L'Écureuil volant, ou Polatouche, est le moins connu de nos écureuils. Essentiellement nocturne, il n'est pas facile à observer. On trouve chez lui trois caractères bien marqués: il est nocturne, il n'hiberne pas, il n'est pas migrateur.

On distingue en Amérique du Nord deux espèces d'écureuils volants, le Glaucomys volans, qui se trouve assez rarement au Canada, et le Glaucomys sabrinus, plus gros et plus fort que le premier, nombreux chez nous dans toutes les parties du pays, et jusque dans les régions arctiques. Il abonde particulièrement vers l'embouchure de la rivière Severn, en Ontario, d'où son nom: sabrinus. Il se rencontre très fréquemment dans la province de Québec.

À l'encontre des écureuils roux et gris, l'écureuil volant est grégaire au plus haut point. Il aime à vivre dans la société de ses semblables. Une douzaine et plus habitent souvent le même nid, se tenant chaud les uns les autres.

L'écureuil volant du nord (G. sabrinus ), est propre à la faune canadienne. Ce rongeur a son domaine de prédilection dans les grandes forêts, et semble attacher une importance première au voisinage de l'eau. Il ressemble en cela à l'écureuil gris, qui boit plusieurs fois le jour, et ne s'accommode pas facilement d'une contrée où il n'y aurait ni lacs, ni rivières, ni ruisseaux. Comme les autres sciuridés, il loge dans les arbres creux, et tout particulièrement dans les vieux nids des Pics. Il dépend tellement des Pics pour son logement qu'il est introuvable dans les régions non fréquentées par ces oiseaux. Il arrive parfois que l'écureuil volant construit un nid extérieur, dans les hautes branches d'un arbre, à l'exemple de l'écureuil gris.

L'animal est d'un brun cannelle qui tourne au beige. Son ventre est blanc crémeux, sa queue plate et plus ou moins marquée de beige. En hiver, la teinte brune est plus accentuée, la fourrure du ventre devient jaunâtre. Mâle et femelle sont semblables en tous points, extérieurement. Cet écureuil mesure une trentaine de centimètres de longueur, queue comprise, et sa taille le distingue facilement du petit :écureuil volant (Glaucomys volans), celui du sud, qui n'atteint guère plus de 22 centimètres.

À proprement parler, cet écureuil ne vole pas. Il n'a pas d'ailes et serait incapable de suivre les oiseaux dans les airs. Tout au plus la peau des flancs est-elle chez lui très lâche et extensible, formant une membrane qui s'étend des pattes de devant à celles de derrière. Quand l'animal saute d'un arbre à un autre, il écarte les pattes, la membrane s'étend de chaque côté du corps et lui sert de parachute. Il glisse alors dans l'air, aussi rapidement que gracieusement, en véritable vol plané, et peut parcourir ainsi des distances de 6 à 9 mètres, d'aucuns disent 18 à 23 mètres.

Il va sans dire que l'écureuil volant est le plus arboricole de toute sa famille. Non seulement il est à son aise dans les arbres, mais il ne marche sur le sol qu'avec difficulté. Il y est gauche, empêtré, et plus exposé qu'ailleurs aux dangers qui le menacent. Cet animal est aussi un très mauvais nageur, et il se noie presque invariablement quand les circonstances l'obligent à se mettre à l'eau.

L'écureuil volant n'est actif que la nuit. Il diffère en cela des autres écureuils, naturellement diurnes. Il s'éveille à la vie, chaque soir, au moment où les autres se couchent. Ces habitudes font qu'on le voit rarement, même dans les régions où il est le plus abondant. En captivité, l'animal conserve ses manières nocturnes. Il dort le jour et fait le tapage la nuit. Il a de grands yeux ronds, un peu comme le Hibou, et voit parfaitement dans l'obscurité. Par contre, la lumière semble le faire souffrir.

Que mange l'Écureuil volant? À vrai dire, ce petit rongeur est omnivore. Son menu normal se compose d'abord de noix, auxquelles il faut ajouter, vu que l'animal est essentiellement du nord, les menues graines que contiennent les cônes de l'épinette. En Ontario, on a constaté qu'il était friand de pommes. Il est encore permis de croire, quoiqu'on ne sache rien de probant à ce sujet, qu'à l'instar des autres écureuils, il se nourrit de l'écorce tendre de certains arbres, de bourgeons, de petits fruits, de glands, de graines, d'insectes, d'oiseaux et de viande.

Il est le plus carnivore de nos écureuils. Non seulement il dévore les jeunes oiseaux, mais il se repaît volontiers de la chair d'animaux morts, de poisson. Cette disposition l'amène à visiter les pièges des chasseurs, où il laisse habituellement sa peau. Tout animal mangeant de la viande devenant cannibale un jour ou l'autre, l'écureuil volant dévore parfois ses semblables, ou ses petits, quand il les trouve morts. Il n'y a pour lui rien de perdu.

Les ennemis de l'écureuil volant sont à peu près les mêmes que ceux des autres rongeurs de même taille. Mentionnons le Renard, le Pékan, la Belette, chez les mammifères. Chez les oiseaux, les divers Hibous et Chouettes. Le Chat domestique lui fait aussi une chasse de tous les instants.

L'écureuil volant s'apprivoise facilement et ne semble guère souffrir de la captivité. Tous ceux qui l'ont gardé s'accordent à dire qu'il est le plus doux et le plus gentil des sciuridés. Il a bon caractère, se montre docile, reconnaissant pour les soins qu'on lui donne, ne fait aucune difficulté à se laisser prendre et caresser. Il est, cependant, assez peu intéressant à garder, vu qu'il dort le jour et devient bruyant la nuit.

L'animal est curieux à un point qu'on ne saurait trop souligner. Il faut qu'il voie tout, qu'il se rende compte de tout. Le moindre objet lui paraît-il étrange qu'il se met aussitôt en frais d'enquête. C'est sans doute ce trait de caractère, autant que la faim, qui l'induit à visiter les pièges.

Les jeunes naissent vers la fin d'avril, et les portées sont de trois à six sujets. On n'a guère de précisions sur la période de gestation et la longévité de l'animal. On ne sait pas non plus de façon sûre s'il y a plus d'une mise-bas par année. Pour sa part, le naturaliste SETON semble croire à plusieurs portées, selon la latitude de l'habitat.

La femelle de l'écureuil volant est très dévouée à ses petits, encore plus, peut-être, que celle des autres écureuils. Il n'est rien qu'elle ne tente pour les arracher à un danger. Lorsque son nid est découvert, et qu'on lui laisse le temps d'agir selon son instinct, elle transporte un à un ses enfants dans un abri nouveau. Elle tourne le petit être sur le dos, appuie un moment le museau sur son ventre, et le jeune, comprenant naturellement ce qu'on attend de lui, s'agrippe de ses quatre pattes au cou maternel. La femelle grimpe alors à un arbre, tenant la tête en arrière pour que son précieux fardeau ne soit pas malmené au contact de l'écorce rude. Il lui est facile de sauter d'un arbre à un autre, son petit toujours accroché à son cou.

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Fruit du « Pandanus Utilis », cette curiosité naturelle, grande d’environ 20 cm de diamètre, est une source de nourriture majeure en Micronésie. S’il peut être mangé cuit, il est beaucoup plus souvent « mâchouillé » ou plus simplement encore consommé sous forme de jus.

Ce fruit contient de nombreuses fibres, ce qui ne facilite évidemment pas sa consommation. En le pressant, pour obtenir son jus, les gourmands profitent donc sans mal de son précieux et délicieux parfum sucré. Ce dernier étant cependant très prononcé, nombreux sont ceux qui le mélangent à un jus de coco !

En cuisine, les amateurs de ce fruit utilisent également les feuilles qui l’entourent,  afin d’ajouter un peu de saveur à leurs plats ou pour les sucrer davantage. Il semblerait par ailleurs que ces feuilles aient des vertus médicinales ! Leur huile calmerait notamment le mal de tête… 

Mais ce n’est pas tout ! Les feuilles de pandanus sont également largement utilisées dans la fabrication d’objets de vannerie, de vêtements, de colliers et même de toitures de maisons dans certaines régions. De manière plus délicate et détaillée, elles sont aussi transformées en superbes roses ; un art des plus élégants qui séduit de nombreux touristes et que vous pouvez aisément pratiquer chez vous, si tant est que vous aillez des feuilles similaires à portée de main !

Réclamer l’égalité entre l’homme et la femme est tout à fait absurde car c’est négliger de prendre en compte les spécificités des deux sexes tant sur le plan physique que mental et psychique.

Si au sein d’un groupe homogène l’égalité est déjà problématique du fait des particularités qui caractérisent chaque individu, que dire lorsque les différences portent sur leur genre même ?

Allah (swt) dit :

" Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments] de couple. Peut-être vous rappellerez-vous ? ".

(Coran 51:49)

Lorsque Allah a créé les deux genres, il a assigné à chacun des deux une nature différente de l’autre mais complémentaire. Lorsque nous constatons qu’une espèce s’est divisée en deux genres, nous devons tout de suite nous dire que cette division s’explique par la nécessité de remplir deux rôles distincts, car si le rôle était unique, l’espèce serait aussi restée une, sans se diviser.

Sa division en deux genres distincts prouve que chaque genre a sa particularité propre, mais l’espèce les réunit… Par exemple, la nuit et le jour sont deux genres d’une même espèce qui est le temps. Cette division implique que la nuit a un rôle qui est celui de procurer le repos et le jour a aussi un rôle qui est d’être le cadre de la peine et de l’effort.

De même, l’homme et la femme sont les deux genres d’une même espèce qui est l’espèce humaine. Ainsi, il y a des choses qui sont exigées de chacun des deux en tant qu’humain, puis il y a des choses exigées uniquement de l’homme et d’autres exclusivement de la femme de telle sorte qu’on puisse dire : qu’ils sont deux genres d’une même espèce qui ont des fonctions communes en tant qu’espèce et des fonctions différentes en tant que deux genres.

(Muhammad Mutawally Ach-Cha’rawy)