Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
35255 articles
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Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
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" Quand tu lis le Coran, Nous plaçons, entre toi et ceux qui ne croient pas en l'au-delà, un voile invisible ".
(Coran 17:45)
C'est à dire celui qui débarrasse son âme des souillures du vice et qui suit l'enseignement que le Très Haut a inculqué à Son Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) et celui qui veille scrupuleusement à faire la prière à l'heure tant il est soucieux de gagner l'agrément d'Allah, de se plier à Sa loi et à Ses injonctions.
L’Islam est clémence, sagesse, et facilité, que ce soit dans le domaine religieux, le comportement, ou même dans les relations avec autrui. Et parmi les affaires que l’Islam a toléré entre les gens, c’est ad-dayn, c’est à dire de contracter des dettes envers autrui.
Et face à l’ignorance ou au mauvais comportement de beaucoup de gens à ce sujet, il parait utile de rappeler certaines choses sur les dettes, qui sont à la fois une affaire importante, mais aussi très grave. D’ailleurs, Allah a révélé le plus long verset, appelé le verset de la dette :
" Ô les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit ; et qu'un scribe l'écrive, entre vous, en toute justice ; un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce qu'Allah lui a enseigné ; qu'il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu'il craigne Allah son Seigneur, et se garde d'en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d'écrire la dette, ainsi que son terme, qu'elle soit petite ou grande : c'est plus équitable auprès d'Allah, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d'écarter les doutes. Mais s'il s'agit d'une marchandise présente que vous négociez entre vous : dans ce cas, il n'y a pas de péché à ne pas l'écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu'on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient " .
(Coran 2:282)
La première chose à dire sur les dettes concerne celui qui emprunte de l’argent, et qui n’a pas l’intention de rembourser, ou il est capable de rembourser mais qui traîne et tarde, sans aucune raison valable. Et bien celui-là se met en grand danger.
Oui, ce comportement face à celui qui a prêté ne présage rien de bon. En effet, il est rapporté qu’un jour, les compagnons apportèrent en présence du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), le corps d’un défunt. On lui demanda d’accomplir la prière mortuaire en sa faveur. Il demanda tout d’abord si cette personne avait des dettes impayées. Lorsqu’on lui apprit qu’il était effectivement endetté à hauteur de deux dinars et qu’il n’avait rien pour rembourser cette somme, il refusa d’accomplir la prière mortuaire, et demanda aux compagnons de la réaliser.
C’est alors un compagnon, Abou Qatâdah, qui se proposa pour s’acquitter du montant dû. Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui dit alors : " Tu en seras responsable, et le défunt en est donc libéré ". Abû Qatâdah lui dit " Oui ".
Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) accepta donc d’accomplir la prière sur ce défunt. Et plus tard, à chaque fois que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) rencontrait Abû Qatâdah, il l’interrogeait pour savoir s’il s’était acquitté de ces 2 dinars, jusqu’au jour où il lui répondit qu’il s’en était acquitté.
Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui dit alors :
" Tu viens de le sauver du châtiment de la dette ".
(Rapporté par Hakim)
Donc tu l’as libéré du châtiment qu’il risque à cause d’une dette non rendue, et en particulier dans la tombe. Nous devons faire très attention aux dettes et ne pas se dire, je rembourserais plus tard on verra.
Non la mort ne va pas nous oublier, donc n’oublions pas la mort, ni ce qui vient après celle ci : le monde de la tombe. Ensuite, nous serons ressuscités, puis réunis, tous ensemble puis nous seront debout face à notre Seigneur des Mondes, un jour qui durera 50 000 ans, et pour rembourser nos dettes, ce ne sera pas notre argent ou nos biens qui rembourseront mais nos bonnes actions comme l’a dit notre Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) :
" Celui qui meurt, avec une dette d’un dinar ou d’un dirham, on prendra de ses bonnes actions ".
(Rapporté par Mâjah)
Et s’il n’a plus de bonnes actions, on lui ajoute des mauvaises actions de celui à qui la dette n’a pas été remboursée.
La deuxième chose à dire sur les dettes, concerne celui qui a une dette, mais n’a pas pu rembourser, alors qu’il avait vraiment l’intention de le faire, cependant sa situation ne le permet pas.
Le problème ici c’est que beaucoup parmi ceux qui empruntent de l’argent pensent qu’ils sont dans ce cas-là, mais en réalité, certains se permettent des dépenses non essentielles, pour eux mêmes ou pour leur famille, alors que la dette est toujours non acquittée.
Quant à celui qui n’a vraiment pas les moyens de rembourser, alors qu’il veut rembourser, et bien celui là Allah prendra lui-même en charge sa dette. Car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit :
" Celui qui prend les biens des gens avec l’intention de les rembourser Allah le fait pour lui, et celui qui les prends avec l’intention de les détruire, Allah le détruit ".
(Rapporté par Boukhâri)
Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) nous rapporte l’histoire d’un homme de Baní Israël, qui a demandé à quelqu’un de son peuple de lui prêter mille dinars [pièces d’or].
Il lui demanda quelqu’un qui puisse se porter comme caution [s’il ne peut pas rembourser]. L’homme dit : " Allah suffit comme cautionnaire ! " L’autre demanda un témoin, il répondit : " Allah suffit comme témoin ! " L’autre lui dit : " Tu as raison ! " Et il lui accorda les mille dinars, en précisant la date limite pour le rembourser.
L’homme parti alors en voyage en mer, il utilisa l’argent comme il voulait, il gagna de son commerce. Mais au moment, de revenir, il ne trouva pas de bateau assez tôt pour rembourser l’argent avant la date limite, il prit alors un morceau de bois pour y mettre 1000 dinars, et un message adressé à l’autre homme. Juste avant de le jeter à l’eau il dit " Ô Allah tu sais que j’ai emprunté de l’argent, à telle personne, et lorsqu’il me demanda un cautionnaire, je lui ai dit qu’Allah suffisait, et il T’accepta. Et lorsqu’il me demanda un témoin, je lui ai dit qu’Allah suffisait, et il T’accepta. Et j’ai fait tous les efforts pour avoir un bateau, mais je n’ai pas trouvé, donc je te laisse le soin d’amener ces 1000 dinars à son propriétaire ".
Puis, il jeta le morceau de bois à la mer, mais il continua à chercher un bateau pour retourner chez lui. Et de son côté, le jour limite arriva, l’homme qui avait prêté l’argent sortit de chez lui pour vérifier si un bateau était venu avec son argent, et en s’approchant du bort, il aperçu un morceau de bois. Il le prit pour l’utiliser comme bois de chauffage. Et lorsqu’il le mit à sécher, il trouva l’argent et le message.
Peu de temps après, l’homme qui emprunta l’argent, trouva un bateau, se mit en route pour rembourser les mille dinars de dette, car il ne savait ce qui s’était passé avec le morceau de bois. Il lui dit alors : " J’ai essayé par tous les moyens de trouver un bateau mais je n’ai pas trouvé plus tôt, j’ai dépassé la date limite fixée, mais voilà ton argent ". L’homme lui dit : alors " Allah S’est acquitté lui même de ta dette en envoyant ce que tu as mis dans le morceau de bois. Garde tes mille dinars ".
(Rapporté par Boukhâri)
Voilà un exemple qui montre à quel point Allah facilite à celui qui veut rembourser ses dettes, même dans une situation difficile.
Enfin, la troisième chose à dire sur les dettes, c’est que ce n’est pas forcément quelque chose de mauvais d’emprunter de l’argent à quelqu’un. Car combien de bien et de bonnes choses ont pu être faites parce que les gens se sont emprunté de l’argent.
Et combien aura de récompenses auprès d’Allah celui qui prête de l’argent aux autres, et combien de fois les gens font des invocations en secret, à quelqu’un qui leur a prêté de l’argent. Car il y a des gens qui ont besoin qu’on leur prête de l’argent, pour se dépanner car ils ont eu un accident ou un problème, ou pour un mariage, ou pour un commerce.
D’ailleurs Allah lui même ordonne d’être patient avec lui qui n’a pas pu respecter la date limite de remboursement :
" A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance ".
(Coran 2:280)
Et ce verset vient juste après l’interdiction du l’usure [arribâ]. Et cela nous rappelle que la solution licite, à la place de l’usure, l’intérêt, qui est haram c’est de s’emprunter de l’argent, car en faisant cela, les gens s’entraident dans le bien, et les gens ne tombent pas dans le haram.
Voilà la réalité de la foi en Allah et de l’entraide entre croyants. Enfin, certains savants jugent même que prêter à quelqu’un aura une plus grande récompense qu’une aumône sadaqâ. Car une aumône peut être acceptée par une personne qui est dans le besoin ou pas !
Mais quelqu’un qui demande qu’on lui prête de l’argent, est vraiment dans le besoin.
" Quiconque fait à Allah un prêt sincère, Allah le Lui multiplie, et il aura une généreuse récompense.
Le jour où tu verras les croyants et les croyantes, leur lumière courant devant eux et à leur droite ; [on leur dira] : " Voici une bonne nouvelle pour vous aujourd'hui : des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux pour y demeurer éternellement ". Tel est l'énorme succès ".
(Coran 57:11-12)
L’homme détient en lui deux forces : une au niveau de la pensée et une au niveau de la volonté et des actes. Son bonheur consiste à parfaire ses deux forces. Parfaire la pensée consiste à connaître Son Créateur et Bienfaiteur à travers Sa création, Ses Noms et Attributs, et la voie qui mène à Lui. L’individu doit également avoir connaissance des sentiers égarés, et avoir conscience de ses défauts et de sa faiblesse. Parfaire sa volonté consiste à remplir ses devoirs envers Son créateur. Il n’est pas possible de mener à bien ce cheminement sans l’aide du Tout-Puissant. Il lui est donc indispensable que le Seigneur le guide sur le droit chemin et qu’Il l’épargne de l’égarement [caractéristique aux chrétiens] en se corrompant au niveau du savoir et du Courroux divin [caractéristique aux juifs] en se corrompant au niveau des actes.
Si l’individu arrive à s’épargner des épreuves des ambiguïtés [shubuhât] au niveau de la religion et des passions [shahawât], il tend vers la perfection, le succès et la béatitude, en se voyant en retour guider sur le droit chemin et jouir de la Miséricorde divine. C’est pourquoi, le Coran oppose souvent d’un côté entre la miséricorde, le succès, le bonheur, la bonne voie à travers le savoir utile et la lumière et de l’autre côté entre le châtiment, le malheur, l’égarement et les ténèbres.
L’homme est éprouvé par deux vices : l’un au niveau de la pensée - ce qui est la pire des deux formes - les ambiguïtés et l’autre au niveau des actes [les passions]. Il peut aussi bien être éprouvé par l’une de ces deux formes que par les deux à la fois. Les ambiguïtés [shubuhât] proviennent d’un manque de savoir et de perspicacité. Celles-ci prennent plus d’ampleur si elles sont accompagnées d’une mauvaise intention et si l’on se laisse entraîner par les mauvaises pulsions [el hawâ]. En suivant ces mauvaises pulsions en effet, on s’éloigne du droit chemin. Ce genre d’épreuve mène à la mécréance et à l’hypocrisie. Les ambiguïtés [shubuhât] sont caractéristiques aux hypocrites et aux innovateurs qui font la confusion entre le vrai et le faux, entre le droit chemin et les sentiers égarés. La seule façon de s’immuniser contre ce genre d’épreuve, c’est de rester fidèle à la Tradition prophétique à tous les niveaux. Ce genre d’épreuve provient d’une mauvaise compréhension, d’une mauvaise information, de la méconnaissance d’un texte, d’une arrière pensée, ou des mauvaises pulsions ; soit la personne est aveugle au niveau du savoir, soit elle est corrompue au niveau des intentions.
L’autre épreuve consiste à s’abandonner à ses passions et à ses désirs. Ainsi, à l’origine de toutes les épreuves, l’individu met en avant soit sa pensée au dépend de la religion soit ses passions au dépend de la raison. Dans le premier cas, ce sont les ambiguïtés [shubuhât] et dans le deuxième cas, ce sont les passions [(shahawât]. Seule la certitude qui s’acquiert par le savoir est à même de pallier aux ambiguïtés [shubuhât] de même que seule la patience qui s’acquiert par la crainte d’Allah est capable de remédier aux passions [shahawât].
C’est pourquoi, Allah dit :
" Qui se recommandent la vérité et qui se recommandent la patience".
(Coran 103:3)
Dans un autre verset, le Très-Haut dit :
" Nous avons fait d’une partie d’eux des exemples (Imam) guidés par Notre Ordre, en raison de leur patience et, car ils étaient convaincus par nos Signes (ou Versets) ".
(Coran 32:24)
Certains anciens assument qu’avec la patience et à la conviction, on obtient l’autorité dans la religion.
Or, il est plus facile de patienter face aux passions que d’en subir les conséquences. Les passions entraînent en effet la souffrance et la punition ; la privation d’une jouissance pourtant bien plus considérable ; une perte de temps à l’origine de futurs remords ; la perte d’un membre qu’il est plus utile de garder ; le gaspillage d’argent, une lésion à l’honneur que l’on n’a pas intérêt à perdre ; la suppression d’un bienfait qui procure une jouissance bien plus considérable et bien plus noble ; l’opportunité d’attirer les mauvaises langues contre soi ; le souci, l’anxiété, la tristesse, et la peur qui sont des sentiments bien moins avantageux en comparaison aux jouissances éphémères que procurent les passions ; l’oubli de la connaissance pourtant plus agréable à l’esprit que la jouissance des passions ; la réjouissance des ennemis et la tristesse des amis ; l’obstruction des voies de la prospérité à venir ; un défaut qui ne veut plus partir, car les œuvres forgent la personnalité et le comportement.
Par ailleurs, Allah le Très Haut a installé la haine entre l’ange et le démon, entre la raison et les passions, entre les mauvais penchants [e-nafs el ammâratou bissou’] et le cœur [ou l’âme paisible : e-nafs el mutma-inna]. Il met ainsi Sa créature à l’épreuve en procurant à chacun des rangs, des armes et du renfort. Dans une lutte constante et acharnée, tantôt le bien l’emporte, tantôt le mal l’emporte. Quand le déroulement de la bataille tourne en faveur du bien, l’individu peut alors jouir du bonheur, de la réjouissance, de l’épanouissement, d’un merveilleux butin et d’une vie heureuse. Mais quand les événements tournent en faveur du mal, s’installent alors la tristesse, la mélancolie, le souci, l’anxiété et le malheur.
La pensée est à l’origine du bien et du mal qui peut provenir de l’individu. Elle se situe avant l’intention qui vient avant la motivation, l’ambition et l’action. Il existe toute sorte de pensée négative comme le fait de former dans son esprit des plaisirs et la façon de se les procurer. Quiconque se laisse dominer par ses mauvaises pensées, court à sa perte. Elles peuvent se transformer à terme en vains espoirs comme un mirage à l’horizon. L’âme la plus vile et la plus défaitiste est celle qui se satisfait des illusions. Il n’y a pas pire pour l’individu que de se lancer dans des pensées imaginaires qui engendrent la paresse, l’inaction, la négligence, le remord et l’envie. Il est frustré de ne pas avoir accès aux plaisirs qu’il a concocté dans son esprit. Seule la bassesse peut le conduire à se sentir à l’aise dans ce genre de pensée. L’âme noble est celle qui refoule toute pensée imaginaire qui vient traverser l’esprit. Le temps est précieux et il s’en va plus rapidement que les nuages. C’est pourquoi, il ne faut pas le perdre dans des rêveries inutiles... à une étape supérieure aux mauvaises pensées, il y a le passage à l’acte.
Ainsi, à cause des péchés, on manque de réussite, notre pensée est corrompue, on n’arrive pas à saisir la vérité, le cœur se corrompt, la réflexion s’alourdit, on gaspille son temps, on fait fuir les autres, un mauvais climat s’installe entre le serviteur et le Seigneur, les invocations ne sont pas exaucées, le cœur se durcit, on perd la baraka dans les biens et la durée de vie, on est privé du savoir, on revêt l’habit de la bassesse, on est humilié par l’ennemi, on a la poitrine serrée, on est éprouvé par les mauvaises fréquentations qui font perdre notre temps, on sombre dans les soucis, la tristesse, le désespoir et on a une vie malheureuse...Les péchés font oublier le rappel d’Allah de la même façon que l’eau cultive le jardin ou que le feu brûle les aliments. Il se produit le phénomène inverse pour la personne dévouée au Seigneur.
L’adultère a lui tout seul engendre la pauvreté, la discorde entre les hommes, il diminue la durée de vie, noircit le visage, disperse le coeur, éloigne de l’ange et rapproche du démon...
Allah le Très Haut traitera les dénégateurs de la même manière que l'on traite quelqu'un qu'on oublie.
Certes, Allah est Omniscient et n'oublie point.
" Mon Seigneur [ne commet] ni erreur ni oubli ".
(Coran 20:52)
" Ils ont oublié Allah et Il les a alors oubliés ".
(Coran 9:67)
" De même que Nos Signes t'étaient venus et que tu les as oubliés, ainsi aujourd'hui tu es oublié ".
(Coran 20:126)
" Aujourd'hui Nous vous oublions comme vous avez oublié la rencontre de votre jour que voici ".
(Coran 45:34)
" Allah dira à Son serviteur le Jour de la résurrection :
- Ne t'ai Je pas marié ?
- Ne t'ai Je pas honoré ?
- Ne t'ai Je pas assujetti pour toi chevaux et chameaux ?
- Ne t'ai Je pas laissé diriger tes affaires et aller librement ?
- Certes répondra le serviteur.
- Pensais tu, reprendra Allah, que tu Me rencontrerais un jour ?
- Non, reconnaitra t'il.
- Alors aujourd'hui, Je t'oublie comme tu M'as oublié dira Allah le Très Haut ".
(Rapporté par Mouslim)