Lucernaria quadricornis présente une forme en entonnoir caractéristique de l’ordre des stauroméduses. Il se fixe sur des substrats durs grâce à une ventouse mais peut éventuellement se déplacer en exécutant des mouvements avec son pied ou " en marchant " sur ses bras. Chacun d’entre eux porte une centaine de tentacules unis deux par deux.

Cette espèce se retrouve dans la Manche, dans l’Atlantique nord et dans les eaux de l’Arctique entre la surface et parfois plus de 500 m de profondeur. Elle peut atteindre une taille de 6 cm.

Le poisson de verre (Kryptopterus bicirrhis) qui est pratiquement transparent présente des nuances bleutées qui se transforment en arc-en-ciel sous une lumière réfléchie.
Ce poisson d’eau douce a les tissus tellement transparents que l’on distingue très nettement son squelette.

En aquarium, le silure de verre est très sociable mais assez fragile.

Le poisson de verre dans son habitat naturel.

Hôte des eaux douces de la Thaïlande et de l’Indonésie, le silure de verre est doté d’un corps allongé, comprimé latéralement et dépourvu d’écailles visibles.

Ses organes sont rassemblés dans une sorte de sac sombre à reflets argentés, situé dans la partie antérieure du corps.
Une tache violette se remarque au-dessus des nageoires pectorales. La bouche porte deux barbillons très longs, servant d’organes tactiles, dirigés vers le haut.

Kryptopterus bicirrhis

Cette particularité souligne l’adaptation du silure de verre à la vie en pleine eau. En effet, s’il devait fouiller la vase, ses organes tactiles seraient dirigés vers le bas.

Kryptopterus bicirrhis est un poisson très sociable qui ne peut vivre autrement qu’en bancs. Il mesure environ 10 à 15 cm.

Silure de verre en aquarium.

Il tolère très bien la présence d’autres espèces. Vous pouvez le faire cohabiter avec des poissons du genre Rasbora et les barbus. Le plus important est de choisir des espèces calmes.

Afin qu’il se sente en sécurité, utilisez du sable foncé ainsi que des plantes flottantes et garnissez les parois de l’aquarium d’une végétation dense.

Il faut maintenir l’eau propre et claire grâce à une filtration de deux fois le volume du bac par heure. Changez l’eau régulièrement.
Un bac de 120 litres pour 5 ou 6 individus convient bien. La température doit être de 24 à 26°C et le pH de 5,5 à 6,8.

Silure de verre

Omnivore, le poisson de verre s’alimente peu. Il apprécie les larves de moustiques vivantes. Il est bon de lui donner un menu varié à base de petites proies vivantes.

Sa reproduction, très difficile, est exceptionnellement réussie en aquarium.

Le minaret de Djam se soixante-cinq mètres de haut dans une vallée accidentée profonde à la jonction des rivières Hari et Jam, une centaine de kilomètres à l'est de Herat. Il a été construit par ghoride sultan Ghiyath al-Din Muhammad bin Sam (1163-1203). La plaque de fondation au-dessus de la base sur le côté nord a été lu différemment par Pinder-Wilson et par Sourdel-Thomine que de 1194 à 1195 et de 1174 à 1175. La date antérieure soutient la thèse dominante que le minaret a été érigé pour commémorer la seule conquête ghoride de Ghazna en 1173. Vestiges d'un règlement sur la rive nord du Hari et les collines environnantes, et des fragments de poterie recueillis dans la région suggèrent que le site peut être la capitale ghoride perdu de Firuzkuh détruite parGengis Khan en 1222. Vestiges d'un fort ou d'un château sont vus sur une colline à l'est du minaret.

Fabriqué entièrement en brique cuite, le minaret est composé d'un corps cylindrique à deux niveaux a soulevé sept mètres sur une base octogonale. Deux escaliers en colimaçon, accessibles à partir d'un seul porte-dessus du sol, donnent accès à deux balcons au sommet de l'arbre inférieur et à mi-chemin jusqu'à l'arbre supérieur, visiter six chambres voûtées situées entre les deux. Seuls les supports sont restés des balcons de briques. Le minaret est plafonné à soixante-cinq mètres d'une coupole (maintenant endommagé) élevé sur six arcades ouvertes.

Les deux tours de l'arbre de minaret diffèrent structurellement. Le large arbre inférieur est constitué de murs épais enveloppant deux escaliers en colimaçon au centre, il s'élève à une hauteur de trente-huit mètres, avec un diamètre extérieur diminue de 9,7 mètres à la base de 6 mètres au sommet. L'arbre supérieur étroit, en revanche, présente une cavité centrale engendré par six voûtes croisées reposant sur quatre contreforts internes. Les escaliers sont ici canalisées dans les espaces étroits entre les murs et les contreforts.

La riche décoration du minaret, exécuté avec des tuiles en terre cuite et en haut-relief, a largement survécu et a été analysée en détail par Sourdel-Thomine. L'arbre supérieur comprend trois bandes épigraphiques - un en dessous de la coupole et deux en dessous de la deuxième balcon - qui contiennent la shahada, versets coraniques de la sourate al-Saff et le nom de Ghiyath al-Din, respectivement. Les deux bandes inférieures sont séparées par une bande décorative épaisse avec un motif de vase symbolique trouvé dans le palais Ghazna de Mas'ud III et sur les pièces émises à Firuzkuh.

L'arbre inférieur est entièrement recouverte de huit panneaux de tuiles verticales qui conduisent à une bande épigraphique épaisse en dessous du premier balcon. Chaque panneau comporte ici une tresse de formes géométriques encadrées avec une inscription coufique continu (Sourate Maryam, verset 19) et remplis d'entrelacs géométriques. Le motif de tresse à l'est et à l'ouest des panneaux de parement, qui marquent l'entrée initiale et la direction de la qibla, se distinguent par l'utilisation d'étoiles à huit branches. L'inscription dédicatoire au-dessus des panneaux comprend le nom et les titres de célébration de Ghiyath al-Din, écrites dans un style coufique Floriated mis en évidence de tuiles vernissées turquoise. Elle est encadrée avec des bandes de carreaux de largeur variable, y compris les séries de cercles et rondeaux équipés avec des inserts floraux. Une inscription cursive, à mi-chemin placé sur le panneau de l'Est, donne le nom de l'architecte, Ali ibn Ibrahim de Nishapur. Fragments restants de la cinquième bande épigraphique sur la base de l'émission de minaret qu'il contenait également les titres du sultan ghoride dans un style coufique noué.

Les efforts de stabilisation pour le minaret de Jam a commencé dans les années 1960 suite à une enquête menée par l'Instituto Italiano per il Médias ed Estremo Oriente (ISMEO) qui a mis en garde de s'effondrer à cause de l'érosion du sol à la base de minaret. Un barrage temporaire a été construit de pierre et de bois en 1963-64, et suivie par la construction d'un mur de gabion par l'UNESCO en 1978. Les efforts de préservation stoppé par la guerre civile ont repris en 1999 et en 2001 avec la construction de murs et de gabions supplémentaires le long des rivières Jam et Hari. Le minaret et le site archéologique entourant ont été modifiés à la liste de l'UNESCO du patrimoine mondial en péril en 2002. Fouilles illégales depuis 2001 ont compromis l'intégrité historique du site archéologique.

Le Minaret de Djam est l'un des quelques monuments les mieux préservés qui témoigne de la créativité artistique et de la maîtrise exceptionnelles du génie structurel de l'époque.

Ô LES CROYANTS !

QUE LES UNS D'ENTRE VOUS NE MANGENT PAS

LES BIENS DES AUTRES ILLEGALEMENT.

(Coran 4:29)

COMMENT LE COLLEMBOLE GERE

SON COUPLE A DISTANCE

L’évolution a amené les collemboles à se reproduire d’une manière assez étrange. Les mâles, de ces minuscules arthropodes terricoles, n’ont jamais l’occasion de rencontrer leurs partenaires, à la place, ils déposent des gouttes de sperme sur des bâtons à l’attention des femelles.

Les mâles de l’espèce de collemboles, Orchesella cincta, ne font aucun effort pour répondre aux femelles. Au lieu de cela, ils errent sur les feuilles, s’arrêtant de temps en temps pendant quelques secondes, laissant derrière eux des tiges blanches surmontées de globes qui détiennent environ 1000 spermatozoïdes. Ces globules sont recouverts d’un revêtement brillant qui préserve le sperme pendant deux jours.

Cela conduit à une concurrence non conventionnelle entre les mâles. Comme la biologiste Zaira Valentina Zizzari de l’université libre d’Amsterdam le souligne, les mâles recherchent les “poteaux à sperme” de leurs rivaux pour les détruire. Et par détruire, elle signifie qu’ils les mangent.

Compte tenu de la rivalité, il ne serait pas surprenant que les mâles engagés dans une course aux armements produisent davantage de tiges de sperme que leurs concurrents. Mais Zizzari a été surprise de découvrir que les mâles O. cincta fabriquent moins de paquets de sperme quand un concurrent en a déjà parsemé le quartier. La biologiste ce dit que, peut-être, il l’améliorait avec une sorte de sex-appeal supplémentaire. Pour tester cette idée, elle a offert à des femelles de laboratoire un choix de globes de mâles avec leurs rivaux ou ceux fabriqués par un mâle peu fréquenté.

Compte tenu de ces deux options, certaines femelles restaient posées là et, tout à coup, l’une d’entre elle se pressait vers une goutte de sperme pour la ramasser. D’autres faisaient le tour des gouttelettes offertes, les touchant délicatement avec leurs antennes. Pas convaincues, elles repartaient pour une nouvelle sélection.

Seulement 60 % des femelles ont pris une décision dans les 15 minutes. La plupart de celles qui se sont engagées avec le sperme (elles se touchent l’ouverture de leur appareil reproducteur avec celui-ci) ont craqué pour les gouttelettes produites par un mâle troublé par un rival à proximité. Il reste maintenant à connaitre se mystérieux filtre d’amour, à distance…

Et à propos de ces fabuleuses créatures, ils détiennent le record pour la plus profonde des créatures terrestres et ils disposent d’une peau qui leur permet de rester au sec et propre, en toutes circonstances.

DES PETITES GRENOUILLES SONT ELEVEES

DANS LA BOUCHE DE LEUR PERE

La grenouille de Darwin vit dans les cours d’eau forestiers de l’Argentine et du Chili et elle a très probablement la méthode d’accouchement plus étrange de toute créature. Au lieu de traîner dans les étangs, ces têtards profitent d’un maternage paternel. 
 
Cette espèce particulière, qui est officiellement considérée comme vulnérable, fait partie du genre Rhinoderma et elle est la seule sur la planète à élever leurs petits ainsi. En fait, la grenouille de Darwin est le dernier membre de cette espèce, d’autres membres de son genre sont actuellement inconnus, la grenouille de Darwin du Chili, a disparu ou est encore là, quelque part. L’espèce a obtenu son nom, vous l’aurez deviné, de Charles Darwin, qui a découvert l’espèce au cours de son voyage sur le Beagle.

Le scientifique Danté Fenolio, spécialisé dans la préservation des espèces, explique ce qu’a d’unique cette façon particulière d’élever ces petites grenouilles :

Ils ont une petite ouverture en dessous de leur langue. Après l’éclosion des oeufs, le mâle prend les têtards dans sa bouche et les manipule à travers cette ouverture et dans son sac vocal. Pendant environ 60 jours, ils vont accomplir leur développement à l’intérieur de celui-ci. À ce moment-là quand elles sont prêtes, entièrement développées, le mâle recrache les adultes miniatures.

Ci-dessous : représentation artistique d’une grenouille de Darwin mâle, transportant ces petits dans son sac vocal.

Les grenouilles sont minuscules, généralement seulement environ un pouce de long. Et alors que l’espèce n’est pas techniquement en voie de disparition, elle est dans une situation précaire, en particulier depuis que le gouvernement chilien envisage de placer des barrages hydroélectriques dans le voisinage d’un de ses habitats clés. L’espèce a également à se soucier de l’actuelle expansion industrielle dans son écosystème, ainsi que l’arrivée du champignon chyrtrid, qui a fait disparaître des espèces d’amphibiens sur toute la planète.

C’est pourquoi Fenolio a créé ce qu’on appelle une colonie d’assurance, qui est une population de grenouilles élevées en captivité dans des conditions contrôlées. Cela permettra de renforcer le nombre des espèces et l’espoir est d’arriver à introduire ces grenouilles dans la nature.

GLOIRE A ALLAH LE MEILLEUR DES CREATEURS

Pamukkale (ou Pamukalé) veut dire « château de coton » en Turc. C’est un site naturel touristique de Turquie composé de sources formant une tufière. Il se trouve au Sud-Ouest de la Turquie, plus précisément dans la vallée du Méandre (Büyük Menderes), dans la province de Denizli, à 15 km au Nord-Est de la ville du même nom.

Pamukkale est  entièrement élaborée par les eaux chaudes qui s’écoulent de la montagne. Le site comporte 17 sources. Certaines d’entre elles ont une température de plus de 45 °C, et sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant dans l’air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l’eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l’évaporation de l’eau. Chaque litre d’eau délivre un demi-gramme de carbonate de calcium.

Ce phénomène naturel laisse des couches blanches sur la pierre, ce qui donne à la montagne une apparence de forteresse de coton ou d’une chute d’eau gelée.

Il est inscrit depuis 1988 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Classés site patrimoine mondial, les Tsingy du Bemaraha font partie du réseau des Parcs Nationaux de Madagascar.

Les Tsingy, se présentent comme de véritables cathédrales de calcaires, constitués d’un réseau très dense de failles, de crevasses, de surfaces de blocs calcaires sculptés en lames ou en aiguilles acérées.

Roches calcaires formées par un dépot de fossiles et de coquillages morts sous la mer il y a 200 millions d’années, et par la suite façonnées par l’eau des pluies il y a 5 millions d’années, les Tsingy offrent l’un des paysages les plus spectaculaires de Madagascar.

Le Parc National Tsingy de Bemaraha a été déclaré site du patrimoine mondial de l’Unesco en 1990.

Cette larve de papillon de nuit, Phyllodes imperialis, de la famille des noctuidés est originaire d’Australie, du Vanuatu, de Papouasie Nouvelle Guinée et de Nouvelle-Calédonie.

Quand cette chenille est agressée, elle penche sa tête vers le bas, sous la partie avant de son corps surélevé, étendant la peau sur son dos, révélant ce qui semble être une paire de gros “yeux” noirs et bleus et une double rangée de marques blanches ressemblant à des dents. Un remarquable déguisement qui serait suffisant pour effrayer n’importe quel prédateur aviaire, reptile ou mammifère.

Elle se nourrit de fruit, a son dernier stade, elle atteint environ 12 cm de long.

L’hippocampe feuille (Phycodurus Eques) ou " dragon de mer feuillu " est une espèce de poisson marin de la famille de l’hippocampe originaire du sud des côtes australiennes, où il est d’ailleurs protégé.

Il aime vivre généralement dans des eaux tempérées et peu profondes.

Son nom provient évidement de son apparence, il possède de longues protubérances en forme de feuilles présentes sur tout le corps. Ces protubérances servent de camouflage et non pas à la propulsion comme on pourrait le penser.

L’Hippocampe feuille se propulse au moyen d’une nageoire pectorale, sur le dessus de son cou, et d’une nageoire dorsale, plus près de l’extrémité de sa queue. Ces petites nageoires sont presque entièrement transparentes et difficiles à voir tant elles ondulent minutieusement pour mouvoir la créature tranquillement dans l’eau, participant à l’illusion d’une algue ondoyante.

Pour se camoufler, en plus de ses appendices imitant les feuilles des sargasses (algues brunes fréquentes dans leur milieu), il peut également changer de couleur pour se fondre dans son environnement. Il peut être de couleur verte, jaune ou rouge.

Tout comme l’hippocampe, le nom du dragon des mers feuillu est dérivé de sa ressemblance avec le dragon. Il est légèrement plus grand que la plupart des hippocampes, les plus gros spécimens observés avoisinant les 45 centimètres. Le dragon des mers feuillu a un long bec et de petites nageoires qui en font une proie facile pour ses prédateurs.