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Anecdotes de la vie de Cheikh Ibn Bâz

Publié le 25/08/2021 à 13:00 par khadijamine Tags : bonne vie moi chez homme enfants femme maison mort livre center sur
Anecdotes de la vie de Cheikh Ibn Bâz

 

Voici quelques anecdotes de la vie de Cheikh Ibn Bâz (qu'Allah lui fasse miséricorde)  ancien Mufti d’Arabie Saoudite.

 

Sâlih Ibn Rashid Al-Houwaymil rapporte d’une personne de confiance :

" …qu’un jour, un pèlerin (du Hajj) qui arrivait de l’Union Soviétique, entra dans la demeure du Cheikh (Ibn Bâz) à Mina, et quand il le vit il lui dit :

" Êtes-vous Cheikh Abd Al Aziz Ibn Bâz ? "

Et le Cheikh répondit de la plus humble des manières :

" Oui, je suis Abd Al Aziz Ibn Bâz. "

Le pèlerin lui a alors donné le salâm, puis l’a étreint, l’a embrassé sur le front et dit :

" Par Allah, j’ai souvent prié Allah de ne me pas faire mourir avant de vous rencontrer. "

(Mawâqif madhiah fi hayât al-Imam ‘Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 12-13)

 

 

Cheikh Badar Ibn Nadir Al-Mashari raconte :

" Je me rappelle d’une lettre d’une femme Philippine, qui a été traduite et lue au Cheikh, et dans laquelle elle a écrit :

" J’étais chrétienne et j’ai embrassé l’Islam, et ma famille a également embrassé l’Islam – c’est une bénédiction d’Allah et c’est le résultat de la lecture de votre livre. "

(Après cela,) le Cheikh fut extrêmement ému (par de si bonne nouvelle) et se mit à pleurer.

(Mawâqif madhi’ah fi hayât al-Imâm ‘Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 13)

 

 

Fahd Al-Bakran raconte :

" Beaucoup ont raconté que quand quelqu’un voulait partir des réunions du Cheikh pendant la soirée, le Cheikh l’invitait à rester et à se joindre à lui pour le dîner, et il se comportait de la sorte avec tous ses invités. Et si quelqu’un lui présentait des excuses, le Cheikh répondait immédiatement en disant :

" Dans ce cas, tu dois vraiment avoir peur d’elle (voulant dire : de ta femme), car si ça n’était pas le cas, tu resterais avec nous pour le dîner ! "

Qu’Allah l’inonde de Son immense Miséricorde et le fasse entrer au Paradis. "

(Mawâqif madhi’ah fi hayât al-Imâm Abd  Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 13)

 

  

Cheikh Muhammad Ibn Abd Allah Ibn Bâz (le frère du Cheikh) raconte :

" Que son frère de sang, Cheikh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Bâz, a toujours maintenu les liens de parenté avec lui et ses parents, depuis sa jeunesse.

Il lui rendait régulièrement visite, se renseignait sur sa santé, et l’embrassait sur le front, quand il vivait dans le quartier de Al-Badi’a Al-Qadima, à Riyadh.

Et il posait des questions sur mes enfants, et demandait à ses propres enfants de me rendre visite, qu’Allah fasse miséricorde à Abu Abdallah.

Depuis sa jeunesse, il a toujours profondément aimé la science et les savants, il était très reconnaissant envers eux, et il demandait toujours à notre mère (qu'Allah lui fasse miséricorde) davantage de nourriture lors du déjeuner et du dîner, pour qu’il puisse l’apporter à ses frères (en Islam) étudiants en science.

Et quand nous étions jeunes, ils lui disaient :

" Pourquoi fais-tu toujours cela ? "

Il répondait :

" Allah est certes Pourvoyeur et il nous facilitera notre situation en subsistance. "

(Mawâqif madhi’ah fi hayât al-Imâm Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 29)

 

 

Dr. Muhammad ibn Sa’d Ash Shouwa’ir raconte :

" Quand j’ai été nommé (en charge des) écoles pour filles, j’ai dû aller à Madina pour une affaire importante. (Une fois là bas), je lui ai rendu visite (au Cheikh Ibn Bâz) à l’Université Islamique afin de lui transmettre mes salutations. Il m’a alors donné des conseils, et m’a encouragé à me montrer digne de confiance (concernant ma position) dans l’éducation des petites filles, et de les protéger. "

(Mawâqif madhiah fi hayât al-Imâm Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 28)

 

 

Cheikh Abd Allah Ibn Salîh Al-Ubaylan raconte :

" Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz se démarquait des autres, dans sa manière de conseiller, et de répondre à ceux qui étaient en divergence avec lui.

Je lui ai demandé lors d’une conférence :

" Beaucoup sont en divergence (avec vous, cependant) ils aiment tous le noble Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Abd Allah Ibn Bâz. Nous voudrions connaître la raison de cela. Quelle est cette bénédiction qu’Allah à donner à Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz, qui provoque l’amour pour lui dans tous leurs cœurs ? "

Il répondit :

" Je ne sais rien en dehors du fait que – et la louange est à Allah -, depuis que j’ai été amené à apprendre la vérité durant ma jeunesse, j’ai invité les gens à elle, et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver dans ce domaine. Et je ne favorise personne, et je n’adule personne. J’expose la vérité et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver. Si elle est acceptée, alors toutes les louanges vont à Allah, et si elle n’est pas acceptée, toutes les louanges vont à Allah. C’est la voie que je me suis tracée, aussi bien verbalement qu’à l’écrit, celui qui l’accepte – l’accepte, et celui qui la rejette- la rejette. Tant que je me fais clairement comprendre, tant que je parle avec science (claire) de ce en quoi je crois (fermement), alors je l’exprime, et quant à ceux qui sont en divergence avec moi, c’est le résultat de leur ijtihad. Allah donne deux récompenses à un mujtahid s’il ne se trompe pas, et une récompense s’il se trompe. Je ne connais donc aucune autre raison – sauf le fait que j’appelle à la vérité selon ma capacité – et la louange est à Allah – et je la propage aussi bien verbalement que par l’action, et je ne fais aucune remontrance, et je ne cause aucun tort non plus. Plutôt, si j’en suis capable, j’invoque Allah pour qu’il lui accorde le succès – c’est ainsi que je procède, aussi bien avec les rois (gouverneurs), qu’avec tous les autres. "

(Mawâqif madhiah fi hayât al-Imâm Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 25)

 

 

Cheikh Abd Al Aziz Ibn Muhammad Ibn Dawoud raconte :

" J’ai marché avec le Cheikh, depuis Jâmi’ Al-Imam Turki Ibn Abd Allah, jusqu’à sa maison, et il m’a posé des questions au sujet de ma lecture du Qur’an. Je lui ai dit que j’en lisais de temps en temps, mais que je n’avais pas de durée particulière pendant laquelle je le lis tous les jours. Il m’a donc dit de me fixer sur une portion du Qur’an chaque jour, même si elle est petite. Car celui qui se fixe une portion quotidienne finira par compléter sa lecture du Qur’an, mais celui qui ne se fixe pas une portion (quotidienne), mettra du temps à achever sa lecture du Qur’an, et de nombreux mois passeront, pendant lesquels il n’aura pas achevé sa lecture. "

Il m’a donc donné un exemple en me disant :

" Celui qui lit quotidiennement un juz (partie) complet, aura fini de réciter le Quran en un mois, et celui qui lit quotidiennement deux juz (aura fini le réciter le Qor’an) en 15 jours, et ainsi de suite. »

Mawâqif madhiah fi hayât al-Imâm Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 25)

 

 

Dr Muhammad Ibn Sa’d Ash-Shuway’ir raconte :

" Durant le Hajj de 1406 H (1986), le premier groupe officiel de pèlerins arriva en Arabie Saoudite en provenance de la Chine communiste, et parmi eux se trouvaient certains savants qui ont rendu visite à Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz afin de lui transmettre leurs salutations. A la tête de ce groupe se trouvait un très vieil homme qui avait étudié à Al-Azhar. Il a conduit ce groupe de savants, qui étaient 7 au total, à saluer Cheikh Ibn Bâz. Après avoir salué les gens présents lors de la réunion, le vieil homme se tourna vers moi et me demanda :

" Ou est Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz, et quand arrivera-t-il ? "

Je lui dis alors :

" Le voilà, c’est celui qui vous venez de saluer. "

Mais le vieil homme ne me crut pas, et il me dit dans un arabe clair :

" Je veux le voir immédiatement. "

Je lui dis donc :

" Le voilà ", en le désignant (Cheikh Ibn Bâz) fermement.

Il se leva alors et se présenta devant Cheikh Ibn Bâz une seconde fois afin de le saluer.

Quand j’ai informé le Cheikh de l’âge avancé de ce vieil homme, le Cheikh s’est levé pour l’embrasser. J’ai vu le vieux chinois s’accrocher avec affection à la poitrine du Cheikh, et il pleurait tout en disant :

" Louange à Celui qui m’a permis de vous voir ; Nous avons entendu à votre sujet en Chine que vous donniez de l’espoir aux musulmans, que vous étiez leur sauveur, et que vous les souteniez. "

Un de ses compagnons dit alors (à Cheikh Ibn Bâz) :

" Demandez à Allah, Ô Cheikh, qu’il ôte dix années de ma vie pour les ajouter à la vôtre, pour le bien que vous avez apporté à l’Islam et aux musulmans, tandis que moi, je ne suis qu’un (simple) être humain comme tous les autres parmi les enfants de l’Islam. "

Le vieux Chinois se mit alors à pleurer abondamment, se retournant à nouveau pour l’étreindre (Cheikh Ibn Bâz), et répétant :

" Louange à Celui qui m’a permis de vous voir avant ma mort, car j’ai désiré ardemment cette opportunité toute ma vie. "

(Mawâqif madhiah fi hayât al-Imâm Abd Al-’Aziz Ibn Bâz – Page 8-9)

 

 

On raconte à propos du Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz :

Il pleurait à chaque fois qu’il se rappelait de son Cheikh, Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Abd Al-Latif Al-Ash Cheikh, en même temps qu’il faisait ses éloges. Il a été raconté que Cheikh Ibn Bâz disait de lui qu’il ne connaît personne sur la surface de la terre de plus savant que lui, aucun meilleur professeur que lui, et aucune personne étant plus inquiète pour ses élèves que lui. Cela faisait fondre le Cheikh en larmes, et il demandait à Allah de lui faire Miséricorde.

(Al-Ibriziyyah fi Tis’in al-Baziyyah – Page 97)

 

  

Le fils du Cheikh Abd Al-Aziz Ibn Bâz, Ahmad, raconte :

" Le Cheikh appelait ses enfants par le téléphone interne afin de les réveiller pour la prière du Fajr.

Et quand il les appelait, il récitait l’invocation (authentique et recommandée) :

 " Al Hamdou Lillahi al ladhi ahyâna ba’da ma amâtana wa ilayhi noushour ".

" Louange à Allah qui nous a fait vivre après nous avoir fait mourir, et la résurrection se fera vers Lui. "

… car ils étaient pris par le sommeil, et il répétait cette invocation jusqu’à s’être assurés qu’ils se soient réveillés ! "

(Al-Imam Ibn Bâz – dourous wa Mawâqif wa'Ibar – Page 71)

 

 

Une femme raconte :

" Il y a 12 ans, une femme a rêvé pendant (le mois de) Ramadan, qu’elle entrait au Janna à travers une immense porte, et elle vit deux palais faits de verre.

Les deux palais n’étaient pas complètement construits, (mais) de l’extérieur on pouvait voir ce que contenait l’intérieur. L’intérieur des deux palais était fait d’un sol revêtu de façon luxueuse, qui n’était pas complètement posé, mais qui était entreposé dans un des cotés du palais.

Elle dit alors :

« Le premier palais était pour Cheikh Ibn Bâz, et l’autre pour Cheikh IbnUthaymin… "

(Al Imam Ibn Bâz – dourous wa mawâqif wa'Ibar – Page 97)

 

 

Alî Ibn Abd-Allâh Ad-Darbî a dit :

" Parmi les anecdotes qui m’ont interpellées et m’ont beaucoup marquées, il y a celle-ci : Quatre hommes d’une des organisations de Secours du Royaume [saoudien] ont entrepris d’aller dans la savane africaine afin de distribuer des vivres de la part de cet Etat béni ; le Royaume d’Arabie Saoudite.

Après une marche à pied de quatre heures et épuisés par le trajet, ils arrivèrent chez une vieille femme dans une tente, ils la saluèrent et lui donnèrent quelques vivres.

Elle dit : « De quel pays, êtes-vous/venez-vous ? "

Ils répondirent : " Nous sommes/venons du Royaume d’Arabie Saoudite. "

Elle dit : " Transmettez mon salut (salâm) au Cheikh Ibn Bâz ! "

Ils dirent : " Qu’Allah te fasse miséricorde, comment [Cheikh] Ibn Bâz peut-il te connaître en ces lieux éloignés ? ! "

Elle dit : " Par Allah ! Tous les mois, il m’envoie mille riyals depuis que je lui ai adressé une lettre lui demandant/sollicitant de l’assistance et de l’aide après Allah  ".

 

L'innovation est comme le cancer

Publié le 23/08/2021 à 15:02 par khadijamine
L'innovation est comme le cancer

 

 
Cheikh Muhammad Ibn Salih Al-Uthaymin (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
 
 
" Il convient aux gens de science, s'ils voient un innovateur dans leurs rangs, de le bannir de leurs rangs.
 
En effet, la présence de l'innovateur au sein des gens de la Sunna est un mal et l'innovation est une maladie comme le cancer dont on n'espère pas la guérison, sauf si Allah le veut ".
 
 
Source : Charh Al-Aqida As-Safariniyah 1/183
 

 

Le Coran est compris dans son sens littéral...

Publié le 22/08/2021 à 16:40 par khadijamine

Le blâme du suivi aveugle

Publié le 22/08/2021 à 08:00 par khadijamine
Le blâme du suivi aveugle

 

Cheikh Ibn Uthaymin (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans Ach-Charh Al-Mumti’ 1/17 : Et c’est pour cela que Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 

" Certes, le suivi aveugle est au même rang que la consommation de la bête morte*, par conséquent si la personne peut extraire la preuve par lui-même alors, il ne lui est pas permis de suivre aveuglément ".

- Fin de citation -

 

 

C’est à dire que l’on y a recours qu’en cas de nécessité comme c’est le cas pour la consommation de la viande de la bête morte.

 

Les prêcheurs de la guidée

Publié le 20/08/2021 à 19:07 par khadijamine Tags : sur
Les prêcheurs de la guidée
 
 
Avant Muhammad ﷺ chaque fois qu'un Prophète mourrait, un autre lui succédait. Et Allah a choisi pour cette communauté des imams de la guidée, par lesquels Il protège Sa religion et établit la preuve sur Ses serviteurs. Et ceci perdurera jusqu'à l'avènement de l'Heure. Comme il ﷺ en informa dans sa parole : " Une faction de ma communauté ne cessera d'être sur la vérité, victorieuse, jusqu'à l'avènement de l'Heure " (*).
 
 
Source : Al-Hachiya 'ala Thalatha al-Usul - Ibn Qassim an-Najdi p.95 et commentaire Cheikh Muhammad Ibn Abd Al-Wahhâb

 

 

(*) Selon Thawbân, le Prophète ﷺ a dit : " Un groupe de ma communauté ne cessera d'être sur La vérité, victorieux, ne leur nuiront en rien ceux qui Les trahissent, ni ceux qui s'opposent à eux, jusqu'au Jour du Jugement Dernier ".
(Rapporté par Muslim 1920)

 

Conseille ton frère comme si ce conseil était pour toi

Publié le 16/08/2021 à 20:30 par khadijamine Tags : sur center
Conseille ton frère comme si ce conseil était pour toi

 

D’après Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) le Messager d'Allah  a dit : Les droits dont le musulman dispose pour son frère musulman sont au nombre de six. Il fut demandé :
 

 " Quels sont-ils, ô Messager d'Allah ?

Il répondit :

" Lorsque tu le rencontres passe-lui le Salâm.

Lorsqu’il t’invite, réponds à son invitation.

Quand il te demande un conseil, prodigue-le-lui.

Lorsqu’il éternue et loue Allah alors implore pour lui la miséricorde.

Quand il est malade, rends-lui visite,

et lorsqu’il décède alors suis son convoi funéraire ".

(Rapporté par Muslim 2162)

 

 
 
Quand il te demande un conseil, prodigue-le-lui.
C’est à dire que lorsqu’il te consulte au sujet d’une affaire, devrait-il  l’entreprendre ou non. Alors conseille de la manière dont tu l’aimerais pour toi-même. Si cette chose est profitable sous tous ces aspects, alors encourage-le à l’accomplir. Si cela peut s’avérer préjudiciable, mets-le en garde contre cela. S’il s’y trouve à la fois un bénéfice et un préjudice, alors détaille-le-lui et pèse le pour et le contre entre les intérêts et les préjudices.
 
Agis de même lorsqu’il te consulte au sujet d’entreprendre quelque chose avec quelqu’un, que ce soit pour le marier ou se marier avec. Prodigue-lui le meilleur des conseils sans rechigner et donne-lui un avis selon ce que toi-même tu ferais dans cette situation.
 
Prends garde de le tromper à ce sujet car celui qui trompe les musulmans n’est pas des leurs, et en agissant ainsi la personne aura failli à son devoir de prodiguer le bon conseil.
 
Ce devoir de prodiguer le conseil est un devoir dans l’absolu, mais il est encore plus impérieux lorsque ton frère te le demande et t’interpelle pour avoir un avis profitable. Voilà pourquoi dans ce hadith, le conseil a été rattaché aux autres droits immuables dont jouit le musulman sur son frère.
 
 
Source : Bahjat Qulub al-Abrar wa Qurrat Uyun al-Akhyar fi sharh Jawami' al-Akhbar -  Ar-Rahmâne As-Sadî p.107
 

 

L'interdiction de dénigrer les Compagnons

Publié le 14/08/2021 à 12:00 par khadijamine Tags : bonne islam livre moi homme
L'interdiction de dénigrer les Compagnons

 

L'un des principes qui sous-tendent l'attitude de la communauté sunnite consiste dans la bonne disposition de leurs cœurs et de leurs langues à l'égard des Compagnons du Messager d'Allah . C'est pourquoi Allah les a décrits en ces termes :

 

" Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant : " Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux ".

(Coran 59:10)

 

 

Il en est de même de leur obéissance au Messager d'Allah  qui dit :

 

" Ne dénigrez pas mes Compagnons. Au nom de Celui qui tient mon âme dans Ses mains, si l'un de vous dépensait l'équivalent de la montagne Uhud en or, il n'aurait égalé ni leur mudd [une mesure égale au plein de deux mains moyennes] ni leur moitié (nassif est la moitié de mudd) ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

La communauté sunnite dénonce l'attitude des Râfidites et des Khawârij qui dénigrent les Compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux), les haïssent, contestent leurs mérites et traitent la plupart d'entre eux de mécréants.

 

Les sunnites admettent ce qui est affirmé dans le Livre (le Coran) et la Sunna à propos de leurs mérites et croient qu'ils constituent la meilleure génération, conformément aux propos du Prophète  :

 

" La meilleure génération est la mienne ".

(Rapporté par Bukhâri et Muslim)

 

 

Quand le Prophète  prédit que la Umma se diviserait en 73 sectes dont toutes sont pour l'Enfer sauf une seule, on lui demanda d'identifier cette dernière et il répondit :

 

" Ce sont ceux qui se conduiront toujours comme mes Compagnons et moi-même ".

(Rapporté par Ahmad et d'autres)

 

 

Abû Zur'ah l'un des plus éminents maître de l'imam Muslim dit : " Quand vous voyez un homme s'attaquer aux Compagnons, sachez qu'il est un athée. C'est parce que le Coran est une Vérité, le Messager est une Vérité, son apport est encore une Vérité. Or toutes ces Vérités ne nous ont été communiquées que par les Compagnons. Aussi, quiconque les remet en cause ne cherche t-il qu'à détruire la crédibilité du Livre (le Coran) et de la Sunna et ne mérite lui-même que d'être remis en cause et jugé en tant qu'athée et égaré ".

- Fin de citation -

 

 

Dans Nihayatu al-Mubtadi'in, l'érudit Ibn Hamdan dit :

" Quiconque dénigre l'un des Compagnons tout en croyant son acte licite est un mécréant. S'il ne le croit pas licite, il reste un dévoyé. Une autre opinion veut qu'il soit mécréant dans tous les cas. Quiconque les traite de dévoyés ou remet en cause leur foi ou les traite de mécréants est lui-même mécréant ".

- Fin de citation -

 

 

(Explication de Aqida a-safariniyi 2/388-389 tiré du livre : "'Aqidat Al-Tawhîd

 

Au sujet du Soufi

Publié le 13/08/2021 à 17:41 par khadijamine Tags : homme islam chez enfants
Au sujet du Soufi

 

- L'imam Muhammad Ibn Idriss Ash-Shâfi'î a dit :

" Si un homme devient Soufi dans la première partie de la journée, au moment de Dhohr, vous le retrouverez fou.
(Manaqib Ash Shâfi’î d’Al Bayhaqi 2/207)
 
 
 
 
 
- Ibn Jawzî dans Talbis Iblis p.371 dit que Ash-Shâfi’î a dit :
" La santé mentale d’une personne n’est jamais revenue à celui qui est resté en continu avec un soufi pendant 40 jours ".
(Talbis Iblîs p.371)
 
 
 
 
- Nous étions avec l’imam Mâlik et ses compagnons étaient autour de lui. Un homme du peuple de Nasabin dit :
" Nous avons des gens appelés les soufis qui mangent beaucoup puis mentionnent des lignes de poésie, et après ils se lèvent pour danser ".
Mâlik dit : " Sont-ils des enfants ? "
Il dit : " Non ".
Mâlik dit : " Est-ce qu’ils sont possédés ? "
Il dit : " Non, ils sont âgés et généralement sains d’esprit quand ils ne font pas cela ".
Mâlik dit : " Je n’ai jamais entendu qui que ce soit des gens de l’Islam faire cela ! "
L’homme dit : " Plutôt, ils mangent puis ils se mettent debout et dansent. Certains frappent leurs têtes et certains frappent leurs visages ".
Alors Mâlik a ri, puis il se leva et partit chez lui.
Les compagnons de Mâlik dirent à l’homme :
" Tu es chanceux avec notre compagnon, nous nous sommes assis avec lui pendant une trentaine d’années,et nous ne l’avons jamais vu rire, sauf en ce jour ".
(Tartîb Al-Madârik Al-Qâdî 'Iyâd 2/54)


 

Al-Ihsan

Publié le 11/08/2021 à 18:44 par khadijamine Tags : chez moi sur coeur homme
Al-Ihsan

" Informe-moi donc sur la bienfaisance (Al-Ihsan) ".

Il répondit : " C’est le fait d’adorer Allah comme si tu Le voyais, car si toi tu ne Le vois pas, Lui te voit ".

(Rapporté par Muslim 8 et d'autres)

 

 

 

Commentaire :

 

Cette partie du hadith est : Un fondement parmi les fondements de la religion et une règle extrêmement importante parmi les règles de la science, elle fait partie des paroles concises (Jawâmi’ al-Kalim) qui lui ﷺ furent octroyées de la part d’Allah. L’adoration couronnée de bienfaisance, est celle où il y a de la sincérité, de la dévotion, une totale concentration, au moment de son accomplissement, ainsi qu’une parfaite observance de l’Être adoré.

 

Et dans sa réponse : Il indiqua deux cas, l’un étant plus élevé que l’autre et qui est : que la vision d’al-Haqq [Allah] l’emporte dans son cœur, c’est comme s’il Le voyait.

 

Le second : Qu’il soit conscient d’al-Haqq et qu’il réalise qu’Il le voit et a connaissance de tout ce qu’il fait.

 

Ces deux cas sont le fruit de la connaissance et de la crainte que le serviteur a d’Allah.

 

Dans une version, il est dit :

 

" Que tu craignes Allah comme si tu le voyais ".

(Rapporté par Bukhâri 4499,  Muslim 10 et d’autres)

 

 

Le Prophète ﷺ fit de cela la bienfaisance et c’est la preuve concernant le troisième degré de valeur.Il y a donc dans ce hadith, une preuve concernant les trois degrés de valeur, et que leurs piliers sont ce que l’auteur (qu’Allah lui fasse miséricorde) a recensé.

 

Et dans une version : " Nous fûmes étonnés de voir cet homme s’informer auprès de lui et en même temps l’approuver " comme il l’a mentionné après l’Islam et la foi.

 

Et dans la narration rapportée chez Abi Farwa : " Lorsque nous avons entendu l’homme dire : tu as dit vrai, nous avons réprouvé cela ". Et dans la narration de Matar : " Regardez comme il l’interroge et regardez comme il l’approuve, c’est comme s’il était plus savant que lui ". Et dans la version de Sulaymân Ibn Burayda, les gens ont dit : " Nous n’avons jamais vu d’homme tel que celui-ci, c’est comme s’il enseignait au Messager d’Allah ﷺ. Il n’a de cesse de lui dire : tu as dit vrai, tu as dit vrai ".

 

Al-Qurtubî dit : Ils furent étonnés de cela, car ce que le Prophète ﷺ apporte ne peut être connu que de lui, alors que cet homme qui l’interroge n’est pas connu comme faisant partie de ceux ayant rencontré le Prophète ﷺ et à avoir entendu de lui.

 

Mais voilà ensuite qu’il l’interroge tout en connaissant les réponses aux questions, car il l’informe en lui disant qu’il est véridique. Ils furent donc étonnés de cela et leur étonnement est celui qui survient lorsqu’une chose invraisemblable se produit.

 

Source : Al-Hachiya 'ala Thalatha al-Usul - Ibn Qassim an-Najdi p.70-71

 

Al-Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al-Yahsubî a dit :

Publié le 09/08/2021 à 17:03 par khadijamine Tags : chez création enfant
Al-Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al-Yahsubî a dit :

 

Al-Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al-Yahsubî (qu'Allah l'agrée) a dit :

 

" Celui qui compare Allah à Sa création, ou qui croit qu'Il est un corps comme les juifs et les chrétiens, ou qui croit qu'Il acquiert de la connaissance au fil du temps, qui prétend qu'Il aurait un enfant ou bien à la fois une compagne et un enfant, ou qui prétend qu'Il puisse exister dans les choses créées [comme un lieu par exemple], ou qu'Il Se déplacerait d'un endroit à un autre, ou qu'Il soit mélangé à la création comme les chrétiens, ou qui L'attribuerait de ce qui n'est pas convenable, ou Lui associe un partenaire ou un adversaire dans le fait de créer comme les mages ou les dualistes ; ce qu'il adore n'est pas Allah, quand bien même il l'appellerait comme ça, car [avec de telles croyances] Il n'est pas attribué avec les Attributs qui Lui sont nécessaires (obligatoires). Par conséquent, ils ne connaissent pas Allah (qu'Il soit glorifié), alors rends toi bien compte de cela et adopte cette position. J'ai vu cela chez les prédécesseurs parmi nos maîtres ".

- Fin de citation -

 

 

Source : Al-Minhâj Sharh Sahîh Muslim Ibn Al-Hajjâj de l'Imam Muhyi Ddîn An-Nawawî