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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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L'apparition des Kharijites

Publié le 29/11/2015 à 14:04 par khadijamine Tags : art enfant jeune création femme chez homme centerblog image livre sur islam

APPARITIONDES-KHARIJITES.jpg

 

 

L'un des troubles fut l'apparition des Dissidents contre Alî, ce fut après la fin de la bataille de Siffîn et l'accord entre les gens d'Irak et du Shâm quand à l'arbitrage entre les deux partis.

Durant le retour de Alî vers Kûfa, les Dissidents se séparèrent de lui alors qu'ils se trouvaient dans son armée.

Ils gagnèrent un endroit appelé Harûrâ [un village à deux miles de Kûfa auquel on associe les Kharijites, on les appelle ainsi Harourites], et leur nombre était de 8000, on dit également 16000.

Alî leur envoya Ibn Abbâs, qui débattit avec eux, certains retournèrent avec lui et sous l'autorité d'Alî.

(Voir Mu'jam al-Buldân t.32 p.245)

 

Les Dissidents propagèrent que Ali s'était repenti de l'arbitrage, c'est pour cette raison que certains retournèrent sous son autorité.

Alî leur donna un sermon dans la mosquée de Kûfa, ils s'interpellèrent des côtés de la mosquée :" Il n'y a de jugement que celui d'Allah ". Et ils dirent :" Tu as commis l'association et tu as permis aux hommes de juger au lieu de prendre pour juge le Livre d'Allah ".

Alî leur répondit :" De nous, vous avez droit à trois choses : qu'on ne vous interdise pas les mosquées, ni votre droit au butin et que nous ne commencions pas à vous combattre tant que vous ne commettez aucun méfait ".

 

Ensuite, ils se rassemblèrent et tuèrent ceux qui passèrent devant eux parmi les Musulmans. Abd Allah Ibn Khabbâb Ibn al-Art [tué en l'an 37 de l'Hégire], passa devant eux avec son épouse, ils le tuèrent et éventrèrent son épouse qui portait son enfant.

Quand le prince des croyants Alî Ibn Abî Tâlib prit connaissance de cela et qu'il leur demanda qui l'avait tué, ils répondirent : " Nous l'avons tués ! "

Alî se prépara au combat et les rencontra dans la bataille connue de Nahrawân [son nom est dû à ses trois cours d'eau, il s'agit d'une grande ville proche de Bagdad en Irak dont son origine est la rivière de Jarâr. Son commencement est en Azerbaïdjan et elle s'entend sur plusieurs villages, puis se jette dans le Tigre en aval des villes. On l'appelle en perse Jawrawân mais le mot fut arabise avec la venue de l'Islam et on dit : Nahrawân].

Alî leur infligea une sévère défaite et peu d'entre eux réchappèrent.

 

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) avait prédit l'apparition de ce groupe au sein de cette communauté et les hadiths ont atteint le degré du notoire à ce propos.

L'érudit Ibn Kathîr en cite plus de 30 mentionnés dans les Sahîd, les Sunan et les Musnad.

(Voir al-Bidâya wal-Nihâyat t.7 p.290-307)

 

 

 

Abû Sa'îd al-Khudrî rapporte que le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Des renégats apparaîtront lors d'une division chez les Musulmans, le plus en droit des deux groupes les tuera ".

(Rapporté par Mouslim)

 

Lorsqu'il fut questionné au sujet d'al-Harûriyya, il dit :

" Je ne sais pas ce qu'est al-Harûriyya? J'ai entendu le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire :

" Il apparaîtra dans cette communauté [et il n'a pas dit de celle-ci] un groupe dont vous mépriserez votre prière en comparaison à la leur. Ils récitent le Coran sans qu'il ne dépasse leur gorge ou leur gosier. Ils sortent de la religion telle la flèche sort de la cible ".

(Rapporté par Boukhâri)

 

 

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a également ordonné de combattre les Dissidents et a souligné que dans le fait de les tuer, il y a une récompense pour celui qui les aura tués.

Ce qui est la preuve du mal de ce groupe et de son éloignement de l'Islam ainsi que de son effet très néfaste sur la communauté, vu les troubles et tracas qu'ils engendrent.

 

Alî nous rapporte :

" Jai entendu le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire : " Un groupe apparaîtra à la fin des temps, d'âge jeune, faibles d'esprit et proclamant les paroles des meilleurs d'entre la création, leur foi ne dépassera pas leur gorge, ils sortent de la religion comme la flèche sort de sa cible. Où que vous les rencontriez, tuez-les car il y a dans leur assassinat une récompense le Jour de la Résurrection pour celui qui les tue ".

(Rapporté par Boukhâri et Mouslim)

 

 

L'Imam Boukhâri dit :

" Ibn Umar les considérait comme les pires parmi la création d'Allah et disait : " Ils prenaient des versets qui ont été révélés au sujet des mécréants et les appliquaient aux croyants ".

 

 

L'érudit Ibn Hajar dit :

" Avec eux, le trouble s'est accentué, ils sont allés encore plus loin dans leur croyance erronée, ils ont aboli la lapidation de l'homme marié et ont coupé la main d'un voleur jusqu'à l'aisselle. Ils ont considéré obligatoire pour la femme qui a ses règles de prier et ont considéré comme mécréant celui qui délaisse le fait de commander le bien et d'interdire le blâmable quand il en est capable, et quand il en est incapable, il comme un péché majeur.

Le statut de celui qui commet un péché majeur pour eux est celui du mécréant. Ils refusèrent également la taxe payée par les Dhimmî et se détournent complètement d'eux.

Ils assassinaient, faisaient prisonniers et pillaient ceux qui s'attribuaient de l'Islam.

(Voir Fath al-Bârî t.12 p.285)

 

 

Les Dissidents ne cesseront d'apparaître et ce jusqu'à ce que leur dernier rencontre le Faux Messie.

 

Ibn Umar rapporte que le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Un groupe apparaîtra et ils réciteront le Coran sans qu'il ne dépasse leur gorge. Chaque fois qu'une partie d'entre eux apparaîtra, elle sera décimée ".

 

 

J'ai entendu le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire :

" Chaque fois qu'une partie d'entre eux apparaîtra, elle sera décimée [il dit cela plus de 20 fois] jusqu'à ce qu'apparaisse de leurs troupes le Faux Messie ".

(Rapporté par Ibn Mâjah t.1 p.61)

 

 

Source : Les signes de la fin des temps p.92-95 - Yûsuf Al Wâbil

 

 

NI L'UN

NI L'AUTRE

 

 

Ignorance ?

Publié le 27/11/2015 à 14:00 par khadijamine Tags : image centerblog vie loisirs livres lecture

IGNORANCELIVRE2.jpg

 

Celui qui se penche avec attention sur la situation actuelle de la plupart des populations musulmanes s'aperçoit que celles-ci ont beaucoup de connaissances sur ce qui a trait à leur vie matérielle et à leur intérêt personnel.

 

Les uns possèdent une maîtrise parfaite des ordinateurs, des téléphones portables, etc.

 

En revanche, si tu les interroges sur ce que signifie : " Allah As Samad ", ou si tu leur demandes comment on accomplit les deux rak'ats d'oubli [avant ou après le salut], tu les trouveras totalement ignares !

 

Oui, nous pouvons dire que l'ignorance est bel et bien là présente !

 

Un jour, une personne m'a même demandé si les ablutions étaient obligatoires avant d'accomplir une prière surérogatoire ou si elles n'étaient obligatoires que pour les prières obligatoires !?

 

J'étais déjà stupéfaite par sa question, toutefois, je l'ai été encore plus lorsque j'ai appris que la personne en question était en troisième année universitaire !

 

Ajoutons à cela l'ignorance absolue de bon nombre de gens à propos des règles du mariage, du divorce, de l'achat et la vente et celles des actes d'adorations et ce, en dépit du besoin impérieux qu'ils en ont.

 

Tout ceci est dû à la surabondance de loisirs, au fait que les gens court après les richesses matérielles et qu'ils se désintéressent des sciences religieuses, de la fréquentation des savants, la lecture du Coran et des livres de sciences islamiques.

 

 

 

 

SIGNIFICATION ALLAH AS-SAMAD

 

C’est un Nom Noble parmi les Noms d’Allah Ta’âla (pureté à Lui) dont le sens, expliqué par :

 

Ibn Abbâs (qu'Allah l'agrée) dans le Tafsîr d'Ibn Kathîr (qu'Allah lui fasse miséricorde), As Samad :



  • Le Maître qui a atteint la perfection dans Sa souveraineté,
  • Le Noble qui a atteint la perfection dans Sa noblesse,
  • Le Majestueux qui a atteint la perfection dans Sa majesté,
  • Le Longanime qui a atteint la perfection dans Sa longanimité,
  • L’Omniscient qui a atteint la perfection dans Sa connaissance,
  • Le Sage qui a atteint la perfection dans Sa sagesse.

 

 

 

Al Moufliss, c’est celui qui a tout perdu !

Publié le 24/11/2015 à 18:22 par khadijamine Tags : bonne jeune citation image centerblog vie chez mort png annonce argent gif

EXCLAMATUIB.png

 

 

Selon Abû Hurayra (radiallahou 'anhou), le Messager d’Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Sauriez-vous me dire ce qui signifie Al Moufliss ?

Ils répondirent : " Al Moufflis parmi nous est celui qui ne possède ni dinar, ni un dirham ".

Il dit : " Al Moufflis dans ma communauté est celui qui viendra le Jour de la résurrection ayant observé le jeûne, accomplit les prières et acquitté la Zakat [l'aumône légale] et qui aura par ailleurs, insulté untel, calomnié l'honneur d'un autre, volé l'argent de tel autre, répandu le sang de l'un et frappé l'autre, si bien qu'on lui prendra de ses bonnes actions pour les distribuer à l'un et l'autre. Quand il n'aura plus de bonnes actions [hassanats] à son actif et si elles ne suffisent pas à le racheter auprès de ses victimes, on prend alors de leurs péchés pour les jeter sur lui avant de le jeter au feu ".

(Rapporté par Mouslim)

 

 

 

 

L'imam An Nawawî (qu'Allah lui fasse miséricorde), commente les propos rapportés par Abû Hurayra (radiallallahou 'anhou), selon lesquels le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) aurait posé la question suivante : " Sauriez-vous me dire ce que signifie Al Moufliss ? "

 

" Cette interrogation vise à apporter un éclaircissement et donc à informer, car parfois lorsqu'on s'interroge sur une chose, c'est pour répondre à une ignorance et dissiper ce qui nous échappe et c'est ce qui nous pousse à poser une question.

Mais parfois, c'est dans le but de captiver l'intention de la personne présente lorsqu'on lui parle ou encore pour fixer un jugement religieux.

Dans un second exemple, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), avait interrogé ses Compagnons à propos de la fraicheur des dattes en disant : " Est-ce que cela diminuera de leurs poids si elles s'assèchent ? " en faisant allusion ici aux dattes.

Ils répondirent : " Oui ". Le Prophète interdit alors cette pratique ".

 

 

 

Quant au hadith, il ne vise qu'à informer les Compagnons du Prophète d'une chose qu'ils ignoraient ou qu'ils ne pouvaient apprendre que par la bouche du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et quant ils furent questionnés de la sorte : " Sauriez-vous me dire ce que signifie Al Moufliss ? " Il répondirent : " Al Moufliss parmi nous est celui qui ne possède ni un dinar, ni un dirham ". Désignant ainsi, celui qui a absolument tout perdu ne possédant ainsi ni argent, ni legs, l'infortuné en quelque sorte, c'est à dire que pour eux Al Moufliss signifie " pauvre ". C'est en effet, ce qui semble être la définition la plus répandue chez les gens si on les questionnait à ce sujet.

 

 

 

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : " Al Moufliss est celui qui viendra le Jour de la résurrection ayant observé le jeûne, accomplit les prières et acquitté la Zakat [l'aumône légale] " Et dans une autre version : " C'est celui qui viendra avec des bonnes actions comparable à une montagne ".

 

C'est à dire qu'il viendra avec un nombre impressionnant de bonnes oeuvres et possèdera donc une immense provision de bonnes actions et qui aura par ailleurs, insulté untel, calomnié l'honneur d'un autre, volé l'argent de tel autre, répandu le sang de l'un, c'est à dire qu'il a commis d'innombrables injustices envers les gens.

 

Ces derniers viendront réclamer leurs droits auxquels ils ne pouvaient prétendre dans la vie d'ici bas, ils les reprendront dans l'Au-delà.

 

On s'emparera alors de ses bonnes actions pour les distribuer à untel qui reprendra son dû et un autre puis un autre, en toute équité et en appliquant le talion de plein droit.

 

Et quant il n'aura plus de bonnes actions à son actif et qu'elles ne suffiront plus à le racheter auprès de ses victimes, on prend alors de leurs péchés pour les jeter sur lui avant de le jeter au feu. Qu'Allah nous en préserve.

 

Il n'aura plus de bonnes actions à son actif, tous les profits tirés de la prière [salat], de la Zakat [l'aumône légale], le jeune [le siyam] s'envoleront.

 

Dès lors, il aura absolument tout perdu de ses bonnes actions, ainsi on prendra de leurs péchés pour les jeter sur lui avant de le jeter au feu. Qu'Allah nous en préserve.

 

Les propos du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) étaient véridiques, car on ne peut mieux définir le mot Al Moufliss.

 

Pour ce qui est d'Al Moufliss de cette vie d'ici bas, de cette vie intermittente, il est fort probable que le pauvre devienne à son tour riche durant son existence et vice versa.

 

 

 

Quant à la faillite, la véritable faillite, c'est de perdre absolument toutes ses bonnes oeuvres après avoir fait l'effort de les rassembler. D'ailleurs, elles lui seront exposées et lui feront face le Jour de la résurrection, pour qu'ensuite on les lui retire pour les distribuer à untel et untel.

 

Il y a en cela, un avertissement aux gens contre l'égarement, afin que l'être humain honore ses obligations de son vivant avant que survienne la mort, c'est ainsi qu'on pourra appliquer le talion durant cette vie d'ici bas.

 

Dans l'Au-delà, par contre, il n'y a pas de dirham ni de dinar pour racheter ses fautes, mais exclusivement des bonnes actions.

 

 

 

Le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) poursuit en disant : "... si bien qu'on lui prendra de ses bonnes actions pour les distribuer à l'un et à l'autre. Quand il n'aura plus de bonnes actions à son actif et si elles ne suffisent pas à le racheter auprès de ses victimes, on prend alors de leurs péchés pour les jeter sur lui avant de le jeter au feu ".

 

Ce hadith n'annonce pas que la personne y demeurera éternellement, toutefois elle y subira le châtiment mérité suivant les péchés des autres qu'on aura jetés sur lui et à la suite de cela, elle ira au Paradis, car le croyant celui qui a une croyance saine ne peut demeurer dans le feu indéfiniment.

 

Bien que s'agissant du feu de cette vie d'ici bas, son intensité reste tout de même considérable et ne peut être supporté par l'être humain ne serait-ce qu'une brève minute.

 

Or, quant est'il de celui de l'Au-delà ?

Qu'Allah m'en éloigne ainsi que vous.

 

- Fin de citation -

 

 

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Les meilleurs des hommes sont ceux de mon siècle

Publié le 21/11/2015 à 07:59 par khadijamine Tags : soi image centerblog

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Les premiers et les derniers appartiennent tous à la communauté musulmane. Or, il est certain que les premiers hommes de chaque communauté sont supérieurs aux derniers. Il est donc possible que ce verset concerne la totalité des communautés prises indépendamment l'une de l'autre.

 

C'est pourquoi le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Les meilleurs des hommes sont ceux de mon siècle. Au-dessus d'eux seront ceux du siècle suivant, et au-dessous de ces derniers, ceux du siècle qui viendra ensuite ".

(Rapporté par Boukhâri et Mouslim)

 

 

 

 

Cela veut dire que la communauté musulmane est plus noble que le reste des communautés et que les rapprochés d'Allah qui en sont issus sont plus nombreux que ceux des autres peuples et ont une position plus élevée auprès de leur Seigneur, en raison de la supériorité de leur religion et la grandeur de leur Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).

 

C'est pourquoi il est établi par des voies multiples, continues et convergentes d'après le Messager d'Allah que soixante dix mille personnes de notre communauté entreront au Paradis sans reddition des comptes.

 

Selon Abû Umama (qu'Allah l'agrée), le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Allah m'a promis soixante dix mille, avec chaque mille, soixante dix mille autres et Il ajouta trois poignées de cette quantité ".

(Rapporté par Ahmad)

 

 

 

La bataille de Nahrawân, les Khârijites et mort Alî 4/4

Publié le 18/11/2015 à 11:27 par khadijamine Tags : moi vie centerblog image coeur homme chez enfants femme mort histoire dieu nuit femmes chien livre pouvoir coeurs islam citation

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LA BATAILLE DE NAHRAWÂN

 

Cette bataille eut lieu entre Alî (radiallahou 'anhou) à la tête de son armée forte d'environ 70 000 hommes et les Khârijites formant une armée d'à peine quelque 4000 combattants.

 

 

 

Lors de cette bataille, l'attitude d'Alî à l'égard des khârijites était l'attitude d'un chef digne et sage qui évite l'injustice et use de tous les moyens pour épargner les vies.

 

En effet, avant de combattre, il leur donna la possibilité d'éviter la confrontation armée en leur réclamant de lui remettre les assassins qui ont tué Abd Ibn Al Khabbâb Al Arat, qui ont éventré sa femme et tué les femmes tay'ites et qui ensuite ont assassiné le messager qu'il leur avait envoyé. Il les voulait pour appliquer le talion et ne cherchait pas à tuer les musulmans.

 

 

 

Ils lui opposèrent une réponse insolente, pleine de provocation et de défi puisqu'ils dirent : " Nous avons tous participé à leur mort ! Et tous, autant que nous sommes, nous considérons que vous méritez la mort comme eux ont mérité la mort ".

 

Malgré tout ça, Alî ne s'engagea pas dans le combat contre eux puisqu'il leur donna encore une fois l'opportunité d'être sauvés et épargnés du combat.

 

Il ordonna qu'un drapeau soit planté. Ensuite, il déclara : " Celui qui rejoint ce drapeau sera épargné. Celui qui rejoint Kûfa sera en sécurité. Celui qui retourne à Ctésiphon [ce lieu se trouve au sud-est de Bagdad en Irak] sera épargné ".

 

 

 

Environ la moitié de l'effectif se retira. L'autre moitié resta inflexible et Alî fut avec ceux-là d'une grande sévérité, leur faisant subir un jour terrible. Ce jour est connu dans l'histoire sous le nom de bataille Nahrawân.

 

 

 

En ce jour, les Khârijites connurent une défaite écrasante, qui les a éradiqués totalement. Tous périrent, en très peu de temps. C'est là la conséquence de la fougue, doublée d'infatuation, fougue indigente en science, pauvre en connaissance religieuse et dénuée de jugement sain et pondérée.

 

 

 

Cette histoire des Khârijites révèle un des grands miracles du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) puisque, à propos de Dhû Al Khuwaysira un des hypocrites, il avait dit ce hadith :

 

" Il a avec lui des compagnons tels que si vous comparez votre prière à la leur ou votre jeûne au leur vous aurez le sentiment que votre prière et votre jeûne sont moindres.

Ils liront le Coran mais celui-ci ne s'élèvera pas au-dessus de leurs clavicules [c'est à dire qu'il n'atteint pas leurs coeurs, indiquant leur ignorance].

Ils sortiront de la religion aussi rapidement que la flèche sort de la proie après l'avoir transpercée.

Ils seront reconnaissables à un signe : un homme noir dont le bras comporte comme un sein de femme ou un morceau de chair qui pendille.

Ils apparaîtront lorsqu'il y aura une scission entre les gens ".

(Rapporté par Boukhâri et Mouslim)

 

 

 

Abû Sa'îd raconte : " Je témoigne que j'ai entendu ce propos du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam). Je témoigne aussi qu'Alî Ibn Abî Tâlib (radiallahou 'anhou) les a combattus et que j'étais avec lui. Il demanda qu'on lui amène cet homme en question. On le chercha et on l'amena. J'ai pu alors le voir. Il était comme le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) l'avait décrit ".

- Fin de citation -

 

 

 

 

 

LA MORT D'ALÎ IBN ABÎ TÂLIB 

 

 

On ne peut s'opposer au décret d'Allah ta'âla. Or sa volonté a fait que les gens se soient unis autour de Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) après qu'Alî (radiallahou 'anhou) a été tué au cours du mois de Ramadan durant l'année 40 hégire [janvier 661 après J.C] par un Khârijites appelé Abd Al Rahman Ibn Al Muljam et qu'Allah le punisse.

 

 

 

Les historiens évoquent les circonstances de son assassinat. Ils disent que Abd Al Rahman Ibn Al Muljam, Al Burk Ibn Abd Allah et Amr Ibn Bakr At Tamîmi [tous trois khârijites] se sont rencontrés durant la période du hajj. Ils discutèrent de la situation des gens, critiquèrent les actions de leurs gouverneurs, leur désunion et leur désaccord.

 

Il se rappelèrent la mort de leurs frères qui furent tué lors de la bataille Nahrawân. Ils prièrent pour eux et dires : " A quoi bon vivre après qu'eux soient morts ? Si seulement nous pouvions tuer les chefs égarés pour que le pays en soit débarrassé ! "

 

- Ibn Al Muljam parla : " Moi, je m'occupe d'Alî ".- Al Burk Ibn Abd Allah dit : " Et moi, je me charge de Mu'âwiya ".- Amr Ibn Bakr At Tamîmi déclara : " Quant à moi, je vous débarrasse d'Amr Ibn Al As ".

 

 

 

Ils firent le serment qu'aucun d'entre eux ne lâchera celui qu'il a désigné comme victime jusqu'à ce qu'il le tue ou que lui-même meure dans sa mission.

 

Ils mirent du poison sur leurs épées et désignèrent la 17ème nuit de Ramadan comme le jour de l'exécution de leur complot.

 

Chacun partit ensuite dans sa direction : Ibn Muljam vers Kûfa, Al Burk vers la Syrie et Amr vers l'Egypte.

 

 

 

Quand vint la nuit convenue et qu'Alî (radiallahou 'anhou) sortit pour la prière de l'aube en disant : " Ô les gens, c'est la prière !Abd Al Rahman Ibn Al Muljam se mit sur son chemin et le frappa de son épée sur le devant de la tête en disant : " Le pouvoir de juger appartient à Allah et non à toi ou à tes Compagnons ô Alî ".

 

Alî (radiallahou 'anhou) tomba suite à ce coup et cria : " Qu'il ne vous échappe pas ! " Les gens l'attrapèrent et Alî fut transporté chez lui. On amena Ibn Al Muljam devant Alî (radiallahou 'anhou), ligoté. Quand Alî le vit, il dit : " Vie pour vie. Si je meurs, tuez-le comme il m'a tué mais si j'en réchappe, je verrai alors ce que je ferai de son cas ". Puis, en regardant son fils Hasan il dit : " Ô Hasan ! Si je meurs de ce coup alors donne lui un coup. Coup pour coup. Ne le mutile pas car j'ai entendu le Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire : " Ne mutilez surtout pas ! Pas même un chien enragé ! "

 

 

 

Puis Jundub Ibn Abd Allah entra et a dit à Alî : " Si nous venions à te perdre mais nous prions Allah de nous épargner d'un tel malheur, est-ce que nous prêtons serment à Al Hasan ? " Il répondit : " A ce sujet, je ne vous impose rien et ne vous interdis rien. Vous êtes plus à même de savoir ce qu'il faut faire ".

 

Puis il fit des recommandations à ses deux fils : Al Hasan et Al Husayn, leur enjoignant de craindre Allah et de pratiquer ce qu'il y a dans son Livre [le Coran]. Il demanda à son fils Muhammad Ibn Al Hanafiyya de respecter ses deux frères et recommanda à ses deux fils Hasan et Husayn de veiller de façon attentionnée sur leur demi frère Muhammad Ibn Al Hanafiyya. Il fit ensuite son testament général qui représente une somme rassemblant les principes et bienséances de l'Islam, un testament qui se termine ainsi : " Je vous confie à Allah et vous dis : que la paix et la miséricorde d'Allah soient sur vous ".

 

 

 

 

Voici le testament laissé par Alî Ibn Abî Tâlib qui témoigne qu'il n'y a de Dieu qu'Allah, l'Unique qui n'a pas d'associé et que Muhammad est Son serviteur et Son Envoyé. Il l'a envoyé avec la guidance et la religion de la vérité pour la mettre en évidence face à toutes les autres religions, même si les polythéistes en éprouvent du dépit.

 

Ma prière, ma dévotion, ma vie et ma mort sont consacrées à Allah Seigneur des univers qui n'a pas d'associé. C'est cela qui m'a été ordonné et je suis le premier des musulmans !

 

Je te recommande ô Al-Hasan ainsi que mes autres enfants et tous ceux qui recevront ce testament de craindre Allah votre Seigneur et de ne mourir qu'en musulmans [soumis].

 

Attachez-vous tous à l'engagement pris avec Allah et ne vous divisez pas, car j'ai entendu Abû Al-Qâsim (radiallahou 'anhou) dire : " La réconciliation entre les gens est meilleure que toutes les prières et le jeûne ".

 

Respectez vos liens de parenté afin qu'Allah vous facilite le jugement.

 

Prenez soin des orphelins, ne les privez pas de ce dont ils ont besoin et faites en sorte qu'ils ne soient pas abandonnés en votre présence.

 

Prenez soin aussi de vos voisins, car c'est là la recommandation de votre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam). Il n'a cessé de faire des recommandations en leur faveur au point où nous avons pensé qu'il allait prescrire une part de l'héritage.

 

Attachez-vous fermement au Coran et ne laissez pas autrui vous précéder pour oeuvrer selon ses préceptes.

 

Soyez assidus à la prière, car elle est le pilier de votre religion.

 

Prenez soin de la Maison de votre Seigneur et faites en sorte qu'elle ne soit jamais vide de votre présence tant que vous vivrez, car si elle est négligée vous ne rivaliserez plus avec les autres.

 

Respectez le mois de Ramadan, car son jeûne est un refuge contre le feu.

 

Ne négligez pas le djihâd dans la voie d'Allah avec vos biens et vos personnes.

 

Ne négligez pas aussi l'acquittement de la Zaka, car elle éteint la colère du Seigneur.

 

Prenez soin des gens qui sont sous la protection de votre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et faites en sorte qu'ils ne soient pas persécutés parmi vous.

 

Prenez soin des Compagnons de votre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), car il a recommandé de bien les traiter.

 

Prenez soin des pauvres et des nécessiteux et faites-les participer dans vos dépenses.

 

Prenez soin de vos esclaves, car les dernières paroles du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) furent : " Je vous recommande de bien traiter les deux êtres faibles : les femmes et les esclaves ".

 

La prière, la prière !

 

Ne craignez aucun reproche dans la voie d'Allah et Il vous suffira contre ceux qui vous veulent du mal et se montrent injustes envers vous.

 

Dites de bonnes paroles aux gens comme vous l'ordonne Allah.

 

Ordonnez le convenable et interdisez le blâmable, sinon le commandement sera pris par les mauvais parmi vous puis vous invoquerez et vous ne serez pas exaucés.

 

Entraidez-vous et établissez la concorde parmi vous et évitez les querelles, les différends et les divisions.

 

Entraidez-vous dans la bienfaisance et la piété et n'entraidez-vous pas dans le péché et l'injustice.

 

Et craignez Allah ! Allah est rigoureux dans Son châtiment.

 

Puisse Allah vous garder membres de la famille et garder pour vous votre Prophète.

 

Je vous laisse aux soins d'Allah et que la paix ainsi que la miséricorde d'Allah soient sur vous.

 

 

" Celui qui aura fait le poids d'un atome de bien le verra,et celui qui aura fait le poids d'un atome de mal le verra ".

(Coran 99:7-8)

 

 

 

Cette même nuit là, Al Burk Ibn Abd Allah est parti vers Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) et l'a frappé d'un coup qui ne lui fut pas fatal. Mu'âwiya ordonna qu'on le tue, puis le médecin vint immédiatement le soigner et Mu'âwiya en fut guéri.

 

Quant au Taminite Amr Ibn Bakr, il se mit cette même nuit à l'affut dans l'attente de Amr Ibn Al As (radiallahou 'anhou) qui finalement ne vint pas diriger la prière parce qu'il était malade. Il mandata Khârija Ibn Hudhâfa, le chef de la police pour présider la prière et celui-ci fut alors tué par le Khârijite qui pensait avoir affaire à Amr Ibn Al As. Quand il fut appréhendé et qu'il fut mis en présence de Amr Ibn Al As, il s'étonna : " Qui ai-je tué alors ? " On lui répondit : " Khârija ". Il dit à Amr : " Je jure que je pensais que c'était toi ". Amr lui dit alors : " Tu voulais Amr et Allah voulait Khârija ". Sa parole passen en proverbe. Il ordonna ensuite de le mettre à mort.

 

 

 

La tentative de tuer Mu'âwiya et Amr Ibn Al As s'est soldée par un échec, mais Alî (radiallahou 'anhou) a finalement été tué et avec sa mort, c'est une page qui s'est tournée, une page illuminée par tant de jihad et de sacrifices.

 

Ainsi s'est terminée la vie d'un homme fidèle et dévoué à sa religion et à sa croyance, de cette triste fin qui nous afflige les croyants.

 

 

 

A ALLAH NOUS APPARTENONS ET VERS LUI NOUS RETOURNERONS.

 

 

 

La bataille Siffîn et l'arbitrage 3/4

Publié le 17/11/2015 à 19:44 par khadijamine Tags : éléments livre soi femmes nuit histoire femme société chez bonne moi vie centerblog image islam citation sur pouvoir maison

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LA BATAILLE DE SIFFÎN

 

C'est la deuxième bataille qui résulta du désaccord qui eut lieu et qui fut exploité par les rancuniers.

 

Il est précisé plus haut que Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) et les Compagnons qui étaient avec lui en Syrie ne prêtèrent pas le serment d'allégeance à Alî (radiallahou 'anhou) en raison des troubles et de la confusion qui entourait son accession au califat et parce que Médine était alors aux mains des criminels, y faisant régner leur loi.

 

Mu'âwiya et les Compagnons qui était avec lui étaient mécontents, car on n'avait pas vengé Uthmân Ibn Affân (radiallahou 'anhou) et condamné ses assassins.

 

Quant à Alî (radiallahou 'anhou), il était en colère parce qu'ils avaient désobéi à l'ordre du détenteur de l'autorité suprême et parce qu'ils se distinguèrent des autres en refusant de se soumettre.

 

Or, ni lui ni les Compagnons (paix sur eux) qui étaient avec lui ne voulaient de scission de sorte qu'il y ait deux autorités dans l'Etat musulman.

 

Aussi il prit la décision de mettre fin à cette situation par le dialogue et l'entente ou par la guerre si cela ne produisait pas de résultat.

 

Chaque camp était totalement convaincu que sa façon de penser était la bonne. Il n'y avait ni désir de pouvoir, ni acte séditieux, ni trahison, contrairement à ce que propagent les râfidites [les Chiites] en mentant sur les Compagnons du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam).

 

 

 

Alî (radiallahou 'anhou) rassemblait donc ses troupes pour mettre fin à la fitna [la discorde, aux dissensions] et dans l'espoir que les Désobéissants reviennent au jugement juste c'est à dire rejoignent sa position.

 

 

 

Mu'âwiya et les Compagnons qui le soutenaient mobilisaient les forces pour donner raison à la justice et venger le calife martyr en appliquant le talion contre les renégats sanguinaires dont la majorité s'était infiltrée dans l'armée d'Alî. Les deux camps se sont donc mis en marche pour le combat.

 

 

 

Alî (radiallahou 'anhou) se mit en marche au mois de dhul hijja 36 hégire [mai/juin 657 après J.C] à la tête de 90 000 hommes. Il rencontra l'armée de Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) sur une plaine, appelée Siffîn, situé entre Alep et Ar Raqqa. Mu'âwiya commandait une armée presque aussi nombreuse que celle d'Alî.

 

 

 

Les deux camps avaient auparavant correspondu pendant 6 moiis, depuis qu'Alî s'était établi à Kûfa. Cela montre clairement qu'ils ne voulaient pas en arriver aux armes et qu'ils désiraient vraiment la conciliation.

 

Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) reconnaissait à Alî (radiallahou 'anhou) son mérite et sa primauté puisqu'il a souvent déclaré cela publiquement. Cette reconnaissance lui ressemble tout à fait, elle correspond à la bonne opinion qu'on a de lui et dont il est digne.

 

Cependant, il posait comme condition pour prêter serment à Alî (radiallahou 'anhou) et lui reconnaître le titre de calife, d'appliquer d'abord le talion contre les tueurs de Uthmân.

 

 

 

Pour Alî (radiallahou 'anhou) la question était d'abord une question de religion et de croyance qui ne permet pas qu'il y ait deux califes au même moment.

 

Les combats commencèrent mais le respect des règles de l'Islam : " Ne tuez pas ceux qui ont le dos tourné [les fuyards], n'achevez pas les blessés, ne découvrez pas la nudité des gens, ne mutilez pas les morts et quand vous arrivez au campement de l'ennemi ne déchirez aucun rideau, n'entrez dans aucune maison sauf après avoir demandé autorisation, ne maltraitez pas les femmes même si celles-ci vous déshonorent par leurs propos ou insultent vos chefs et vos hommes respectables, car elles sont faibles physiquement et mentalement ".

 

 

 

  • La guerre commença par des escarmouches durant le mois de dhul hijja en raison d'un désaccord concernant un point d'eau qui était tenu par l'armée de Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) mais celui-ci donna à ses soldats l'ordre suivant : " Laissez nos frères accéder à l'eau ".

 

  • La trêve et les correspondances recommencèrent durant muharram, le premier mois de l'année 37 hégire, dans l'espoir d'arriver à un règlement du désaccord mais aucune solution n'émergea car chaque camp restait campé sur ses convictions.

 

  • Les combats recommencèrent avec une intensité différentes mais sans qu'une victoire nette ne se dessine en faveur d'un camp ou d'un autre malgré les pertes humaines. En dépit de tout cela, il arrivait que certains éléments des deux armées se retrouvent la nuit à discuter ensemble.

 

 

 

L'HISTOIRE DE L'ARBITRAGE ET LA VOLONTE DE PRESERVER LES VIES

 

Des hommes pleins de sincérité eurent peur que les musulmans s'exterminent totalement les uns les autres. Ils espéraient quelque chose qui vienne les sauver et mettre fin à cette autodestruction.

 

 

 

C'est à cela que pensait Amr Ibn Al As (radiallahou 'anhou) depuis un certain temps quand lui vint l'idée d'un arbitrage afin de mettre un terme à cette hécatombe.

 

Il fit part de son idée à Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) qui l'accueillit avec joie. Les soldats syriens levèrent alors des copies du Coran et les troupes d'Alî n'osèrent pas les combattre, par respect pour le Livre d'Allah. Les combats cessèrent donc par la grâce d'Allah.

 

 

 

Il y eut alors des pourparlers concernant l'arbitrage. Alî mandata Abû Mûsa Al Ach'arî et Mu'âwiya mandata Amr Ibn Al As, leur confiant le soin d'examiner et trancher cette question cruciale.

 

Les deux arbitres se mirent d'accord pur se réunir et étudier l'affaire à Adzruh [localité en périphérie de la Syrie en Jordanie actuelle du côté Balqâ], l'année suivante. Ainsi cessa l'affligeante guerre intestine entre musulmans et qui a été un sujet autour duquel beaucoup de fausses informations de mensonges, de fables et d'accusations ont été propagés par les Râfidites et les ennemis de l'Islam dans le dessein de salir la vie des Compagnons du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam).

 

 

 

Au nombre de ces mensonges, il y a ce qu'ils disent d'Amr Ibn Al As (radiallahou 'anhou) à savoir qu'il aurait demandé l'arbitrage par ruse et perfidie que soi disant Alî aurait mis en garde contre cette ruse et autres mensonges de ce genre.

 

Quant à ce qui eut lieu entre les deux arbitres de nombreuses narrations ont été rapportées à ce sujet. La plupart sont fausses. Les narrations qui, après vérification sont établies et avérées se résument comme suit :

 

  • Les deux arbitres se sont rencontrés au moment convenu.

 

  • Abû Mûsa (radiallahou 'anhou) a tenté de convaincre Amr (radiallahou 'anhou) d'accepter le califat de Abd Allah Ibn Umar mais il refusa. Tous deux essayaient, à travers leurs propositions qui résultaient de leur réflexion personnelle de trouver une solution dans l'intérêt des musulmans.

 

  • Amr (radiallahou 'anhou) a essayé de convaincre Abû Mûsa d'attribuer le califat à Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) ou en cas de refus d'accepter Abd Allah Ibn Amr Ibn Al As (radiallahou 'anhou) comme gouverneur. Abû Mûsa rejeta les deux propositions. Là aussi, c'était leur opinion personnelle, résultant de leur effort de réflexion.

 

  • Ils se sont mis d'accord pour que l'affaire soit confiée à ceux parmi les Compagnons qui avaient la satisfaction du Messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) avant qu'il ne meure.

 

 

 

Voilà donc les évènements dûment établis s'agissant de la question de l'arbitrage dont l'intérêt fut hélas perdu par le fait qu'ils n'ont pas nommément et précisément désigné un calife. Le résultat fut que le statu quo perdura, sans accord.

 

 

 

Les deux armées se sont séparées, chacune rejoignant son pays. Cette situation amena Mu'âwiya (radiallahou 'anhou) à adopter une nouvelle attitude, consistant à faire en sorte que les autres régions reconnaissent son autorité en tant que gouverneur dans l'espoir de rassembler les musulmans autour de lui. C'est ainsi qu'il s'empara du Hedjaz et du Yémen, mais Alî (radiallahou 'anhou) les reprit.

 

Ensuite, il tenta de s'emparer de Bassora, mais il n'y parvint pas. La situation resta ainsi, faite d'avancée et de reculs et la force montra son incapacité à résoudre ce grand problème.

 

Les pourparlers recommencèrent et quand ils échouèrent eux aussi, Mu'âwiya a écrit à Alî : " A toi l'Irak si tu veux et à moi la Syrie. Epargne à cette nation l'épée et ne verse pas le sang des musulmans ".

 

Il accepta et tous deux s'y résolurent, résignés et contraints. Mu'âwiya étendit son autorité à l'Egypte. Il l'annexa à son gouvernorat et plaça Amr Ibn Al As (radiallahou 'anhou) à sa tête, car il y était apprécié, en plus que c'est lui qui l'avait conquise.

 

 

 

 

Les Kharijites [les dissidents, les révoltés, les insurgés) étaient les plus dangereux ennemis auxquels Alî a eu affaire au cours de sa vie.

 

Leur dangerosité ne venait pas de leur nombre car ils étaient plutôt une minorité mais elle provenait de la soudaineté de leur inimitié pour Alî alors qu'ils avaient combattu pour lui lors de la bataille du chameau et celle de Siffîn.

 

 

 

Leur dangerosité venait aussi du fait qu'ils s'étaient révoltés contre lui dans un moment crucial, lorsque la bataille de Siffîn avait pris fin et lorsque Alî et le reste de son armée pensaient que la société musulmane allait enfin commencer à goûter une longue période de paix.

 

Ce qui est étonnant dans l'affaire, c'est que le prétexte qu'ils ont invoqué pour s'insurger contre Alî est son acceptation de l'arbitrage alors qu'eux même étaient d'accord pour l'accepter et en étaient même enthousiasmés.

 

 

 

Mais ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'ils qualifièrent Alî de mécréant parce qu'il demanda à des hommes de juger des hommes alors qu'eux veulent selon leur propos, que le " Livre d'Allah soit le juge " et ils allaient jusqu'à déclarer mécréant toute personne qui acceptait l'arbitrage et qui ne pensait pas comme eux.

 

C'était comme s'ils étaient dans l'attente que le Coran écrit avec de l'encre sur des pages, se prononce et donne le jugement, qu'il parle de lui-même sans qu'on ait besoin de ces deux juges, de ces deux arbitres.

 

 

 

Après que les Kharijites se soient soulevés contre Alî, ils ont semé la terreur et la panique chez les gens.

 

Ils ont rencontré Abd Allah Ibn Khabbâb Al Arat qui était un contemporain [il a vu le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) mais ne la pas fréquenté, ce n'est donc pas un Compagnon comme ceux qui ont vécu avec lui et l'ont fréquenté] du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), et l'ont interrogé à propos d'Abû Bakr, de Umar, de Uthmân et de Alî.

 

Ils n'ont pas aimé cela, car cela ne correspondait pas à leurs principes. Il l'égorgèrent, éventrèrent sa femme et tuèrent trois femmes de la tribu de Tay.

 

Alî fut très affecté par ces horreurs et envoya un émissaire pour vérifier l'information qui lui est arrivée à leur sujet mais ils tuèrent l'émissaire !

 

Quand les partisans d'Alî constatèrent cela, ils dirent :

 

" Comment laisser ces gens impunis ?

Pouvons-nous nous sentir à l'abri de leur mal s'agissant de nos biens et de nos familles ? "

 

 

Après quoi la bataille Nahrawân et les Kharijites

 

 

 

La bataille du Chameau 2/4

Publié le 17/11/2015 à 15:41 par khadijamine Tags : image centerblog vie monde homme bonne enfants mort argent nuit sur voyage

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LA BATAILLE DU CHAMEAU

 

 

La cause fut qu'Aïcha, Talha et Az Uubayr (qu'Allah soit satisfait d'eux), accompagnés par beaucoup de monde, partirent à Bassora dans l'intention de concilier, de calmer la situation instable, de recréer la concorde entre les gens après qu'ils se soient divisés à la suite de l'accession d'Alî Ibn Abî Tâlib (radiallahou 'anhou) au califat.

 

Cette intention est prouvée par le fait qu'Aïcha a invoqué la parole divine suivante :

 

" La plupart de leurs discours à voix basses ne comportent aucun bien, sauf s'ils ordonnent une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Or, quiconque fait cela en cherchant la satisfaction d'Allah, nous lui donnerons une récompense immense ".

(Coran 4:114)

 

 

 

Mais les Saba'ites [les fomenteurs de troubles, partisans d'Ibn Saba] et qu'Allah les extermine ont fait croire au gouverneur de Bassora qui avait été désigné par Alî (radiallahou 'anhou), qu'ils venaient pour combattre. Il se prépara donc à cette éventualité et se mit en marche.

 

 

 

Les Saba'ites se sont saisi de cette occasion pour provoquer le combat entre eux, en usant d'une ruse perfide sauf que nombre de ces Saba'ites ont été tués dans ce combat et leur perfidie se retourna contre eux.

 

 

 

Alî (radiallahou 'anhou) arriva avec son armé à Dzû Qâr [situé entre Al Kûfa et Wâsit), après avoir eu connaissance de cette bataille. Lui ne voulait pas de combat. Il y eut alors une discussion et une entente entre lui d'une part et Aïcha et ceux qui étaient avec elle d'autre part.

 

Ils passèrent cette nuit satisfaits et réconciliés mais le fauteurs de troubles ont eu peur pour leurs personnes à cause de l'accord des deux parties. Ils se levèrent tôt à l'aube et se partagèrent en deux groupes, chaque groupe s'attaquant à un campement. Les gens se réveillèrent pour prendre leurs armes pensant que l'autre camp avait fait acte de trahison.

 

 

 

Les musulmans croisèrent le fer les uns contre les autres dans une bataille amère au cours de laquelle les Saba'ites ont laissé paraître toute leur haine contre les musulmans.

 

Ils ne cessèrent d'attiser le feu de la guerre chaque fois qu'il semblait prêt à s'éteindre.

 

Alî et Aïcha ont essayé d'arrêter les combats. Alî envoya quelqu'un leur crier : " Arrêtez ! Arrêtez ! " Mais personne n'entendait.

 

Aïcha envoya Ka'b Ibn Sûr pour lever un Coran et les appeler à la raison, mais il reçut une flèche qui venait des Saba'ites et mourut.

 

 

 

Les Saba'ites continuèrent à exciter la bataille et à empêcher sa cessation. Il y eut beaucoup de pertes des deux côtés.

 

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Quant Alî vit le grand nombre de morts autour du chameau sur lequel se trouvait Aïcha, il comprit qu'ils n'allaient pas céder le chameau tant qu'il y aurait encore une personne vivante parmi eux. Il cria à ses soldats : " tuez le chameau ! ". Un homme vint par derrière et le tua. Le chameau s'écroula, faisant tomber le palanquin. Alors les gens se dispersèrent et la bataille prit fin.

 

 

 

Alî (radiallahou 'anhou) fit les préparatifs pour la Mère des Croyants, Aïcha en la dotant de tout ce qu'elle aura besoin comme nourriture, argent et matériel puis quand elle voulut partir pour la Mecque, il lui donna aussi tout le nécessaire pour le voyage.

 

Il l'accompagna lui-même pour lui faire ses adieux, marcha aux côtés de son palanquin jusqu'à la sortie de la ville puis il envoya ses enfants faire une journée de voyage avec elle et c'est Muhammad Ibn Abî Bakr, le frère d'Aïcha qui resta pour l'accompagner jusqu'à la Mecque puis de là jusqu'à Médine.

 

On était au début du mois de rajab 36 hégire [fin décembre 656 avant J.C]. Elle est restée à la Mecque jusqu'à la saison du pèlerinage. Après cela, elle rejoignit Médine où elle passa le restant de sa vie (qu'Allah soit satisfait d'elle). Elle est morte en 58 hégire.

 

 

 

Talha (radiallahou 'anhou) est mort lors de cette bataille. Az Zubayr, lui s'est retiré de la bataille après avoir compris son erreur, mais un homme mauvais le tua alors qu'il s'en allait sur la route. Son assasin, appelé Ibn Jurmûz, partit voir Alî (radiallahou 'anhou) et celui-ci lui annonça qu'il serait pour son acte en Enfer.

 

 

La deuxième fut la bataille de Siffîn.

 

 

 

Description des Khârijites=Deach 1/4

Publié le 17/11/2015 à 11:38 par khadijamine Tags : vie société sur citation image centerblog création livre pouvoir livres coeurs chiens islam

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A travers de nombreux hadiths, le Prophète Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam) nous a mis en garde contre un groupe d’individus tel que la secte des Khârijites sont voici la description :

 

  • - Ils quittent l'Islam comme la flèche qui traverse sa proie (Rapporté par Mouslim)

 

  • - Leur foi ne dépasse pas leurs gosiers (Rapporté par Boukhâri)

 

  • - Ils lisent le Coran sans que ce dernier ne dépasse leurs clavicules [c'est à dire que le Coran n'atteint pas leurs coeurs et indique leur ignorance] (Rapporté par Boukhâri et Mouslim)

 

  • - Ils parlent avec la meilleure des paroles de la création [c'est à dire des paroles enjolivées et attrayantes] (Rapporté par Boukhâri)

 

  • - Ils sont jeunes et faibles d'esprit (Rapporté par Boukhâri)

 

  • - Leurs paroles sont belles et attrayantes mais leurs actions sont mauvaises (Rapporté par Abû Dawûd dans les sunan)

 

  • - Ils sont les pires créatures (Rapporté par Mouslim)

 

  • - Ils appellent au Livre d'Allah [le Coran] alors qu'ils n'ont rien à voir avec le Livre d'Allah (Rapporté par Abû Dawûd dans les sunan)

 

  • - Ils sont les pires dépouilles sous la surface du ciel (Rapporté par Boukhâri)

 

  • - Ils sont les chiens de l'Enfer (Rapporté par Ahmad et Mâjah)

 

 

 

 

Les dirigeants musulmans ont reçu l'ordre de combattre les Khârijites :

 

Le Prophète Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 

" Où que vous les trouviez, tuez-les car il y a une récompense le Jour du jugement dernier pour celui qui les tue ".

(Rapporté par Boukhâri)

 

 

 

C'est pour cette raison que les dirigeants musulmans depuis l'époque des vertueux califes n'ont jamais cessé de combattre les khârijites à chaque fois qu'ils apparaissaient.

 

 

 

Ibn Taymiyyah (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 

" Les adeptes de la Sunna sont unanimes quant au fait que les khârijites sont des innovateurs égarés et qu'il est obligatoire de les combattre conformément aux textes authentiques. Une des actions les plus vertueuses accomplie par le chef des croyants Alî Ibn Abî Tâlib fut de combattre les khârijites et ceci avec l'accord des compagnons ".

- Fin de citation -

 

 

 

 

 

LES PRINCIPAUX EVENEMENTS AU COURS DU CALIFAT D'ALÎ

 

Allah ta'âla laissa la fitna s'étendre dans le temps et laissa les actes de déstabilisations se renouveler par la ruse pernicieuse des ennemis de l'Islam, afin de mettre à l'épreuve les musulmans. Allah (exalté soit-Il) est sage dans ses décrets et parfaitement connaisseur s'agissant de ce qu'il destine.

 

Alî (radiallahou 'anhou) s'est retrouvé devant une situation compliquée et douloureuse puisque Uthmân Ibn Affân (radiallahou 'anhou) avait été tué injustement, ces criminels infâmes tenaient Médine en otage, les habitants étaient ulcérés de chagrin et du sentiment d'injustice, les rumeurs circulaient et altéraient la réalité et les gens étaient dans la perplexité à cause de ces évènements inédits.

 

Alors, il s'attela aux tâches suivantes :

 

  • Il s'empressa de destituer les gouverneurs de province qui exerçaient à l'époque de Uthmân (radiallahou 'anhou) et qui ont été victimes des mensonges et accusations des calomniateurs et dont l'irréprochabilité avait finalement été prouvée vivant d'Uthmân. Il les a destitués sur la base d'une réflextion personnelle pensant que cela allait calmer la fitna. Des Compagnons (paix sur eux) lui ont pourtant conseillé de ne pas les destituer mais il insista pour mettre en application le fruit de sa réflexion.

 

  • Il ajourna la punition des assassins d'Uthmân (radiallahou 'anhou) dans l'attente que son pouvoir se stabilise et que les musulmans des autres contrées se rallient à lui, car les criminels étaient nombreux et il n'était pas simple de les vaincre. De plus, ils étaient toujours à Médine. Ils la contrôlaient et s'immisçaient dans tout.

 

 

 

Tout les gouverneurs acceptèrent la destitution sauf le gouverneur de la Syrie Mu'âwiya Ibn Abî Sufyân qui la refusa tout en reconnaissant le mérite, la valeur et le haut rang d'Alî (radiallahou 'anhou).

 

Les circonstances de l'accession d'Aî au califat n'étaient pas selon lui suffisamment claires. Il pensait qu'elle s'était réalisée sous la contrainte des criminels qui ont tué Uthmân. Il pensait cela du fait de son éloignement de Médine et des informations déformées et altérées qui lui parvenaient.

 

Il exigea avec insistance l'application du talion contre les assassins d'Uthmân comme condition préalable avant de prêter allégeance [à Alî]. C'était là l'origine de la discorde.

 

 

 

Ce désaccord reposait sur des interprétations que les Compagnons (paix sur eux) avaient faites, mus par de bonnes intentions et recherchant un but louable.

 

C'est pourquoi les Gens de la Sunna et du Rassemblement disent que chacun d'entre eux sera récompensé à savoir que celui qui était dans le juste [avait raison] recevra deux récompenses et celui qui se sera trompé aura une seule récompense. Ils disent aussi que celui qui avait raison est Alî (radiallahou 'anhou) et que le fautif est celui qui lui a désobéi et l'a combattu.

 

 

 

En revanche, les rafidîtes, les innovateurs hérétiques et ceux qui suivent leurs passions ont profité de ce désaccord et de ses conséquences pour accuser les Compagnons du Messager d'Allah et les insulter.

 

Ainsi, Amr Ibn Al As, selon leur esprit en délire, serait un rusé et un trompeur tandis que d'après leurs propos mensongers Abû Mûsa Al Ach'arî serait un ignorant naïf.

 

 

 

Toujours d'après eux, Mu'âwiya serait intéressé par le pouvoir et le commandement et d'autres inepties que l'on trouve dans leurs fatras de livres et leurs narrations affabulées qui parsèment les livres d'histoires. Allah est satisfait des Compagnons et Il les a blanchis de ce que vomissent les menteurs haineux.

 

 

 

L'exploitation de ce désaccord par les ennemis haineux a abouti à deux tristes batailles qui eurent lieu entre musulmans, chaque camp défendant ce qu'il considérait être la position juste et vraie.

 

 

 

La première fut la bataille du chameau.

 

 

 

 

 

 

 

Le Minhaj Salafi ?

Publié le 17/11/2015 à 09:07 par khadijamine Tags : centerblog image

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As-Salaf est un terme général se référant aux pieux prédécesseurs de l’Islam et à tous ceux qui suivent leurs pas dans leur croyance, actes et morale.

 

Allah a dit :

 

" Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le brûlerons dans l'Enfer.

Et quelle mauvaise destination ! "

(Coran 4:115)

 

 

 

Respect à Monsieur Erdogan !

Publié le 10/11/2015 à 11:53 par khadijamine Tags : monde

 

 

Il appelle les jeunes turques à soutenir leurs frères musulmans partout dans le monde.

Avec ce genre de discours très engagé, on comprend mieux pourquoi ses ennemis sont si nombreux.