Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
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Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
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Les traductionsde De Motu Stellarum ou De Scientia Stellarum d'Al-Battani, ouvrage prôné tant par ses compatriotes que par les érudits d'Occident, introduisirent le terme " sinus " dans le vocabulaire mathématique de tous les peuples. Encore un mot Arabe travesti. C'est la traduction en Latin de dchaib qui signifie " pli ". A la place des cordes d'arc du quadrilatère sphérique, les Arabes employèrent le sinus des côtés et des angles du triangle sphérique. A la place des cordes d'arc du quadrilatère sphérique, les Arabes employèrent le sinus des côtés et des angles du triangle sphérique. Ils déterminèrent les fonctions cosinus, tangente et cotangente et dressèrent des tables des sinus et tangentes. Le Persan Abû Wafâ poursuit l'œuvre entreprise par Al-Battani et inventa pour les tables de sinus de nouveaux procédés de calcul qui lui permirent de calculer les fractions décimales jusqu'au millième. Ce fut encore un Persan, Nasîr Ad-Dîn At-Tûsî,ministre des Finances de Houlagou, qui perfectionna la trigonométrie jusqu'à un niveau que l'Occident mit des siècles à atteindre, puis à dépasser.
Et ce fut de nouveau le même processus que pour l'algèbre : les grandes réalisations des Persans, qui donnèrent aux créations Arabes leur forme définitive, demeurèrent à l'intérieur des frontières du monde Arabe sans pénétrer en Occident. Ce dernier se fonda donc, non sur leurs ouvrages, mais essentiellement sur ceux de leurs devanciers et instigateurs.
C'est également aux astronomes Arabes que l'Occident doit le calcul sexagésimal et la division du cercle en soixante degrés. Le calcul sexagésimal encore imparfait des Babyloniens, que les Grecs avaient incorporé au calcul décimal, fut mené à son point de perfection par les Arabes et devint grâce à eux le " calcul des astronomes ".
Sept cents ans déjà avant qu'un Anglais et un Allemand ne créassent le calcul différentiel, des savants Arabes en avaient étudié les problèmes fondamentaux : d'une part Ibn Sina (980-1037), aussi éminent médecin que philosophe et l'un des plus grands génies Arabes, qui, sous le nom d'Avicenne, fut l'un des maîtres les plus influents de la scolastique et d'autre part, le théologien orthodoxe Al-Ghazali Al-Tusi Al-Nisaburi (1053-1111), connu sous le nom d'Al-Gazel. Tous deux d'ailleurs d'origine Persane, Ibn Sina, qui dès l'âge de 10 ans avait appris le calcul Indien chez un marchand de charbon, fut également un mathématicien et un astronome aux réalisations aussi diverses que fructueuses. Il enrichit toutes les branches des sciences naturelles d'éléments nouveaux " dont personne avant lui ne s'était encore avisé ". Il examina les problèmes des grandeurs infiniment petites aussi bien dans le domaine religieux que dans celui de la physique et des mathématiques, problèmes qui, au XVII e siècle, menèrent à la découverte par Newton et Leibniz du calcul infinitésimal.
Al-Fârâbi (870-950), considéré comme " le plus grand maître après Aristote ", était un philosophe et un mathématicien hors de pair doublé d'un excellent musicien. Il était connu pur l'ingéniosité qu'il déployait au cours de ses controverses avec les érudits de la cour de Damas, controverses dont il sortait immanquablement vainqueur, ceci à la plus grande joie du sultan et de la haute société. Ses compositions musicales pour le cañun, une harpe de son invention, le rendirent également célèbre. Elles lui servaient à apaiser les esprits de ses adversaires échauffés par la discussion et à rendre des forces aux auditeurs exténués. Ses études sur la théorie musicale, les accords et les intervalles le conduisirent à un cheveu de la découverte du logarithme, préfigurée dans ses Éléments des arts musicaux. Il est peu vraisemblable cependant que la préfiguration d'Al-Fârâbi, pas plus d'ailleurs que la théorie d'Avicenne sur les grandeurs infiniment petites, ait inspiré directement les savants de l'Occident qui, des siècles plus tard, approfondirent ces domaines et en exprimèrent valablement les données.
Mais même si toutes les étincelles du génie Arabe ne provoquèrent pas d'embrasement, la lumière qu'elles répandirent en Occident n'en fut pas moins considérable. C'est par le truchement des Arabes que l'Europe prit connaissance des ouvrages les plus importants des Anciens. Grâce à leurs traductions de manuscrits Grecs, à leurs commentaires et à leurs propres écrits, les Arabes attisèrent en Europe un esprit de recherche scientifique qui ne demandait qu'à être éveillé et nourri. En transmettant à l'Occident leur numération, leurs instruments perfectionnés, leur arithmétique, leur algèbre, leur trigonométrie sphérique et leur optique enfin, les Arabes l'ont mis en mesure d'assumer à son tour, grâce aux découvertes et inventions de ses fils, son rôle de guide dans le domaine scientifique.
Source : Le Soleil d'Allah brille sur l'Occident p.102-107 de Sigrid Hunke