Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "khadijamine" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


A propos du blog

Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

Statistiques

Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 06.09.2025
34747 articles


Derniers commentaires

a khadijamine tout avance petit appétit c est quand même pas simple. mon futur n ayant pas eu les congés pré
Par Anonyme, le 28.08.2025

effectivement lespionne...
Par Anonyme, le 27.08.2025

merci khadijamine. j ai lu la rubrique, elle a toutes les réponses à mes questions. le seul inconvénient p
Par Stephanie , le 01.08.2025

ok stéphanie. regarde dans les rubriques : le hiddjab, le voile. tu trouveras tes réponses. http://khadija min
Par khadijamine, le 31.07.2025

désolée khadijamine mon prénom est stéphanie encore mille excuses
Par Anonyme, le 31.07.2025

Voir plus

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Hadiths du Jour (2684)
· A Méditer (1681)
· Sahîh Al-Bukhârî & Muslim (1596)
· Hadiths de Bukhâri & Muslim (1067)
· Divers Sujets & Auteurs (1571)
· Rappel à mes frères et soeurs (917)
· Prières - Invocations - Exhortations (426)
· Le Jeûne du RAMADAN (628)
· Citations & Proverbes (528)
· Ainsi étaient nos Pieux Prédécesseurs (1093)

Articles les plus lus

· Le Lapin et le Lion
· Écouter de la musique pendant le mois de Ramadan
· Celui qui répète en se levant et en se couchant
· Les Effets de La Ilaha Illallah
· Les signes précurseurs de la venue du Dajjâl

· Le rappel se fait en public lorsque le péché...
· Comment chasser les djinns de la maison ?
· Réponse à devinette
· L'invocation qui est exaucé tout les jours
· Les Qualités de l'épouse vertueuse
· Exégèse de la sourate 19 des versets 71-72
· Les grandes ablutions chez la femme musulmane
· Médecins pratiquant la circoncision selon l’islam
· Conseils d'une mère à sa fille à la veille de ses noces
· La demande de pardon " Astaghfiroullâh "

Voir plus 

Thèmes

société soi fond femmes image centerblog homme chez enfants fille voyage pouvoir place

Rechercher

Les cas où la médisance devient licite sont au nombre de six

Publié le 12/12/2015 à 09:07 par khadijamine Tags : soi fond femmes image centerblog homme chez enfants fille voyage pouvoir

NOMBRESIXMEDISANCELICITE.jpg

 

Sache que la médisance devient licite dans un but valable et légitime, auquel on ne peut parvenir que grâce à elle. Les cas où la médisance devient donc licite sont au nombre de six :

 

  • Le premier : La requête ou la plainte devant la justice. Il est permis à celui qui est victime d'une injustice d'adresser une requête au souverain, au juge et autres personnes qui détiennent l'autorité ou ont le pouvoir de lui rendre justice, en leur disant : " Untel a commis une injustice à mon égard ".

 

  • Le deuxième : La recherche d'un appui pour mettre fin à quelque chose de blâmable et de ramener son auteur au bon sens. On peut dire en effet, à celui dont on recherche l'appuit : "  Untel fait ceci et cela ! Réprimande-le pour qu'il y mette fin ". Le but de cette personne doit être de faire cesser cet acte blâmable, sinon, sa démarche sera considérée comme illicite.

 

  • Le troisième : L'obtention d'une fatwa [avis juridique]. On peut dire donc au juriconsulte : " Mon père, mon frère, mon épouse ou n'importe qui, m'ont fait du tort. Sont-ils en droit de faire cela ? Et quelle est la voie me permettant d'éviter ces torts, de recouvrir mes droits et de repousser cette injustice ". Cette démarche est permise en cas de nécessité certes, mais il est préférable et plus prudent d'utiliser la formule suivante : " Que penses-tu d'une personne, d'une épouse, d'un homme, qui aurait fait ceci et cela ? " De cette façon, le but sera atteint sans que la personne en cause soit identifiée. Il reste cependant, qu'il est permis d'identifier et de préciser le nom de la personne en cause, suivant le hadith de Hind.

 

  • Le quatrième : La mise en garde des musulmans contre un danger les menaçant et les conseils à leur prodiguer. Il y a en cela plusieurs cas à envisager :

 

- Il y a par exemple le fait de critiquer ou de discréditer le récit d'un transmetteur de hadiths ou d'un témoin. Cela est permis à l'unanimité des musulmans, voire un devoir lorsque c'est nécessaire.

 

- Il y a aussi le fait de donner son opinion lorsqu'on est consulté au sujet de quelqu'un qui veut demander la main d'une jeune fille, de quelqu'un qui veut s'associer avec un autre, de quelqu'un qui veut déposer un dépôt chez un autre, de quelqu'un qui veut avoir une relation quelconque avec un autre ou de quelqu'un qui veut devenir le voisin d'un autre.

Lorsqu'on est interrogé sur des cas pareils, on de doit pas cacher ce que l'on sait ; bien plus, on doit mentionner les défauts de la personne en question, et ce à titre de conseil.

 

- Il y a aussi le fait de donner conseil à l'étudiant en sciences islamiques que l'on voit étudier, sans le savoir auprès d'un innovateur ou d'un débauché et pour qui on craint un préjudice.

Dans ce cas là, il est permis de le mettre en garde contre les agissements de cet homme en lui révélant ses méfaits, à condition bien sûr, que cela soit fait dans un but de bon conseil.

Il est vrai certes, que celui qui veut donner un bon conseil, se laisse pousser par la jalousie et les suggestions du diable aidant, croit qu'il est en train de donner un bon conseil, alors qu'il n'en est rien. Il convient donc de faire preuve de vigilance à cet égard.

 

- Il y a aussi le fait de signaler à un responsable les négligences d'une personne, lorsque celle-ci ne s'acquitte pas convenablement de sa mission, soit par inaptitude, par inconduite ou par étourderie et autres raisons.

Il est donc permis de signaler les défaillances de cette personne à son responsable afin qu'il l'écarte de ce poste, qu'il la remplace par quelqu'un d'autre qui en est digne ou afin qu'il ait connaissance de la situation et ne soit pas induit en erreur en ce sens ou afin qu'il puisse l'inciter à se corriger ou le remplacer.

 

  • Le cinquième : Le fait de mentionner les vices ou les innovations de quelqu'un qui les fait ouvertement, comme celui qui boit du vin publiquement, celui qui spolie les gens, celui qui impose des taxes ou prélève des biens de manière abusive ou celui qui agit avec tyrannie. Il est donc permis de mentionner ses vices, sans ajouter d'autres vices, sauf s'il y a une raison à cela comme indiqué plus haut.

 

  • Le sixième : Le fait de nommer quelqu'un par un de ses signes distinctifs, lorsqu'il n'est pas possible de le faire autrement. Il en est ainsi du chassieux, du boiteux, du sourd, du borgne, de celui qui louche et autres. Cependant, il est interdit de les nommer ainsi par ironie, de même qu'il est préférable de les nommer autrement dans la mesure du possible.

 

 

Ces six cas ont été cités par les savants qui sont d'accord à l'unanimité sur la plupart d'entre eux. Ces six cas, ont leur fondement dans les hadiths authentiques célèbres :

 

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) rapporte qu'un homme demanda à voir le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam). Celui-ci accepta de le recevoir en disant :

 

" Permettez-lui d'entrer ; quel mauvais frère au sein de sa tribu ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

 

D'après Aïcha aussi, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Je ne pense pas qu'untel et untel possèdent une quelconque notion de notre religion ".

(Rapporté par Bukhâri)

 

 

 

Fatima Bint Qaïs (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : Je suis allée voir le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) en lui disant :

 

" Abû Al Djahm et Mu'âwiyya ont demandé ma main, ô Messager d'Allah ! "

Il m'a répondu : " Pour ce qui est de Mu'âwiyya, c'est un gueux qui ne possède rien et quant à Abû Al Djahm, il n'enlève jamais son bâton de son épaule ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

 

Zaïd Ibn Arqam (qu'Allah l'agrée) a dit : Nous sommes sortis un jour avec le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) en expédition et les gens furent soumis à de dures conditions de voyage. Abd Allah Ibn Ubayy dit alors :

 

" Ne dépensez rien au profit des compagnons du Messager d'Allah jusqu'à ce qu'ils se dispersent, en ajoutant : " Lorsque nous arriverons à Médine, le puissant en fera sortir le méprisé ! " Je suis allé voir alors le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) pour lui rapporter ces propos. Il envoya quelqu'un chercher Abd Allah Ubayy, mais celui-ci nia avoir tendu de tels propos. Les gens dirent alors : " Zaïd a induit en erreur le Messager d'Allah ! " Ces propos me firent beaucoup de mal jusqu'à ce qu'Allah confirma mes paroles : " Quand les hypocrites viennent à toi ". Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) les invita alors pour demander pardon à Allah en leur faveur, mais ils détournèrent leurs têtes ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

 

D'après Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), Hind l'épouse d'Abû Sufiâne vint voir le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et lui dit :

 

" Abû Sufiâne est un homme avare et il ne me donne pas suffisamment de quoi subvenir à mes besoins ainsi qu'à ceux de mes enfants. Aussi, il m'arrive de lui prendre sans qu'il le sache, ce qui m'est nécessaire ".

Il lui répondit : " Prends juste ce qui t'est nécessaire ainsi qu'à tes enfants ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)