Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
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Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
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L’érudit savant Rabî' Al Madkhaliy (qu’Allah le préserve) a dit :
Et toi, lorsque tu lis le Coran, ne le lis pas pour la bénédiction Ô mon frère ! Lis afin de croire et d’œuvrer !
Lis le Coran afin de croire et d’œuvrer, car les compagnons de Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam) étaient ainsi, et c’est pour cela que le Coran leur a été révélé fractionné, et le Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) leur enseignait les versets 10 par 10, ils mémorisaient, mettaient en pratique et croyaient.
C’est ainsi que doit être l’éducation, actuellement quelqu’un peut lire le Coran jusque sa fin mais il ne connaît pas quel est son sens, sans compréhension ni connaissance, et il peut comprendre et il n’applique pas.
Le Coran requiert de la compréhension, il requiert la mise en pratique, il requiert l’acte. Par Allah ! Ne nous a causé du tort que les allégations futiles, l’excès de bavardage et la parole futile.
Beaucoup d’entre nous s’expriment au sujet de la taqwa, et Allah est plus Savant de leur état. Il est donc obligatoire Ô mes frères que nos paroles concordent avec nos actes. Cela ne peut se faire sans la sincérité pour Allah (subhânahu wa ta'âla) dans chaque parole et acte, et sous la surveillance d’Allah en toutes situations :
Il est obligé que tu réalises qu’il y a au-dessus de toi un Seigneur parfaitement observateur, témoin et protecteur, IL connaît les frémissements de ton âme, ce par quoi tes lèvres bougent, et ce que tu te dis en toi-même.
" Nous avons effectivement créé l’homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire ".
(Coran 50:16)
Al Majmu Ar-râ’iq, p.23/24
Quant au jugement relatif au fait de maudire une personne spécifiée, il fait l’objet de divergence entre les prédécesseurs.
La cause de leur divergence est due à l’opposition entre les Textes religieux dont certains permettent de maudire à cause de la mécréance, la perversité et l’hérésie, et d’autres interdisent la malédiction tel que le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
" Les maudisseurs invétérés ne seront, le Jour de la Résurrection, ni témoins ni intercesseurs ".
(Rapporté par Muslim)
" Il ne convient pas à un véridique d'être un maudisseur invétéré ".
(Rapporté par Muslim)
" Maudire un croyant équivaut à le tuer ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Ces textes juridiques réunis, l'addition de leurs aspects fera apparaître ce qui suit :
1 - Ceux parmi les savants qui optent pour les textes impliquant l’interdiction [de maudire] et la menace à l’encontre d’un individu spécifié et les textes énonçant la permission pour un individu non spécifié, affirment qu’il n’est pas permis de maudire l’individu spécifié, ils ont dit qu’il n’est, en aucun cas, permis de maudire une personne spécifiée, qu’elle soit mécréante ou perverse. Cet avis est adopté par Al-Qâdî ‘Iyâd, Ibn Al-Mounayyir, Al-Gazzâlî et An-Nawawî et autres.
Al-Qâdî ‘Iyâd (qu'Allah l'agrée) dans Ikmâl Al-Mu'lim 5/500 a dit :
" Maudire le genre est autorisé, car Allah (subhânahu wa ta'âla) les a menacés [ceux inclus dans le genre à maudire], et la menace atteint celui qu’Il veut d’entre eux, mais il est détestable et déconseillé de maudire une personne spécifiée et de proférer une imprécation envers elle de s’être éloignée de la miséricorde d’Allah, et c’est cela le sens de la malédiction ".
- Fin de citation -
Et An-Nawawî (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans le commentaire du hadith " Qu’Allah maudisse le voleur !".
" Cela est une preuve de l’autorisation de maudire une personne non spécifiée parmi les pécheurs, car il s’agit d’une malédiction du genre et non d’une personne spécifiée, et maudire le genre est autorisé comme Allah a dit :"Que la malédiction d’Allah [frappe] les injustes ". (Coran 11:18). Quant à la personne spécifiée, il n’est pas autorisé de la maudire ".
- Fin de citation -
2 - Ceux qui ont considéré le sens de la malédiction, qui est le bannissement et l’éloignement de la miséricorde d’Allah ont fait la distinction entre le fait de maudire un mécréant et celui de maudire un musulman pervers. Ils ont énoncé que le mécréant mérite la malédiction et le bannissement de la miséricorde d’Allah. Il est, donc, permis de maudire une personne spécifiée [parmi les mécréants]. Ils ont ainsi interprété les Textes qui autorisent de maudire, en disant qu’il est permis de maudire un mécréant. Quant au musulman pervers, il ne mérite pas d’être maudit car on espère pour lui la miséricorde et le pardon. Ils ont dit qu’il n’est pas permis de maudire un musulman qui est pervers, et ils ont interprété les Textes interdisant la malédiction suivant ce sens. C’est cet avis qu’ont adopté certains Hanbalites tel Al-Qâdî Aboû Ya‘lâ ( Voir Al-Adâb Ach Char iyya Ibn Muflih 1/369).
3 - Il y a ceux qui ont fait la différence entre celui qui mérite la malédiction et celui qui ne la mérite pas. Ceux-ci ont interprété les Textes qui autorisent la malédiction en les attribuant de façon absolue à celui qui la mérite, qu’il soit une personne spécifiée ou non spécifiée, mécréante ou un musulman(e) pervers(e). Ils ont interprété les Textes qui interdisent la malédiction au profit de celui qui ne mérite pas d’être maudit. Ils ont affirmé qu’il est autorisé de maudire ceux qui le méritent de manière absolue, sans maudire, aussi de façon absolue, ceux qui ne le méritent pas. Cet avis est adopté par l’ensemble des savants parmi les prédécesseurs, tel Mâlik Ibn Anas et Yazîd Ibn Hâroûn et autres, selon ce qui est rapporté de leur part d’avoir maudit certains individus spécifiés parmi les partisans des hérésies et de l’égarement comme Bichr Al-Marrîşî, ‘Amr Ibn ‘Oubayd, Djahm Ibn Safwân et Dja‘d Ibn Dirham et d’autres. Cela, quand seront réalisées chez l’individu spécifié les conditions de la malédiction et que les empêchements en soient inexistants. Cet avis est appuyé par le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
" Ô Allah ! Je prends un pacte auprès de Toi que Tu ne me manqueras pas, car, certes, je ne suis qu’un humain : que tout croyant auquel aurais-je nui, ou insulté, ou maudit, ou fouetté ; fais que cela soit une prière pour lui, une purification, et un rapprochement par lequel Tu le rapprocheras vers Toi le Jour de la Résurrection ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
De même que le hadith suivant rapporté par Anas :
" Que celui parmi ma communauté contre qui aurais-je fait une invocation qu’il ne mérite pas, qu’Il [Allah] fasse qu’elle lui soit telle une purification, une augmentation [de ses bonnes œuvres] et un rapprochement qui le rapprochera de Lui le Jour de la Résurrection ".
(Rapporté par Muslim)
Ce que ces hadiths désignent quant à la nuisance, l’insulte, la malédiction et le fouettement de certains individus spécifiés parmi les musulmans ont eu lieu suite à l’effort d’interprétation du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) du fait qu’il a dit : " Car, certes, je ne suis qu’un humain ", et qu’il a dit dans une autre version : " qu’il ne mérite pas ", on comprend par là que la malédiction ne peut avoir lieu que par un Texte ou une Révélation, cela d’une part, et on comprend de ce hadith, d’autre part, qu’il est permis de maudire ceux qui le méritent en s’appuyant sur son hadith : " qu’il ne mérite pas ". Dès lors, le jugement qui se rapporte à la malédiction reste non abrogé.
Ainsi, apparaît la permission de maudire celui dont les Textes indiquent de le maudire à cause de ses actes tel un individu spécifié, qu’il soit musulman pervers ou un mécréant quand se réalisent les conditions qui obligent à le maudire, et que les empêchements en soient exclus [inexistants].
Notamment, si l’intention de celui qui maudit l’hérétique spécifié est de mettre la masse des gens en garde contre son danger et son préjudice, de les repousser de lui en vilipendant son acte et en faisant contre lui des invocations, qui sont à même de faire cesser la propagation de ses ambiguïtés et de ses égarements à l’égard des non-initiés aux choses de leur religion.
En effet, le fait que l’hérétique, qui persiste dans son hérésie et appelle à elle, mérite d’être maudit, est plutôt inclus dans le principe de réprouver le répréhensible et de combattre les corrupteurs de la religion parmi les exagérateurs et les partisans du faux et consorts.
Cela dit, même si le dernier avis est le plus fort en tant que preuve et est plus correct à être pris en considération, ce que j’agrée le plus est de renoncer à maudire une personne spécifiée, car certains prédécesseurs se sont abstenus de maudire certains individus spécifiés, ceci d’un côté. Cela, même si leur abstention n’indique pas qu’ils croyaient que cela est illicite. Et d’un autre côté, par crainte que la malédiction ne soit employée hors de son bon sens, ou qu’elle ne soit faite par quelqu’un qui n’est pas connu pour détenir une part de science, de jurisprudence [Fiqh], de crainte pieuse et de scrupule [wara‘].
De plus, en considérant l’absence de l’autorité religieuse [As-Soulta Ach-Char‘iyya] qui sanctionne, il est plus convenable, pour moi, de renoncer à maudire un individu spécifié, afin que l’hérétique ne prenne pas cela comme prétexte pour se servir de la malédiction contre les gens de la guidance, par vengeance pour sa propre personne et par ignorance de l’honneur de la Sunna et de son statut, par récrimination contre ses partisans et par rancœur contre ses explorateurs.
Cela étant dit, la science parfaite est auprès d’Allah (subhânahu wa ta'âla).
Et notre dernière invocation est : Louange à Allah, le Seigneur des mondes. Et qu’Allah prie sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution, et que Son salut soit sur eux.
Source : Cheikh Mohamed Alî Ferkous
La Louange est à Allah, Le Seigneur des mondes. Et que la prière et le salut soient sur celui qu’Allah a envoyé en miséricorde pour l’Univers, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution, Cela dit :
La malédiction [Al-La‘n], linguistiquement, signifie le bannissement et l’éloignement.
L'origine de la malédiction, si elle provient du Créteur, est le bannissement et l'éloignement de Sa miséricorde. Et si elle provient de la créature, c'est donc une insulte infamante pour un acte [réprouvé] et pour son auteur et une imprécation à son encontre.
Ainsi, on dit : " On a maudit untel ", quand on l'aura insulté et offensé.
Ar-Râghib Al-Asfahâni (qu'Allah l'agrée) dansMoufradât Alfâd Al-Qour’ân a dit :
" La malédiction est le bannissement et l'éloignement à titre de courroux. Il s'agit d'une punition quand elle provient d'Allah (subhânahu wa ta'âla) dans l'Au-delà et d'une cessation de Sa miséricorde et de Son assistance dans l'ici-bas. Et elle est une imprécation contre un autre quand elle provient d'un humain ".
- Fin de citation -
Les Gens de la Sunna font la distinction concernant le type ou le genre, entre la malédiction absolue et la malédiction nominative ou individuelle.
La malédiction absolue ou générale, qu'elle soit par la description la plus générale comme dire : " Qu'Allah maudisse l'hérétique, ou le mécréant ou le pervers ", ou qu'elle soit par une description plus spécifique tel que maudire les juifs et les chrétiens et les mages.
Ou tel que maudire les sectes partisanes des hérésies [Ahl Al-Bida] comme de dire : " Qu'Allah maudisse les Djahmites, les Qadarites ou les Rafidites et autres sectes qui s'affilient à l'Islam ".
La malédiction est autorisée dans les deux descriptions, la plus générale et la plus spécifique, sans divergence entre les Gens de la Sunna.
Dans ce rapport, Al-Qâdi Iyâd (qu'Allah l'agrée) dans Ikmâl Al-Mou‘lim a dit :
" Maudire [en citant] le genre est permis, car Allah (subhânahu wa ta'âla) les a menacés [ceux inclus dans le genre à maudire], et la menace aboutit contre celui qu'Il veut parmi eux ".
- Fin de citation -
Dès lors, les causes incombant la malédiction sont au nombre de trois :
Ainsi, les Textes religieux ont indiqué l'autorisation de la malédiction absolue dont :
Sa Parole (subhânahu wa ta'âla) concernant la malédiction à cause de la mécréance :
" Allah a maudit les mécréants et leur a préparé une fournaise ".
(Coran 33:64)
" Et ils dirent : " Nos coeurs sont enveloppés et impénétrables ". - Non, mais Allah les a maudits à cause de leur mécréance, leur foi est donc médiocre ".
(Coran 2:88)
Quant à la malédiction à cause de la perversité, il y a par exemple le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
" Qu'Allah maudisse celui qui maudit ses parents, et qu'Allah maudisse celui qui déplace les bornes d'un terrain ".
(Rapporté par Muslim)
Abû Hurayra (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Qu'Allah maudisse le voleur qui volet un armet et se fait couper la main et un voleur qui vole une corde et se fait couper la main ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Abd Allah Ibn Amr (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Il y aura à la fin de ma communauté des femmes vêtus mais nues, sur leurs têtes auront des coiffures telles les bosses des chameaux amaigris, maudissez-les car elles sont, certes, maudites ".
(Rapporté par Tabarâni dans Al-Mu'djam Al-Awsat 9/131 et authentifié par Albâni)
Ibn Abbâs (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a maudit ceux parmi les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes et celle parmi les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes ".
(Rapporté par Bukhâri)
Quant à la malédiction à cause de l'hérésie, elle est selon le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dans sa mesntion du mérite de Médine :
" Quiconque y introduit une innovation, que la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les gens soit sur lui. Allah n'acceptera de lui le Jour de la Résurrection ni échappatoire ni compensation ".
Il dit : " Ainsi Ibn Anas dit : " ou quiconque ayant hébergé un innovateur en religion ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
La malédiction contre l'innovation religieuse, même si elle est énoncée dans le hadith rapporté par Anas (qu'Allah l'agrée) de façon restreinte à Médine, toutefois le jugement englobe l'innovation commise ailleurs.
Dans un sens, Ibn Hadjar (qu'Allah l'agrée) dit en justifiant le fait que Bukhâri ait cité ce hadith dans le livre du Al-I'tisâm :
" Le but d'avoir cité ici le hadith est de maudire celui qui introduit une innovation religieuse, et même s'il la restreinte à Médine, le jugement est, cependant, général concernant Médine et autres, quand l'innovation se rapporte à la religion ".
(Fath Al-Bâri d'Ibn Hadjar 13/279)
De plus, cela est confirmé par le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) " Et qu'Allah maudisse celui qui héberge un innovateur en religion ".
An-Nawawî (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans le commentaire du hadith rapporté par Anas (qu'Allah l'agrée) :
" Son sens est qu'Allah (subhânahu wa ta'âla) le maudit et aussi les Anges ainsi que tous les gens. Autant dire confirmer fortement son éloignement de la miséricorde d'Allah (subhânahu wa ta'âla). Car, la malédiction, linguistiquement signifie le bannissement et l'éloignement. Ils [certains savants] ont dit : " Ce que la malédiction désigne ici est le châtiment qu'il mérite pour avoir commis ce péché, et de le bannir du Paradis au début. C'est une malédiction qui n'est pas pareille à celle des mécréants, qui seront tout à fait éloignés de la miséricorde d'Allah (subhânahu wa ta'âla) ".
- Fin de citation -
Quant à la malédiction des juifs, plusieurs textes l'indiquent dont Sa Parole (subhânahu wa ta'âla) :
" Ceux des Enfants d'Israël qui n'avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus, fils de Marie ".
(Coran 5:78)
" Et les juifs disent : " La Main d'Allah est fermée ! " Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit.
Au contraire, Ses deux Mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut ".
(Cora 5:64)
Dans la Sunna, il y a le hadith du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
" Que la malédiction d'Allah soit sur les juifs et les chrétiens, ils ont pris les tombes de leurs Prophètes comme des lieux de culte ! "
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
De même, il est avéré que les prédécesseurs maudissaient les grandes sectes et groupes parmi les partisans de l'égarement et des hérésies, qui s'opposent à la Sunna et sont hostiles à ses partisans tels que les Djahmites, les Qadarites et les Kharidjites et autres.
Ainsi, Ibn Umar (qu'Allah l'agrée) a maudit les Qadarites et s'est désavoué d'eux ; aussi Abd Allah Ibn Abî Awfâ (qu'Allah l'agrée) a maudit les Azraqites et tous les Kharidjites, et les successeurs ont également injurié ceux qui ont discuté au sujet du destin et l'ont nié. Ils les ont maudits et on déconseillé de s'asseoir avec eux.
Les imams des musulmans également, empruntent leur voie et disent ce qu'ils ont dit.
Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) dans Madjimû Al Fatwa 4/15 a dit :
" C'est pourquoi beaucoup de rois et de savants se sont intéressés à la question de l'Islam et du djihad contre ses ennemis, au point qu'ils ont maudit sur les minbars [chaires] les Rafidites et les Djahmites et autres, et même jusqu'à ce qu'ils eurent maudit toute secte qu'ils voyaient faire une hérésie ".
- Fin de citation -
Cela étant, il importe de faire remarquer que la malédiction absolue n'implique pas la malédiction nominative ou individuelle, c'est à dire que maudire le genre de celui qui vole ou de celui qui vend du vin, n'implique pas l'autorisation de maudire nominativement le voleur ou le vendeur de vin, ou autres pécheurs.
Car il est connu que le jugement découlant de la généralité, par son aspect général, n'implique pas le particulier par son caractère spécifique.
Cela est indiqué par le fait que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a affirmé :
" Qu'Allah maudisse le vin et qu'Il maudisse son buveur, son serveur, son fouleur [presseur], celui qui demande de le presser, son vendeur, son acheteur, son porteur, celui à qui ont le porte et celui qui bénéficie de son prix ".
(Rapporté par Ahmad et authentifié par Albâni)
Néanmoins, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a déconseillé de maudire un homme qui vivait à son époque. Son nom est Abd Allah et il faisait rire le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam). Il l'a fouetté car il buvait du vin. Ainsi, on l'a amené un jour pour le fouetter et un homme parmi le groupe qui y assistait dit :
" Ô Allah, maudis-le ! Combien de fois l'a t-on amené pour le fouetter ! "
Sur ce, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit :
" Ne le maudis pas ! Par Allah ! Je sais qu'il aime Allah et Son Messager ".
(Rapporté par Bukhâri)
Cela indique que la malédiction absolue n'implique pas la malédiction nominative contre une personne. Car, il est possible qu'il existe chez la personne spécifiée une chose qui s'interposerait entre elle et la survenue de la malédiction contre elle, soit par l'absence d'une condition ou l'existence d'un empêchement.
A ce sujet, Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde)dans Madjimû Al Fatwa 10/329-330 a explicité ce sens de façon à l'établir en disant :
" Mais maudire une personne absolue n'implique pas maudire une personne spécifiée dont est établie en sa faveur une chose qui empêche que la malédiction ne l'atteigne. Et ainsi sont aussi pour le fait de taxer le musulman de mécréance de façon absolue et la menace absolue.
C'est pour cela que la menace absolue dans le Livre et la Sunna est conditionnée par l'existence de certaines conditions et l'absence de certains empêchements.
Ainsi, celui qui se repent d'un péché ne sera pas atteint par cette menace et ce, d'après le consensus des musulmans, comme elle n'atteint pas aussi celui qui a de bonnes oeuvres qui effacent les mauvaises et elle n'atteint pas également celui en faveur duquel on aura intercédé dans l'Au-delà de même que celui qui est pardonné.
En effet, la punition des péchés, qui est l'Enfer, disparaît par les causes du repentir, les bonnes oeuvres qui effacent les péchés et les malheurs expiateurs ".
- Fin de citation -
Le savoir qui n'est pas mis en pratique est désapprouvé par Allah, Son Messager et les croyants.
Abû Hurayra (radiallahu 'anhu) a dit :
" Un savoir qui n'est pas mis en pratique est comme un trésor dont on ne dépense pas une partie dans le sentier d'Allah ".
Al-Fudhayl (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Le savant reste ignorant de ce qu'il a appris tant qu'il ne l'a pas mis en pratique ".
Mâlik Ibn Dinâr (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Tu trouveras des hommes dont le discours est mené à la perfection tandis que son oeuvre entière n'est qu'imperfection ".
Les Signes de l'Heure
Les Signes de l'Heure
Le terme zuhd est traduit par ascèse, cependant la notion de zuhd en Islam diffère de l'ascèse comprise par la traduction chrétienne.
Il semble utile d'évoquer quelques définitions données par nos savants musulmans.
Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son ouvrage Madârij As-sâlikin :
" Le Coran évoque beaucoup de versets encourageant à l'ascèse et dénigrant les biens de ce monde. Ainsi, lorsque Allah veut du bien à un être, Il place dans son coeur une lumière qui lui permettra de distinguer et de mesurer véritablement la réalité de ce monde et de l'Au-delà. Cet être préférera alors ce qui l'élèvera.
J'ai entendu Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) dire : " Az-zuhd [l'ascèse] consiste à délaisser ce qui n'a pas d'utilité pour l'Au-delà alors qu'Al-wara' [que l'on pourrait traduire par réserve, scrupule] consiste à délaisser une chose, craignant qu'elle ne te porte préjudice dans l'Au-delà ".
- Fin de citation -
Ces propos sont les meilleurs qui puissent être dits au sujet de ces deux notions.
L'imam Ahmad a dit : Le zuhd se divise en trois catégories :
Il ne s'agit donc pas de refuser l'argent et de s'éloigner des biens de ce monde, mais plutôt d'orienter ces biens vers ce qui sera profitable dans l'Au-delà d'une part, et de considérer ces biens comme de simples outils afin d'oeuvrer dans le bien d'autre part.
Ainsi, si la richesse permet au musulman de faire l'aumône, de construire des hôpitaux, des orphelinats, des mosquées et que cette richesse ne le détourne pas du souvenir d'Allah mais le raffermit dans sa foi, cette opulence est louable et salutaire.
D'ailleurs, Sulayman [Salomon] et Dâwud [David] (sur eux la paix) comptaient parmi les gens les plus ascètes de leur époque, même s'ils possédaient beaucoup de biens.
De même, d'illustres Compagnons, tels Alî, Uthmân et Abd Ar-Rahmân Ibn Awf, étaient très connus pour leur ascétisme, malgré la richesse qu'ils détenaient.
Allah le Très Haut dit :
" En vérité, la vie de ce monde est comparable à l'eau que Nous faisons descendre du ciel et grâce à laquelle toutes sortes de plantes dont se nourrissent les hommes et les bêtes s'entremêlent sur le sol.
Et au moment où la terre revêt ainsi sa plus belle parure et s'embellit, les hommes s'imaginent qu'ils en sont les maîtres incontestables.
C'est alors que Notre arrêt la frappe de nuit ou de jour, et les récoltes se trouvent anéanties, comme si cette végétation n'avait pas été florissante la veille.
C'est ainsi que Nous exposons Nos signes pour ceux qui savent réfléchir ".
(Coran 10:24)
" Propose leur encore la parabole de la vie en ce bas monde. Elle est semblable à cette eau que Nous faisons descendre du ciel, et dont les plantes s'imprègnent un instant pour se transformer ensuite en chaume à la merci des vents, car la puissance d'Allah n'a point de limite.
Richesses et enfants ne sont que la parure de la vie de ce monde, tandis que les bonnes oeuvres qui perdurent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et suscitent dans le coeur des fidèles une belle espérance ".
(Coran 18:45-46)
" Sachez que la vie d'ici bas n'est que jeu et frivolité, apparat et futiles rivalités, ainsi que disputes sur la quantité de richesses et le nombre d'enfants.
Elle est semblable à une pluie qui fait pousser une végétation qui, après avoir charmé un instant les cultivateurs, se fane, jaunit et tombe en débrit.
Dans la vie future, il y aura soit un terrible tourment, soit le pardon d'Allah et Son agrément.
Quant à la vie d'ici bas, elle n'est que jouissance éphémère ".
(Coran 57:20)
" Les hommes sont irrésistiblement attirés, dans leurs passions trompeuses, par les femmes, les enfants, les amoncellements d'or et d'argent, les chevaux de race, les troupeaux et les champs.
C'est là une jouissance éphémère de la vie d'ici bas ; mais c'est auprès d'Allah que se trouve le meilleur séjour ".
(Coran 3:14)
" Ô hommes !
La promesse d'Allah s'accomplira toujours.
Que les plaisirs de ce monde ne vous séduisent donc point !
Et que Satan ne vous induise pas en erreur au sujet d'Allah ".
(Coran 35:5)
" Ô hommes !
La passion des richesses ne cessera de vous dominer que le jour où vous serez, dans vos tombres, enterrés.
Prenez garde !
La vérité vous sera un jour dévoilée !
Ah ! Si vous la connaissiez de science certaine, vous verriez alors apparaître la Fournaise !
Mais vous la verrez un jour avec l'oeil de la certitude ".
(Coran 102:1-5)
" La vie d'ici bas n'est que jeu et divertissement, alors que la véritable vie est celle de la vie future.
Mais les hommes le savent-ils ? "
(Coran 29:64)
Abû Abdillâh Khabbâb Ibn Al-Aratt rapporte : Nous nous plaignîmes un jour à l'Envoyé d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) alors qu'il était allongé à l'ombre de la Ka'ba, la tête appuyée sur son manteau qui lui servait de coussin. Nous lui dîmes : " Pourquoi ne demandes-tu pas le soutien d'Allah ? Pourquoi ne pries-tu pas pour nous ? " Il répondit :
" Parmi ceux qui vous ont précédés, on prenait l'un d'eux, on creusait un trou et on l'y introduisait. Ensuite, à l'aide d'une scie, on coupait sa tête en deux. Ou bien encore, on passait sur sa tête un peigne de fer jusqu'à lui arracher la chair et les os ; il ne reniait pas pour autant sa foi. Par Allah, le Seigneur parachèvera cela [c'est à dire l'Islam] jusqu'à ce que le cavalier se déplace de Sana'a à Hadramawt sans rien craindre si ce n'est Allah et le lou pour ses troupeaux. Mais vous vous impatientez ".
(Rapporté par Bukhâri)
L'hostilité à la foi n'est pas nouvelle, les croyants quelle que soit l'époque, doivent être patients face aux persécutions, car l'Islam est une religion qui vise à la paix et à la sécurité.
Les Compagnons et les premières générations sont en cela un exemple pour nous.
Ils restaient persévérants face aux préjudices que leur causaient les polythéistes.
Leurs plaintes n'étaient pas dues aux dégoût et à l'amertume, mais plutôt au fait qu'ils voyaient en la paix une possibilité de se consacrer davantage à l'adoration de leur Seigneur.
L'homme est éprouvé selon sa foi.
Ainsi, la patience face aux malheurs et aux maladies constitue t-elle une expiation des péchés.
Par ailleurs, l'épreuve que subit le serviteur dévoué est un signe d'amour de la part de son Créateur.
Le croyant doit donc accepter courageusement l'épreuve avec résignation et sans mécontentement.