Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
35255 articles
pdf surmonte la dunya: cœur pur et âme bienveillante qui traverse cette vie gratuit par is. miraj ⇒ https://li
Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
>> Toutes les rubriques <<
· Hadiths du Jour (2742)
· A Méditer (1691)
· Sahîh Al-Bukhârî & Muslim (1650)
· Hadiths de Bukhâri & Muslim (1069)
· DIVERS SUJETS & Auteurs (1601)
· Rappel à mes frères et soeurs (933)
· Prières - Invocations - Exhortations (426)
· Le Jeûne du RAMADAN (628)
· Citations & Proverbes (529)
· Ainsi étaient nos Pieux Prédécesseurs (1106)
· Le Lapin et le Lion
· Écouter de la musique pendant le mois de Ramadan
· Celui qui répète en se levant et en se couchant
· Les Effets de La Ilaha Illallah
· Les signes précurseurs de la venue du Dajjâl
· Le rappel se fait en public lorsque le péché...
· Comment chasser les djinns de la maison ?
· Réponse à devinette
· L'invocation qui est exaucé tout les jours
· Les Qualités de l'épouse vertueuse
· Exégèse de la sourate 19 des versets 71-72
· Les grandes ablutions chez la femme musulmane
· Médecins pratiquant la circoncision selon l’islam
· Conseils d'une mère à sa fille à la veille de ses noces
· La demande de pardon " Astaghfiroullâh "
aime amis amour anges animaux annonce argent base belle bonne center centerblog
Rechercher
Anas (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Deux hommes parmi les Compagnons du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sortirent de chez lui par une nuit obscure. On eut dit qu'ils avaient devant eux deux lampes qu'ils tenaient à la main. Lorsqu'ils se séparèrent, chacun des deux possédait sa propre lumière jusqu'à arriver chez eux ".
(Rapporté par Bukhâri)
Une version du même hadith précise que les hommes en question étaient Usayd Ibn Hudayr et Abbâd Ibn Bishr.
Abû Hurayra (qu'Allah l'agrée) rapporte :
Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) avait envoyé un détachement de dix hommes en reconnaissance et avait mis à sa tête Asim Ibn Thâbit Al Ansârî. Ils arrivaient dans une localité appelée Hudâ, située entre Usfân et La Mecque, lorsqu'on signala leur présence à un clan appartenant à la tribu de Hudhayl et appelé Banû Lihyân. Une centaine d'archers furent envoyés à leurs trousses. Lorsqu' Asim et ses compagnons s'aperçurent qu'ils étaient suivis, ils se retranchèrent dans un refuge où ils furent cernés par les Banû Lihyân. " Si vous descendez vers nous, dirent les Banû Lihyân, nous tenons l'engagement formel de ne tuer aucun d'entre vous ". - " En ce qui me concerne, répondit Asim, jamais je ne descendrai pour me mettre sous la protection d'un infidèle. Ô Seigneur, informe Ton Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) de notre situation ". Le combat s'engagea aussitôt. Asim fut tué à coups de flèches et trois hommes du groupe se placèrent sous la protection du pacte conclu : Khubayb, Zayd Ibn Dathina et un autre. Les Banû Lihyân saisirent ces trois hommes et les ligotèrent avec les cordes de leurs arcs. " C'est là une première trahison, s'écria le troisième individu. Par Allah, je ne vous accompagnerai pas ! Ceux-là [les victimes] sont pour moi un bel exemple ". On le traîna d'abord, puis on essaya de le faire monter et, comme il refusait, on le tua. On emmena ensuite Khubayb et Zayd Ibn Dathina et on les vendit à La Mecque, après la bataille de Badr. Les Banû Hârith Ibn Amir Ibn Nawfal Ibn Abd Manâf achetèrent Khubayb qui avait tué Hârith, le jour de Badr. Ils le gardèrent un certain temps comme prisonnier et se résolurent à le tuer.
Khubayb avait demandé à une des filles de Hârith un rasoir pour se raser le pubis. Elle le lui prêta. Elle raconta qu'un jour, alors qu'elle n'y prêtait pas attention, son enfant se dirigea vers Khubayb qui le prit sur sa cuisse. Khubayb avait à la main son rasoir et la jeune femme prit peur. Khubayb le vit et lui dit : " Crains-tu que je tue ton enfant ? C'est une chose que je ne ferai jamais ! " La jeune femme dira plus tard : " Par Allah, jamais je n'ai rencontré un prisonnier aussi bon que Khubayb ; je l'ai trouvé un jour en train de manger une grappe de raisin qu'il tenait à la main, alors qu'il n'y avait pas de fruits à La Mecque, et qu'il était solidement enchaîné. C'est un don qu'Allah a fait à Khubayb ".
Comme on l'emmenait pour le tuer hors du territoire sacré de La Mecque, Khubayb dit : " Laissez-moi accomplir deux raka'at ". Cela fait, il revint vers ses bourreaux et leur dit : " Si je ne craignais que vous pensiez que j'avais peur de la mort, j'aurais prié davantage. Ô Seigneur, réduis leur nombre, élimine-les un par un et n'en laisse aucun en vie. Puis il récita ces vers :
Peu m'importe, du moment que je suis musulman, comment je serai tué, puisque c'est pour Dieu que je succombe. C'est l'Etre suprême qui en a décidé ainsi et, si elle veut, Sa bénédiction fera rassembler de nouveau mes membres dispersés ".
C'est donc Khubayb qui institua la coutume d'accomplir deux raka'at pour le condamné à mort. Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) informa ses Compagnons de ce qui était arrivé à ces hommes le jour même de leur mort. Les Qurayshites, quand ils apprirent la mort d'Asim Ibn Thâbit, dépêchèrent quelques individus pour récupérer une partie de son corps permettant de s'assurer de son identité, parce que Asim avait tué un de leurs notables [à Badr]. Mais Allah envoya sur le cadavre une nuée de guêpes qui le protégea des émissaires qui ne purent le mutiler.
(Rapporté par Bukhâri)
Ibn Umar (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Je n'ai jamais entendu Umar dire à propos de quelque chose : " Il me semble qu'il en est ainsi " sans que la réalité soit conforme à son opinion.
(Rapporté par Bukhâri)
Abû Hurayra (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : Alors qu'un homme marchait sur une terre désertique, il entendit une voix interpeller un nuage en disant :
" Arrose le jardin d'untel ". Le nuage se déplaça et déversa son eau sur un terrain de pierres noires. L'eau se logea dans une crevasse. L'homme suivit le parcours de la crevasse et parvint dans le jardin d'un homme qui détournait l'eau à l'aide de sa pelle. Il lui dit : " Ô serviteur d'Allah, quel est ton nom ? " Il répondit : " Untel ", du nom qu'il avait entendu venant du nuage. Puis ce dernier lui demanda à son tour : " Ô serviteur d'Allah, pourquoi me demandes-tu mon nom ? " Il lui répondit : " J'ai entendu une voix venant du nuage qui a déversé cette eau et qui disait : " Arrose le jardin d'untel ".Que fais-tu de ce jardin ? " - " Maintenant que tu m'as dit cela, sache que je vais attendre la récolte pour en donner un tiers en aumône, j'en conserverai un tiers pour nourrir ma famille et je remettrai en terre le dernier tiers, répondit-il ".
(Rapporté par Muslim)
Abû Hurayra (qu'Allah l'agrée) rapporte que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
" Parmi les communautés qui vous ont précédés, il y avait des gens inspirés. S'il n'y en avait qu'un dans ma communauté, ce serait Umar ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Jâbir Ibn Samura (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Les habitants de Kûfa se plaignirent de S'ad Ibn Abî Waqqâs auprès de Umar Ibn Al Khattâb qui le destitua de son poste de gouverneur et le remplaça par Ammâr. Ils se plaignirent jusqu'à prétendre qu'il ne savait pas faire correctement la prière. Umar le fit amener et lui dit : " Ô Abû Ishâq [surnom de Sa'd], ces gens prétendent que tu n'accomplis pas correctement la prière ". - " En ce qui me concerne, répondit Sa'd, je dirigeais la prière de la même manière que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sans rien en diminuer. Ainsi, je faisais la prière du soir en allongeant les deux premières raka'ât et en raccourcissant les deux dernières ". - " C'est ce que nous avons toujours pensé de toi, Abû Ishâq, reprit Umar ".
Umar envoya alors un ou plusieurs hommes à Kûfa afin d'en interroger les habitants. Il ne laissa pas une seule mosquée sans qu'on s'y renseigne au sujet de Sa'd. Tous lui faisaient des éloges. Ils entrèrent enfin dans une mosquée qui appartenait aux Banû Abs. Un homme, connu sous le nom d'Usâma Ibn Qatâda et surnommé Abû Sa'da, se leva et dit : " Puisque tu nous le demandes, sache que Sa'd ne participait pas aux expéditions militaires, il ne partageait pas avec équité et n'était pas impartial dans ses jugement ". Sa'd répliqua : " Par Allah, je ferai ces trois prières : Seigneur, si Ton serviteur que voici est un menteur et qu'il s'est levé par ostentation et pour obtenir de la considération, prolonge sa vie, perpétue sa misère et soumets le aux tentations ! " Longtemps après, lorsqu'on interrogea cet homme, il répondit : " Je suis un vieillard soumis aux tentations et victimes des invocations de Sa'd ".
Abd Al Malik Ibn Umayr, rapporteur du hadith d'après Jâbir Ibn Samura, a ajouté :
" Je l'ai vu moi-même longtemps après, ses sourcils tombaient sur ses yeux à cause de la vieillesse et il abordait les jeunes filles dans la rue en leur faisant des clins d'oeil ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
La dévotion de Sa'd Ibn Abî Waqqâs était telle que ses invocations étaient exaucées car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a invoqué Allah en sa faveur en ces termes :
" Ô Allah, exauce les invocations de Sa'd lorsqu'il T'invoque ! "
(Rapporté par Tirmidhî, Hâkim et Ibn Hibbân)
Ce hadith nous enseigne qu'il faut éviter de se baser sur le jugement d'une seule personne. Ainsi, Umar Ibn Al Khattâb est allé vérifier l'information, non par manque de confiance en Sa'd, mais parce qu'il voulait comprendre les raisons de telles plaintes. Il a donc jugé utile pour la communauté qui vivait à Kûfa de le destituer, sans que cela n'entache le prestige et la considération de Sa'd.
Urwa Ibn Zubayr (qu'Allah l'agrée) rapporte :
" Arwâ, fille de Aws, se plaignit de Sa'îd Ibn Zayd Ibn Amr Ibn Nufayl auprès de Marwân Ibn Al Hakam. Elle prétendit que Sa'îd lui avait ursurpé une partie de ses terres. Ce dernier rétorqua : " Pourrais-je lui prendre une quelconque part de ses terres après avoir entendu du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) ce que j'ai entendu ? " Marwân lui demanda : " Et qu'as-tu entendu du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) ? " - " J'ai entendu le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire : " Celui qui s'empare injustement d'un empan de terre sera terrassé par les sept terres qui lui étrangleront la gorge ". Marwân conclut : " Je ne te demanderai pas d'autre preuve après celle-ci ".
Sa'îd invoqua alors Allah en ces termes : " Ô Seigneur ! Si cette femme ment, rends la aveugle et fais la mourir engloutie par ses terres ! " Elle ne mourut pas sans avoir perdu la vue. Et, alors qu'elle marchait sur sa parcelle de terre, elle tomba dans un trou, ce qui causa sa mort ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Muhammad Ibn Zayd Ibn Abd Allah Ibn Umar rapporte :
" Muhammad Ibn Zayd vit cette femme marcher à tâtons en s'aidant des murs pour se guider tout en se lamentant : " J'ai été victime des invocations de Sa'îd ! " Elle passa un jour devant un puits qui se trouvait dans la maison où elle s'était plainte de Sa'îd. Et elle tomba dans ce puits qui devint sa tombe ".
(Rapporté par Muslim)
Jâbir Ibn Abd Allah rapporte :
" La veille de la bataille de Uhud, mon père m'appela en pleine nuit et me dit : " J'ai le pressentiment que je serai un des premiers Compagnons du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) à être tué, et je ne laisse derrière moi personne qui ne me soit plus cher que toi, si ce n'est le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam). Je laisse derrière moi une dette, acquitte t'en et sois bon à l'égard de tes soeurs ".
Le lendemain, il fut la première victime. Je l'enterrai avec un autre combattant dans sa tombe. Puis il me répugna de le laisser ainsi avec un autre dans la tombe, je le déterrai donc six mois plus tard et je le découvris alors dans le même état que le jour où je l'y avais mis, sauf son oreille qui était rongée. Je le mis seul dans une tombe ".
(Rapporté par Bukhâri)
Allah le Très Haut dit :
" En vérité, les amis d'Allah ne connaîtront ni crainte ni peine, car ceux qui ont la foi et qui craignent le Seigneur recevront la bonne nouvelle en ce monde et dans la vie future, et la Parole d'Allah est immuable.
Ce sera pour eux la félicité suprême ".
(Coran 10:62-64)
" Secoue vers toi le tronc du palmier, il en tombera sur toi des dattes mûres et succulentes.
Mange, bois et réjouis toi ! "
(Coran 19:25-26)
" Or, chaque fois que Zacharie allait la voir au temple, il trouvait auprès d'elle de la nourriture, et lui demandait :
" Ô Marie ! D'où cela te vient-ils ?
Et elle lui répondait : " Cela vient d'Allah, car Allah donne Ses biens à qui Il veut sans compter ".
(Coran 3:37)
" Maintenant, se dirent-ils, que vous les avez fuis, eux et ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugiez-vous dans la caverne. Allah étendra sur vous les effets de Sa miséricorde et apportera une amélioration à votre sort.
Tu aurais vu alors le soleil à son lever obliquer à droite de leur caverne, et passer à gauche au moment de se coucher, tandis qu'ils dormaient dans un endroit spacieux de la caverne ".
(Coran 18:16-17)
Dans son exégèse du Coran 10/63, Tabarî (qu'Allah lui fasse miséricorde) définit "walîy" par "nasîr" qui signifie : défenseur, allié, auxiliaire, partisan. Parmi les définitions du terme "ami", le trésor de la langue française nous donne : personne qui s'attache à défendre les intérêts de quelqu'un, à favoriser la défénse ou l'illustration d'une valeur. Ainsi le vocable "ami" semble t-il le plus adéquat. Allah Lui-même nous renseigne sur Ses amis lorsqu'Il dit : " En vérité les amis [awliyâ', pluriel de walîy] d'Allah ne connaîtront ni crainte ni peine, ce sont ceux qui ont la foi et qui craignent le Seigneur ".
Ibn Kathîr (qu'Allah lui fasse miséricorde) nous dit à propos de ce verset : Allah nous informe que Ses awliyâ' sont ceux qui ont la foi et qui se prémunisent, comme l'a expliqué Allah. Donc, quiconque se prémunit [kâna taqiyyan] est pour Allah un walîy.
Abû Muhammad Abd Ar Rahmân Ibn Abû Bakr As Siddîq (qu'Allah l'agrée) rapporte : Les gens de la Suffa étaient des gens pauvres. Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit un jour :
" Que celui qui a de la nourriture pour deux invite une troisième personne ; s'il en a pour quatre, qu'il invite une cinquième ou sixième personne ".
Abû Bakr emmena chez lui trois personnes, tandis que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) en emmenait dix. Puis Abû Bakr alla dîner chez le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et il y resta jusqu'à la prière du soir.
Il rentra chez lui à une heure tardive et sa femme lui demanda : " Qu'est ce qui t'a rendu loin de tes hôtes ? " Il lui demanda : " Ne leur as-tu donc pas servi le dîner ? " - " Ils ont refusé de toucher au dîner sans toi ! On leur a pourtant présenté la nourriture, mais ils ont refusé ".
Abd Ar Rahmân, fils d'Abû Bakr, ajoute : Je partis me cacher tandis qu'Abû Bakr se répandait en injures contre moi : " Qu'il est stupide ! Puisse t'il se casser un membre ! " Puis il dit à ses hôtes : " Mangez de bonne grâce ! Quant à moi, par Allah, je fais le serment de ne pas toucher à ce repas ! "
Par Allah, poursuivit Abd Ar Rahmân, chaque fois que les hôtes prenaient une bouchée dans le plat, la nourriture ne cessait d'augmenter à l'endroit où elle avait été entamée. Alors que tous furent rassasiés, la nourriture était encore plus abondante qu'au début du repas.
S'apercevant de cela, Abû Bakr dit à son épouse : " Ô soeur des Banû Firâs, que signifie ceci ? " - " Rien, s'exclama t'elle, sinon que ce plat est maintenant trois fois plus abondant qu'il ne l'était au début du repas ".
Abû Bakr goûta au plat en disant : " C'est le diable qui est la cause de ceci [mon serment] ". Il en mangea encore une bouchée et porta le plat chez le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).
Le lendemain matin, le plat se trouvait toujours chez lui entièrement intact. Or, à cette période, nous avions un pacte avec une certaine tribu mais celui-ci venait juste d'arriver à terme. Nous nous sommes alors répartis en douzee détachements composés d'un certain nombre d'hommes dont Allah Seul connaissait le chiffre. Tous mangèrent ce plat.
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Une autre version mentionne :
" Abû Bakr jura de ne pas toucher au plat. Son épouse fit de même, ainsi que les hôtes qui jurèrent à leur tour de ne pas y toucher tant qu'Abû Bakr n'aurait pas mangé.
Abû Bakr dit alors : " Ceci provient de Satan ! " Il fit apporter la nourriture en en mangea, ses hôtes en firent de même. Chaque fois qu'ils prenaient une bouchée, la nourriture augmentait au fond du plat, Abû Bakr s'étonna : " Ô soeur des Banû Firâs, que signifie ceci ? " - " Par la fraîcheur de mes yeux, s'exclama t'elle, ce plat est maintenant encore plus abondant qu'il ne l'était au début du repas ". Ils en mangèrent du plat et en envoyèrent au Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) qui précisa qu'il en avait mangé ".
Et dans une autre version :
" Abû Bakr dit à Abd Ar Rahmân : " Je m'en vais chez le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam). Prends donc soin de tes invités et occupe toi d'eux jusqu'à mon retour ".
Abd Ar Rahmân les rejoignit avec ce qu'il leur avait préparé et leur dit : " Mangez ! " Mais ils demandèrent : " Où est le maître de maison ? " - " Mangez ! ", insistaAbd Ar Rahmân - " Nous ne mangerons pas tant que le maître de maison ne sera pas pas revenu, rétorquèrent-ils " - " Mangez donc ce qui a été préparé pour vous, sinon il nous réprimandera, repritAbd Ar Rahmân ". Ils refusèrent,
Abd Ar Rahmân dit alors : " Je sus que mon père allait se fâcher contre moi, et dès qu'il arriva, je me cachai ".
Abû Bakr demanda : " Qu'avez-vous fait ? " Ses hôtes l'informèrent de la situation et Abû Bakr appela : "Abd Ar Rahmân ! " Mais celui-ci se tut. Abû Bakr réitéra : "Abd Ar Rahmân ! " Il garda le silence alors Abû Bakr s'écria : " Tu es stupide ! J'en jure par Allah, si tu m'entends viens ! "Abd Ar Rahmân sortit alors et lui dit : " Interroge tes hôtes si tu crois que je ne leur ais pas servi le repas ! " - " Il dit vrai, s'écrièrent les invités. Il est venu avec le repas ". Abû Bakr dit alors : " Vous m'avez alors entendu ! Par Allah, je ne mangerai pas cette nuit ! " Les autres dirent alors : " Par Allah, nous ne mangerons pas jusqu'à ce que tu manges ! " Abû Bakr reprit alors : " Malheur à vous, qu'avez-vous à refuser notre hospitalité ? " Puis s'adressant àAbd Ar Rahmân, il dit : " Apporte ton repas ! " Lorsque le plat fut apporté, Abû Bakr posa sa main sur le plat et dit : " Au Nom d'Allah, ce serment vient de Satan ". Il mangea alors et les autres se mirent à manger ".
Le bien et le bonheur, la perfection et la justice sont confinés dans deux types : la science utile et les bonnes oeuvres. Allah a envoyé Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam) avec le meilleur de cela : la guidance et la religion de vérité.
Comme Allah Ta'âla le dit :
" C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la guidée et la religion de vérité [l'Islam] pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme témoin ".
(Coran 48:28)
Et Il dit :
" Et rappelle-toi Abraham, Isaac et Jacob,
nos serviteurs puissants et clairvoyants ".
(Coran 38:45)
Concernant les deux types, il a été dit d'Ibn Abbâs que les puissants sont dans la dévotion. Cela a été rapporté par Abî Hâtim, Sa'îd Ibn Djabîr, 'Atâ al-Kharâssânî, al-Hassan adh-Dhahâk, as-Soudî, Qatâdah, Abî Sanân et Moubachar Ibn 'Oubeid et d'autres. Concernant les " clairvoyants "», il est dit que c'est la compréhension dans la religion. Moudjâhid a dit : " Les clairvoyants, sont les jugements justes ". Sa'îd Ibn Djabîr a dit : " C'est la clairvoyance dans ce qui est en référence à la religion d'Allah et à Son Livre ". 'Atâ al-Kharâssânî a dit sur la Parole : " nos serviteurs puissants et clairvoyants ". Ce sont les serviteurs puissants dans la dévotion et la clairvoyance, et la science dans le commandement d'Allah. D'après Moudjâhid et Qatâdah : " C'est le pouvoir donné dans la dévotion, et la clairvoyance dans la religion ".
L'ensemble des sages de la Communauté a privilégié ces deux types, comme les sages Grecs, d'Inde et Arabes. Ibn Quteibah a dit que la sagesse selon les Arabes, se traduit par la science et l'application des oeuvres, et les bonnes oeuvres sont l'adoration d'Allah Seul et sans associé et qui est la religion de l'Islam, et la science et la guidance sont d'attester ce avec quoi est venu l'Envoyé au sujet d'Allah, Ses Anges, Ses Livres, Ses Envoyés et sur le Jour Dernier ainsi que d'autres informations. La science utile est le fait de détenir la Foi, et les bonnes oeuvres sont l'Islam. La science bénéfique est ce qui fait partie de la science d'Allah, et les bonnes oeuvres sont l'application du commandement d'Allah, qui est le fait de témoigner de ce avec quoi est venu l'Envoyé et qui se commente par l'obéissance de ses ordres. Ce qui s'oppose au premier est le fait de dire sur Allah ce que l'on ne sait pas. Et ce qui s'oppose au second est le fait d'associer à Allah ce sur quoi Il n'a rien révélé. Le premier est le plus noble.Tout croyant est musulman, mais tout musulman n'est pas forcément croyant.
Allah Ta'âla dit :
" Les Bédouins ont dit : " Nous avons la foi ". Dis : " Vous n'avez pas encore la foi. Dites plutôt : Nous nous sommes simplement soumis ".
(Coran 49:14)
L'ensemble des groupes a privilégié ces deux types, cependant, ce avec quoi est venu l'Envoyé est le meilleur de ces deux types.
Madjmou' Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 19/170-171
Muhammad Ibn Nasr (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : Certains gens de science ont dit que la définition du mot nasîha [conseil] serait : " La préservation du coeur envers la personne conseillée, qui qu'il soit ".
On trouve cela de deux manière :
Le conseil obligatoire envers Allah est :
La ferme préservation, pour le conseiller, du lien solide menant à l'amour d'Allah, en appliquant ce qu'Il a rendu obligatoire et de même en s'éloignant de ce qu'Il a interdit.
Le conseil surérogatoire c'est :
Faire devancer l'amour d'Allah sur soi-même, et ceci, en opposant deux points : L'un est ce que l'on veut pour soi-même, l'autre pour le Seigneur. Il convient alors de commencer par ce qui revient à Allah et de retarder ce qui est pour soi-même.
La part obligatoire, dans cela consiste à s'éloigner des interdits et d'appliquer les obligations avec l'ensemble des membres du corps, même celles d'entre elles que l'on applique avec difficulté.
Si une personne se trouve dans l'incapacité d'accomplir ces obligations en raison d'une cause précise [la maladie, la prison ou autre que cela], il doit avoir la fermeté de rattraper ce qu'il a manqué, dès que cette cause qui l'en a empêché disparaît.
Allah (exalté soit-Il) a dit :
" Nul grief sur les faibles, ni sur les malades, ni sur ceux qui ne trouvent pas de quoi dépenser [pour la cause d'Allah], s'ils sont sincères envers Allah et Son Messager. Pas de reproche contre les bienfaiteurs. Allah est Pardonneur et Miséricordieux ".
(Coran 9:91)
Il les a nommés bienfaiteurs, en raison du conseil envers Allah, par leurs coeurs, alors qu'ils ont été privés du Jihad physiquement.
Et certes, les actions sont levées sur le serviteur, dans certaines cas, mais le conseil envers Allah persiste. Et si le serviteur se retrouve dans une situation liée à une maladie par laquelle il ne lui serait plus possible d'accomplir d'actes avec ses membres ou sa langue, et que juste sa raison lui reste, alors le conseil pour Allah par son coeur ne lui est pas dispensé, et cela se réalise en regrettant les péchés commis, et s'il retrouve la santé, d'accomplir à nouveau ce qu'Allah a rendu obligatoire et de s'éloigner de ce qu'Allah a interdit.
Dans le cas contraire, il ne sera pas parmi ceux qui ont conseillés Allah par le coeur et de même le conseil envers Allah et Son Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) dans ce qui a été rendu obligatoire aux gens, par son intermédiaire, de la part de son Seigneur.
Et fait partie du conseil obligatoire envers Allah : " De ne pas se satisfaire du péché commis par un pécheur et de même d'aimer l'obéissance de celui qui obéit à Allah et à Son Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam).
Concernant le conseil surérogatoire et non obligatoire :
C'est de dispenser ses efforts en faisant devancer la cause d'Allah sur toute chose aimée par le coeur et les autres membres, jusqu'à ce qu'il ne reste auprès du conseiller aucun mérite le différenciant des autres, car le conseiller, lorsqu'il fait des efforts dans quelque chose, il ne le fait pas pour lui-même, et accomplit tout ce que cela contient comme joie et amour, et il en est de même pour le conseiller envers son Seigneur.
Et celui qui accomplit une chose surérogatoire pour Allah, sans s'investir avec son âme, celui-là est un conseiller à la hauteur de son acte, mais ne mérite pas le conseil de manière totale.
Concernant le conseil envers Son Livre :
C'est un amour fort pour lui, prendre conscience de sa valeur, car il est la parole du Créateur et de même il convient de placer de grands espoirs afin de bien le comprendre, de préserver sa méditation, de s'arrêter lors de sa lecture pour demander, selon les passages lus, ce que son Maître a voulu qu'on en comprenne, et que cela soit mis en application une fois que ceci est compris.
Et de même, le conseiller parmi les serviteurs comprend la recommandation de Celui qui le conseille et s'il lui parvient un texte que sa compréhension cerne, il se doit d'appliquer convenablement ce qu'il y est écrit.
De même, celui qui est conseiller envers le Livre de son Seigneur doit le cerner de sa compréhension, afin qu'il applique ce qu'Allah lui ordonne, de la façon qu'Allah aime et agrée, puis il propage ce qu'il a compris aux serviteurs, en étant constant dans son apprentissage, en l'aimant et en s'en inspirant pour corriger son âme et lui apporter les bons caractères et les bons comportements.
Concernant le conseil envers Son Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) de son vivant :
C'est de dispenser ses efforts en faisant devancer son obéissance, son secours, son aide, dépenser de son argent lorsqu'il en a besoin, et s'empresser dans son amour.
Après sa mort (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
C'est prendre soin de faire des recherches dans sa Sunna, son comportement et son caractère, prendre en haute considération sa mission, s'y attacher fermement et la forte colère et le détournement envers quiconque prendrait autre que cela comme voie à suivre, la colère envers quiconque avilit cela par préférence au bas monde, même s'il la prend comme modèle à suivre.
Egalement le fait d'aimer toute personne liée à lui par la proximité, les liens de parenté, l'émigration, sa compagnie, même une heure du jour ou de la nuit, passée avec sur l'Islam et le fait de chercher à lui ressembler dans sa vie et son aspect vestimentaire.
Concernant le conseil envers les dirigeants des musulmans :
C'est aimer leur piété, leur droiture, leur esprit de justice, aimer l'union de la communauté autour d'eux et détester la division de la communauté à leur sujet, les prendre en exemple dans l'obéissance à Allah, et détester ceux qui appellent à la révolte contre eux, et enfin d'aimer le fait de les renforcer dans l'obéissance à Allah.
Concernant le conseil envers les musulmans :
C'est d'aimer pour eux ce qu'on aime pour soi-même et de détester pour eux ce qu'on déteste pour soi-même, d'être doux envers eux, d'être miséricordieux envers les petits, de respecter les anciens, d'être lié à leurs tristesses, à leurs joies, si cela les atteint ici bas, comme dans le fait aider financièrement si cela se produit dans un manque à gagner dans ce qu'ils vendent lors d'une transaction commerciale, et ainsi de suite dans tout ce qui leur apporte un mal.
D'aimer ce qui les réforme et les unis, et souhaiter que les bienfaits sur eux perdurent, et de même les aider contre leurs ennemis et repousser d'eux tout mal et toute chose détestable.
Source : Jâmi Al Ulum wal Hikan de l'imam Ibn Rajab Al Hanbalî
Les conditions et les situations des frères n'étant pas toutes les mêmes, il a été laissé à chacun d'entre eux la liberté de définir la portion du wird coranique dont il doit s'acquitter quotidiennement.
L'important est que pas un jour ne s'écoule sans que le frère récite une partie du Livre d'Allah (exalté soit-Il).
Les pieux précédesseurs adoptaient différentes méthodes pour déterminer la portion du wird coranique quotidien :
A ce propos, Abd Allah Ibn Amr Ibn Al As (qu'Allah l'agrée) rapporte que l'Envoyé d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
" Ne peut rien comprendre du Coran celui qui le récite en mois de trois jours ".
(Rapporté par Mâjah, Abû Dâwud et Tirmidhî qui le qualifie de bon)
Uthmân Ibn Affân (qu'Allah l'agrée) commençait sa récitation de la semaine le vendredi soir en lisant de la sourate La Vache jusqu'à celle de la Table est Servie.
Le samedi soir, il lisait de la sourate les Bestiaux jusqu'à celle de Hûd.
Le dimanche soir, de la sourate Joseph jusqu'à celle de Marie.
Le lundi soir, de la sourate Tâ Hâ jusqu'à celle de Tâ Sîn Mîm Moïse et Pharaon, à savoir les Récits.
Le mardi soir, de la sourate l'Araignée jusqu'à celle de Sâd.
Le mercredi soir, de la sourate les Groupes à celle du Tout Miséricordieux.
Le jeudi soir, il lisait le reste.
Ibn Mas'ûd avait adopté une répartition différente quant au nombre de sourates, mais lisait le Coran une fois par semaine.
De nombreux récits corroborent cette répartition de la récitation du Coran en une semaine.
Al-Ma'Thûrât - Hasan Al Bannâ
Mon frère, Puisse Allah nous octroyer, à vous comme à moi, la réussite ; que chaque être humain a un but essentiel dans sa vie autour duquel s'articulent ses idées, vers lequel tendent ses oeuvres et ses aspirations.
Quand ce but, appelé "idéal suprême", est sublime et éminent, il revêt les traits d'une beauté spirituelle et porte continûment l'homme à l'excellence jusqu'à ce qu'il atteigne le degré qui lui en a été destiné.
L'islam est venu réformer les âmes, les purifier et les élever jusqu'au plus haut degré d'excellence qui leur est possible d'atteindre.
Il a découvert à l'humanité tout entière l'objectif ultime et l'a incitée à cheminer vers l'idéal suprême, savoir la Présence d'Allah, le digne de Majesté, le Sublime.
Allah dit :
" Fuyez donc vers Allah. Je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur explicite ".
(Coran 51:50)
Dès lors que l'on sait cela mon frère, on ne trouvera pas étrange que le musulman évoque Allah en toute situation et que soient rapportées d'après le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), lui qui connaît mieux que n'importe quelle autre créature Son Seigneur, ces formules remarquables et éloquentes renfermant le rappel, l'invocation, la reconnaissance, l'exaltation de la transcendance d'Allah, et les louanges adressées à Allah.
Lesquelles formules se rapportent à toute situation, petite ou grande, importante ou insignifiante.
C'est que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) évoquait Allah en toute circonstance. Ne t'étonne pas si nous demandons aux frères musulmans de suivre la Sunna de leur Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et de prendre celui-ci pour modèle en apprenant ces évocations et en cherchant à se rapprocher, par leur biais, d'Allah l'Inaccessible, le Pardonneur :
" Vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment ".
(Coran 33:21)
Al-Ma'Thûrât - Hasan Al Bannâ