Histoire Croyance Islamique Al-Jâmi

Avant de discuter de la secte Al-Ash’ariya exige que nous parlions avant tout de la personne de Abd Al-Hasan Al-Ash’ari. Pour cela nous disons : Abd Al-Hasan vivait en Iraq. Il grandit dans la maison d’un imam Mu’tazili, Muhammad Ibn Abd Al-Wahab Al-Al-Jaba'i connu sous le nom de Abû Alî Al-Jaba'i, qui était l'époux de sa mère. Il étudia sous celui-ci et fut son élève rapproché durant plusieurs années, comme cela est expliqué dans les livres d’histoires et de biographies, jusqu’à ce qu’il devienne lui-même un Imam dans la secte des Mu’tazilas.

Il étudia sous la direction de celui-ci et fut son proche élève durant plusieurs années, comme cela est expliqué dans les livres d'histoires et de biographies, jusqu'à ce qu'il devienne lui-même un imam dans la secte des Mu'tazilas.

Il a eu des débats avec son cheikh dans plusieurs questions de ‘Ilm Al-Kalam et il a divergé avec celui-ci sur plusieurs de ces questions ; comme l’idée qu’il était obligatoire pour Allah de faire ce qui est le plus bénéfique pour les créatures, ainsi que beaucoup d’autres questions. La fausseté de la secte des Mu’tazila était devenue clairement apparente pour lui, ainsi il abandonna cette secte.

Après une longue réflexion et une observation attentive, il adopta la voie de Abû Muhammad Abd Allah Ibn Sa'îd Al-Kulab, car en quelque sorte, il la considérait meilleure que la voie des Mu'tazilas. Car Ibn Kulab reconnaissait certains des attributs d'Allah (les attributs établis par une méthode rationnelle) et il considérait que rien l ne considérait rien comme étant obligatoire pour Allah. Abd Al-Hasan suivit cette voie et adopta cette ‘Aqida dans le sujet des Noms et des Attributs d’Allah et dans le sujet de la prédestination (Al-Qadar). Il a déclaré que la raison n’affirmait pas et n’obligeait pas de connaissances avant la Shari’a, et que les connaissances, même s’il est possible de les acquérir par la raison, elles ne sont obligatoires que par la Shari’a et que rien n’est obligatoire pour Allah comme cela a précédé. La réalité est que si Allah donne de ses bontés, c’est par sa grâce et si Allah punit, c’est par sa justice. Et ceci est la position des gens de la vérité, qui sont les Salafs (nos prédécesseurs pieux). De même que la prophétie fait partie des choses rationnellement acceptable et qui fait parti des obligations sur le plan de la Shari’a. Ainsi que beaucoup d’autres questions sur lesquelles Abd Al-Hasan divergea d’avec son cheikh Al-Jaba'i. C’est pour cette raison ou pour d’autres que Abd Al-Hasan a choisit la voie de Ibn Kulab. Excepté que la popularité de Al-Ash’ari dépassa celle d’Ibn Kulab, à un point tel que les gens disent : La voie de Al-Ash’ari au lieu de dire : la voie de Al-Kulabi. Que cela soit bien compris, car c’est très important.