Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
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Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
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Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) dit dans Al-Istiqama p.456-458 :
D'un point de vue général, on doit de manière absolue commander le bien et interdire le mal. Pour ce qui est d'un individu ou groupe spécifique, on doit ordonner le bien qu'il pratique et interdire le mal qu'il commet, louer ce qu'il fait de bien et blâmer ce qu'il commet de blâmable si ce commandement du bien n'implique pas la perte d'un bien plus grand ou l'apparition d'un mal plus grand et que l'interdiction du mal n'implique pas l'apparition du mal plus grand ou la perte d'un bien prépondérant.
Si la situation est ambigüe, le croyant doit vérifier jusqu'à ce que la vérité lui apparaisse clairement et n'agir qu'avec science et bonne intention. Et s'il délaisse cela, il sera désobéissant, car le délaissement du commandement du bien est une désobéissance et la pratique de ce qui a été interdit est une désobéissance. C'est là un vaste sujet. Il n'y a de force et de puissance qu'en Allah !
A ce sujet, le Prophète ﷺ a laissé Abd Allah Ibn Ubay et ses semblables parmi les imams de l'hypocrisie et de la perversité en raison de leurs soutiens, et du fait que s'il avais mis fin à leur mal en les punissant, cela aurait impliqué la disparition d'un bien plus grand par la colère de son clan et leurs soutiens ainsi que la fuite des gens s'ils avaient entendu que Muhammad tuait ses Compagnons.
Tout cela est inclus dans la règle générale lorsque les bienfaits et méfaits bonnes et mauvaises actions s'opposent et se pressent, il faut donc adopter ce qui est prédominant. Ainsi, si on trouve à la fois des bienfaits et méfaits et qu'ils s'opposent, le commandement du bien et l'interdiction du mal, même s'ils impliquent la réalisation d'un bienfait et le repoussement d'un méfait, il faut tout de même en étudier les conséquences.Si les bienfaits perdus ou les méfaits provoqués sont plus nombreux, cela n'est pas demandé et plus encore cela est illicite si les méfaits sont plus nombreux que les bienfaits.
Mais c'est sur la balance de la Législation qu'il faut peser les degrés des bienfaits et méfaits. Lorsqu'un individu peut suivre les textes, il ne doit pas s'en écarter, sinon il doit faire un effort d'interprétation pour connaître les cas similaires et semblables, et les textes en sont rarement dépourvus, si du moins il connaît les textes et les règles qu'ils impliquent. Car Allah n'impose à une âme une chose qu'elle ne pourrait supporter et c'est pourquoi Il dit :
" Craignez Allah, donc autant que vous pouvez ".
(Coran 64:16)
Des gens qui ne s'occupent que de leurs passions, n'acceptent que ce qu'ils donnent et ne se courroucent que pour ce qu'il interdisent. Si on accorde à l'un d'eux ce qu'il désire dans le licite et l'illicite, sa colère disparaît, survient son agrément et ce sur quoi il était devient un mal qu'il interdit et pour lequel il châtie, il blâme celui qui le pratique et se courrouce contre lui. Il agrée cette chose, la pratique, y participe, y aide et prend pour ennemi celui qui l'interdit et le lui reproche. C'est ce qui prédomine chez les fils d'Adam : l'homme voit et entend des choses que seul Allah peut cerner et la cause en est que l'homme est très injuste et ignorant, ainsi, il n'est pas équitable et plus encore, peut être injuste dans les deux cas.
Il voit des gens réprouver le gouverneur qu'il oppresse donc et châtie pour son peuple, ainsi ces opposants se contentent d'un poste ou d'argent et ils deviennent des soutiens, il améliore leur situation afin de faire taire leur contestation. De même, on les voit réprimander celui qui consomme de l'alcool, fornique et écoute de la musique, jusqu'à ce qu'ils fassent entre l'un d'eux en cela ou en accepte une partie, ils peuvent tomber dans une situation plus infâme que celle dans laquelle ils étaient, ou revenir à un état moindre ou similaire.
D'autres gens qui mènent un soulèvement religieux authentique, en étant sincères envers Allah dans ce qu'ils font, avec droiture jusqu'à patienter sur les torts qu'on leur cause. Ce sont eux qui ont cru et pratiqué de bonnes œuvres et font partie de la meilleure Communauté qu'on ait suscité pour les gens : ils ordonnent le bien, interdisent le mal et croient en Allah.
Les premiers sont les adeptes de l'âme qui ordonne le mal.
Les deuxièmes sont les adeptes de l'âme sereine à propos de laquelle il a été dit : " Ô toi âme apaisée ! Retourne vers ton Seigneur satisfaite et agréée. Entre donc parmi Mes serviteurs et rentre dans Mon Paradis ". (Coran 89:27-30)
Les derniers sont les adeptes de l'âme qui blâme, celle pratique le péché puis blâme pour cela, parfois ainsi et parfois comme cela, mélangeant œuvres pieuses et d'autres mauvaises actions. " Craignez Allah, donc autant que vous pouvez ".On espère pour eux qu'on leur pardonnera s'ils reconnaissent leur péchés.
(Al-Istiqama p.475-477)
Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) dit dans Al-Istiqama p.471 :
Si la mécréance, la perversité et la désobéissance sont des causes du mal et de l'animosité, un individu ou un groupe peut commettre un péché et que d'autres délaissent le commandement du bien et l'interdiction du mal et cela leur sera compté parmi leurs péchés et d'autres encore peuvent leur adresser des reproches d'une manière interdite et cela sera aussi compté parmi leurs péchés. Ainsi surviennent la division, la divergence et le mal, cela compte parmi les plus grands troubles et maux, dans le passé comme à notre époque.
L'homme est très injuste et ignorant. L'injustice et l'ignorance sont de plusieurs types. Ainsi, l'injustice et l'ignorance d'un premier seront de deux types différents. Celui qui médite sur les troubles qui surviennent, constatera que ce sont là les causes et que c'est également le fondement des troubles qui se sont produits entre les émirs de cette Communauté, ses savants et ceux qui y sont compris comme rois et enseignants, et ceux qui les suivent parmi les gens de la masse.
(Sawâ'iq Al-Mursala 4/1203 de Ibn Qayyim)
L'érudit Ibn Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Il est rapporté dans le Coran et il existe un authentique Consensus que la religion d’Islam a abrogé toutes les religions précédentes, et que celui qui suit la Thora ou l’Évangile et ne suit pas le Coran est un mécréant. Allah a abrogé toutes les lois qui se trouvaient dans la Thora, l’Évangile, ou d’autres religions, et a rendu obligatoires les Lois de l’Islam aux djinns et aux hommes. De ce fait, il n’y a pas d’interdit sauf celui que l’Islam a interdit, ni d’obligation sauf celle que l’Islam a prescrite ".
(Ahkâm Ahl Adh-Dhimma 1/259)
Quant aux maux qu’Allah et Son Messager ont proscrits, alors le pire de tous est le polythéismequi consiste pour la personne à invoquer d’autres divinités avec Allah comme le soleil, la lune ou les astres. De même qu’un parmi les anges, ou un parmi les prophètes ou un homme parmi les vertueux, ou bien un djinn ou encore les statues représentant l’un d’entre eux ou leurs tombes ou tout autre chose qui est invoquée en dehors d’Allah, toute chose auprès de laquelle on rechercherait le secours en dehors de lui, ou pour qui l’on se prosterne en dehors lui. Tout cela et ce qui y ressemble est inclus dans le polythéisme qu’Allah a strictement interdit par l’intermédiaire de l’ensemble de ses Messagers.
Parmi les choses blâmables également, tout ce qu’Allah a interdit.Comme le fait de tuer quelqu’un sans droit, prendre illicitement les biens des gens que ce soit par la force, en pratiquant l’usure ou via les jeux de hasard, les types de contrat de vente et les opérations commerciales que le Prophète ﷺ a interdit. De même que la rupture des liens de parenté, la désobéissance aux parents, la fraude dans les mesures et les pesées, le péché et la transgression d’ordre général ainsi que les actes d’adoration innovés qu’Allah et Son Messager ﷺ n’ont jamais légiféré, et la mansuétude est une voie permettant d’ordonner le convenable et de proscrire le blâmable.
Et c’est pour cela qu’il fut dit : " Que le fait que tu ordonnes le convenable soit fait convenablement et que ta réprobation du blâmable ne soit pas en elle même blâmable ".
Et parce que ordonner le convenable et réprouver le blâmable compte parmi les plus importantes obligations et actes méritoires, alors ceci doit nécessairement renfermer un intérêt prépondérant au mal qu’il pourrait contenir. C’est dans ce but qu’Allah envoya les Messagers et fit descendre les livres célestes et Allah n’aime point le désordre, plutôt il se trouve dans toute chose qu’Allah a ordonné une réforme. Allah a éloge la réforme et les réformateurs ainsi que ceux qui ont cru et accomplit de bonnes œuvres. De même qu’il blâma la corruption et les semeurs de troubles dans plus d’un passage du Coran.
Si donc le mal résultant au fait d’ordonner le convenable et réprouver le blâmable prédomine sur l’intérêt qu’il aurait pu produire, alors cela ne fait pas partie de ce qu’Allah a ordonné, même si à cause de cela il faut mettre de côté quelque chose d’obligatoire ou qu’il faille tomber dans un interdit.
Le croyant doit craindre Allah au sujet de ses serviteurs, il ne doit pas les faire courir à leur perte.
Cheikh Muhammad Sa’îd Raslan(qu'Allah le préserve apporte en annotation aux dires de Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) la parole suivante d’Ibn Al-Qayyim Al-Jawziya (qu'Allah lui fasse miséricorde) :
Le Prophète ﷺ légiféra à sa communauté l’injonction de réprouver le blâmable afin qu’il en résulte ce qu’Allah et Son Messager aiment et approuvent. Si réprouver le blâmable entraîne un mal plus grand que celui qui est réprouvé et représente une chose encore plus détestée pour Allah ainsi que Son Messager, alors dans ce cas, il ne convient pas de réprouver ce mal, et ce même si cette chose répugne à Allah et qu’il a une abomination pour ceux qui le pratiquent.Ceci peut être illustré avec le cas des rois et des dirigeants lorsqu’on se révolte contre eux. Cette façon de faire est la source du mal et la base de tout trouble et ce jusqu’à la fin des temps. Et celui qui médite sur ce qu’il advint à l’Islam lors des troubles et séditions, mineurs ou importants constatera qu’ils sont dû à la non mise en application de cette règle, le manque de patience face au mal, et qu’on rechercha à mettre fin à ce mal coûte que coûte, ce qui eu pour conséquence d’engendrer un mal pire encore.
Le Prophète ﷺ lorsqu’il était encore à La Mecque voyait sous ses yeux se dérouler les choses les plus abominables qui soient et il n’était pas en mesure d’y changer quoique ce soit.
Plutôt même lorsque Allah permit la conquête de la Mecque, qu’elle devînt terre d’Islam, alors il voulu changer les fondations de la maison sacrée et lui faire retrouver l’aspect qu’elle avait au temps d’Ibrahim (que la paix soit sur lui) mais Allah l’en empêcha, alors qu’il en fut capable, de crainte qu’il en résulte un mal supérieur à cela, que les Quraychites ne le supporteraient pas en raison de leur récente conversion à l’islam et que leur état de mécréance n’était pas bien loin derrière eux. En raison de cela il ne permit pas de réprouver la conduite des chefs par la force, pour le mal plus grand qu’il en résulte que le mal commis par ceux là.
Dans les deux premiers cas, il est légiféré de réprouver le blâmable.
S’agissant du troisième cas, il est sujet à l’ijtihad.
Et pour ce qui est du quatrième, alors il est interdit.
[…]
Et j’ai entendu Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya dire :
" A l’époque des tatars, nous passâmes moi et quelques uns de mes compagnons devant un groupe de gens. Parmi eux il y en avait qui buvaient du vin. Ceux qui étaient avec moi les blâmèrent alors je réprouvais ce qu’ils firent et dis à celui qui avait agi de la sorte : " Certes Allah a prohibé le vin car sa consommation éloigne et fait obstacle au rappel d’Allah et à la prière. Mais ceux là, le vin les empêchent de tuer, de faire esclave les enfants, et de piller les biens, alors laisse-les faire ".
(A-lâm Al-Muwaqi'în 3/4 d'Ibn Al-Qayyim)
Source :Al-Amr bi Al-Ma'rouf wa an-Nahi 'an al-Mounkar - Ibn Taymiyya avec les annotations de Cheikh Raslan p.24-25
Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Tous ceux dont Allah dit dans Son livre qu'ils sont associateurs, c'est qu'ils ont ainsi démenti les Messagers. Et ceux dont Ils nous informe qu'ils ont démenti les Messagers, alors c'est qu'ils sont associateurs. Et le fait d'attester la Divinité d'Allah n'est complète que par le fait d'attester la transmission du Messager par Son serviteur ".
Source : Al-Istiqâma 2/342