique aussi bien pour l'usage pratique quotidien que pour la science pure. Avec ce que les savants Arabes, les Persans en particulier, ajoutèrent à son œuvre au cours des siècles suivants, celle-ci devint le fondement de l'arithmétique Occidentale dont Al-Khuwârizmî est ainsi l'aïeul.