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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 05.09.2025
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La conversion de Mâlîk Ibn Dînar 2/2

Publié le 10/01/2016 à 18:42 par khadijamine Tags : enfant ange message vie moi homme amour enfants fond belle coeur nuit fille femmes pouvoir anges coeurs
La conversion de Mâlîk Ibn Dînar  2/2

 

Je fis un rêve dans lequel était arrivé le Jour du Jugement. Je regardais tout autour de moi, ne sachant pas d'où je venais et je vis à ma droite et à ma gauche les gens sortir de leurs tombes. Saisis par la peur, hommes, femmes et enfants couraient dans tous les sens. J'étais totalement pétrifié par cette scène de terreur : alors, saisi par la peur, je me mis à courir aussi, jusqu'au moment où je sentis un souffle chaud derrière moi, accompagné d'un bruit étrange.

 

Je me retournai et je vis un serpent monstrueux qui se dirigeait droit sur moi. Seigneur ! C'était la vision la plus effrayante qui soit ! Ses yeux verts étaient ceux d'un félin, sa gueule était grande ouverte et il se ruait vers moi avec furie. Terrifié, je me sauvai à toute allure, alors que l'horrible serpent était à mes talons.

 

Dans ma course effrénée, je rencontrai un vieil homme ; il était tellement beau ! Il portait les plus beaux habits qui soient et il était si délicatement parfumé ! Je le saluai et il me rendit la pareille. Je le suppliai alors :

- Vieil homme ! Je t'en supplie, viens-moi en aide !

- Je suis trop faible pour pouvoir t'aider contre un tel monstre, répondit-il. C'est bien au-delà de mes pouvoirs ! Continue à fuir ! Il se peut que tu trouves, plus loin, quelque chose qui te sauvera.

 

Alors je continuai à courir comme un fou, espérant échapper au serpent. C'est alors que j'arrivai aux pieds d'une montagne. Sans réfléchir je me mis à l'escalader. Mais arrivé au sommet, je vis en contrebas le Feu furieux de l'Enfer, avec les plus horribles scènes qui m'aient jamais été données de voir : les gens brûlaient et criaient. C'était une vision insoutenable ! Puis le serpent revint dans mon champ de vision alors je me remis à courir à toutes jambes jusqu'à presque me jeter dans le Brasier. C'est à ce moment que j'entendis une voix me dire :

- Retourne d'où tu viens ! Car tu n'es pas de ceux qui sont destinés à l'Enfer.

 

Alors je fis demi tour, le serpent toujours à mes trousses. Je revis le vieil homme aux vêtements raffinés et au parfum délicat, et le suppliai encore :

- Vieil homme, je t'en supplie, ne peux-tu vraiment rien faire pour moi ? Ne peux-tu pas me sauver de ce serpent ? Je te le redemande, aide moi !

 

L'homme se mit à pleurer, visiblement triste de ne rien pouvoir faire pour moi, et dit :

- Je suis trop faible pour t'aider contre un tel serpent ! Mais je peux te dire que tu trouveras un peu plus loin une colline où sont gardés les " dépôts sacrés " des musulmans. Escalade là, peut-être y trouveras-tu un dépôt t'appartenant qui pourrait te sauver de ce monstre.

 

Je me précipitai vers la colline parfaitement arrondi comptant plusieurs fenêtres ornées de rideaux. Chaque fenêtre avait deux volets en or, incrustés de rubis et de pierres précieuses et drapés de soie.

 

Au moment où je m'apprêtai à escalader cette colline, les anges annoncèrent d'une voix forte :

- Ouvrez les fenêtres, relevez les rideaux et sortez de vos alcôves ! Il y a ici un malheureux homme en détresse ! Peut-être parmi vous y a t-il un dépôt lui appartenant qui pourrait l'aider dans son infortune !

 

Aussitôt les volets s'ouvrirent, les rideaux se soulevèrent et je vis un nombre considérables d'enfant sortir de tous les côtés. Ils étaient si beaux et si rayonnants, telles des étoiles dans le ciel. Je ne savais plus si je devais paniquer pour le serpent qui s'approchait ou rester là, saisi d'admiration face à cette foule d'enfants si purs et si beaux. Ils riaient, jouaient et parlaient dans tous les sens.

 

C'était une vision magnifique, puis certains d'entre eux appelèrent les derniers enfants restés dans la maison : " Dépêchez-vous, dirent-ils, car le serpent approche ! " Les enfants sortirent en masse quand soudain, parmi tous ces visages radieux, j'entraperçus celui qui m'avait tant manqué. Ma fille Fâtima était là, devant moi ! Elle me reconnut aussitôt et elle se mit à crier : " Par Allah ! C'est mon papa ! C'est mon cher papa ! " Elle sauta sur un berceau qui semblait fait de lumière céleste et se précipita à ma rencontre. En une seconde, elle fut près de moi, je la pris dans mes bras, fou de bonheur en la serrant très fort. Elle me caressa le visage de sa main gauche, puis quand elle aperçut le serpent, elle leva sa main droite et aussitôt celui-ci prit la fuite.

 

Alors elle me regarda à nouveau, elle me fit asseoir et sauta sur mes genoux. L'instant était irréel. Elle se mit à caresser ma barbe de sa petite main comme elle le faisait de son vivant et me dit : " Mon cher papa ! " Le moment n'est-il pas venu pour ceux qui ont cru que leurs coeurs s'humilient à l'évocation d'Allah et devant ce qui est descendu de la vérité ? " (Coran 57:16)

 

A ces mots, je me mis à pleurer. Ma fille maîtrisait le Coran et sa signification alors qu'ils m'étaient inconnus, à moi qui étais son père ! Je lui demandai :

- Ô ma petite fille ! Est-ce que vous tous comprenez le sens et la signification du Coran ?

- Nous le comprenons mieux que vous ! répliqua t-elle.

 

Je compris qu'elle avait des connaissances que je n'avais pas, alors je lui demandai :

- Qui était cet énorme serpent ?

- C'étaient tes mauvaises actions. Elles sont si nombreuses, mon cher père, qu'elles ont rendu le serpent puissant au point qu'il a bien failli te pousser en Enfer !

- Et qui était le vieil homme élégant et parfumé ?

- C'étaient tes bonnes actions. Elles sont si faibles, cher père, qu'elles n'ont pas réussi à t'aider contre le serpent de tes mauvaises actions. C'est à peine si elles ont été capables de t'indiquer la voie de la délivrance !

 

Tout cela devenait tellement clair maintenant...Je lui demandai :

- Dis moi encore ma fille chérie, que faites vous, toi et tous ces enfants, ici sur cette colline ?

- Nous sommes les enfants des musulmans, morts en bas âge. Nous resterons ici jusqu'au Jour de la Résurrection, à attendre la venue de nos parents. Et lorsque nous seront tous réunis ici, alors nous intercéderons auprès de notre Seigneur pour nos parents !

 

Puis elle posa sur moi un regard profond, comme elle savait si bien le faire pour capter mon attention, et elle me dit :

- Mon cher papa ! "Le moment n'est-il pas venu pour ceux qui ont cru que leurs coeurs s'humilient à l'évocation d'Allah et devant ce qui est descendu de la vérité ? " (Coran 57:16)

 

Elle répéta ce verset encore et encore, comme si elle voulait l'imprimer au fond de mon âme. Et ces mots résonnèrent en moi le reste de la nuit.

 

 

 

Puis je me réveillai soudainement, sentant encore la chaleur de ma fille sur mes genoux, et encore saisi de la peur de ce serpent. J'entendis le muezzin appeler à la prière du fajr. Alors je mis mes ablutions et me rendis à la mosquée. L'imam de la mosquée n'était autre que l'imam Ash Shâfi'î, je me plaçai derrrière lui, le coeur encore tout tremblant de mes émotions de la nuit. J'écoutai néanmoins attentivement sa récitation. Il termina la Fatiha et nous dîmes un amin appuyé et implorant.

 

Puis, quelle ne fut pas ma stupeur quand j'entendis l'imam Ash Shâfi'î commencer sa récitation par le verset que ma fille m'avait répété durant la nuit. Sans pouvoir me contrôler davantage, j'éclatai en sanglots, au coeur de la mosquée, tant j'étais convaincu que ce verset ne s'adressait qu'à moi.

 

A la fin de la prière,l'imam Ash Shâfi'î avait pour habitude de toujours faire une petite exhortation. Il expliqua alors que ce verset avait été révélé quatre années après l'Hégire. Allah avait dit, à travers Son Messager, comment L'adorer comme il se doit. La Voie était toute tracée. Après l'Hégire, les révélations et les nombreuses épreuves, ce verset sonnait donc comme un reproche : le temps n'est-il pas venu que vos coeurs s'humilient ? Allez-vous perdurer ainsi dans vos péchés, dans votre négligence et votre insouciance ? Allez-vous continuer à vivre comme si vous n'alliez jamais mourir ?

 

Alors je me mis à pleurer de plus belle, ne cessant de dire : " Je me repens à Toi, Seigneur ! Je me repens ! "

 

Tels étaient les mots de Mâlik Ibn Dînar.

 

C'était jusqu'alors un homme alcoolique et grossier. En une nuit, son coeur s'emplit de regrets et de repentir. Après la prière, il alla voir son épouse pour lui dire :

- Allah a mis en mon coeur l'amour de la connaissance et du savoir. Laissons cette vie et partons à Médine, dans la cité du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).

 

Heureuse de cette décision, son épouse accepta aussitôt. Ils partirent à Médine et s'y installèrent. Mâlik Ibn Dînar y apprit la science des années durant. Il devint un des plus grands imams de la mosquée du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), et un des plus grands savants qui aient jamais vécu. Qu'Allah le prenne dans Sa miséricorde.

 

 

Ibn Qudâma, Rawda an nâzir wa jannat al manâzir fî usûl al fiqh.