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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 23.11.2025
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DIVERS SUJETS & Auteurs

Le fait d'imiter les compagnons et les Tabi'înes

Publié le 06/07/2024 à 13:31 par khadijamine
Le fait d'imiter les compagnons et les Tabi'înes

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 

" Le fait d'imiter les compagnons et les Tabi'înes (leur ressembler) permet d'augmenter la raison, la religion et le (bon) comportement ".

(Iqida As-Sirat Al-Mustqim 1/527)

Les Compagnons sont la source de toute connaissance

Publié le 29/06/2024 à 08:50 par khadijamine
Les Compagnons sont la source de toute connaissance

 

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 

" Les Compagnons sont la source de toute connaissance, de droiture, de guidée et de miséricorde en Islam ".

(Minhaj As-Sunnah 6/370)

 

Les peuples n'appliquent pas les règles d'Allah

Publié le 27/06/2024 à 12:31 par khadijamine

Si tu vois de ton frère le débat et la polémique...

Publié le 26/06/2024 à 11:55 par khadijamine

Un des rois de Perse a assisté à une réunion...

Publié le 26/06/2024 à 09:01 par khadijamine
Un des rois de Perse a assisté à une réunion...

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : 

 

" Un des rois de Perse a assisté à une réunion de certains soufis, et il y avait là des images belles et des sons envoûtants. Le roi dit alors à leur chef : " Ô Cheikh ! Si ceci est le chemin du Paradis, où est alors le chemin de l'Enfer ? "

(Al-Istiqama 1/317)

 
 

Apprenez le savoir !

Publié le 25/06/2024 à 11:29 par khadijamine Tags : bonne sur vie animaux amis
Apprenez le savoir !

 

Mu'adh Ibn Jabal (qu'Allah soit satisfait de lui) dit :

 

" Apprenez le savoir ! Car l'apprendre pour Allah est une bonne action, le chercher est une adoration, le réviser une glorification, le rechercher un jihad, l'enseigner à celui qui l'ignore une aumône et le dispenser à ceux qui en sont dignes un rapprochement.

Car le savoir est le sentier menant aux demeures des habitants du Paradis, il est le compagnon dans la solitude, l'ami de l'étranger, l'interlocuteur dans l'isolement, le guide vers la joie, l'assistant contre l'adversité, l'arme contre les ennemis et la parure parmi les amis.

Par le savoir, Allah élève des gens dont Il fait des guides et des imams vers le bien, leurs récits sont contés, leurs actes sont pris en exemple et leur opinions sont décisives. Les Anges souhaitent leur tenir compagnie et passent leurs ailes sur eux.

Tout ce qui est tendre ou sec implore le pardon pour eux, ainsi que les poissons, les animaux venimeux marins et les bêtes féroces terrestres.

En effet, le savoir est la vie des cœurs face à l'ignorance, les lanternes pour les yeux face aux ténèbres et la force des corps face à la faiblesse.

Par le savoir, le serviteur parvient aux rangs des meilleurs et des bienfaisants et aux plus hauts degrés ici bas et dans l'Au-delà.

Le méditer équivaut à jeûner et le réviser à veiller en prières. C'est grâce à lui que les liens de parenté sont entretenus et que l'on distingue le licite et l'illicite.

C'est l'œuvre suprême, la pratique lui est soumise. Il est inspiré aux bienheureux tandis que les malheureux en sont privés ".

(Rapporté par Ibn Abd Al-Barr dans Jâmi' Bayân al-Ilm wa Fadlih 268)

 

La religion tourne autour de la modération

Publié le 21/06/2024 à 15:36 par khadijamine Tags : sur bonne moi voyage chez livre
La religion tourne autour de la modération

 

Allah le Très Haut dit :

 

Dis : " Ô Gens du Livre, n’exagérez pas dans votre religion ".

(Coran 5:77)

 

" Ne commettez pas d’excès car Allah n’aime pas ceux qui commettent des excès ".

(Coran 6:141)

 

" Telles sont les prescriptions d’Allah. Ne les transgressez donc pas ".

(Coran 2:229)

 

" Mais ne transgressez pas. Certes, Allah n’aime pas les transgresseurs ".

(Coran 2:190)

 

" Invoquez votre Seigneur humblement et secrètement, car Il n’aime pas les transgresseurs ".

(Coran 7:55)

 

" Ils t’interrogent sur les nouvelles lunes. Dis : " Elles sont un moyen pour les hommes de déterminer le temps, et [la période] du pèlerinage. Le bien ne consiste pas à rentrer chez vous par l’arrière des maisons, mais le bien consiste à craindre Allah. Entrez donc dans les maisons par leurs portes, et craignez Allah afin que vous réussissiez ".

(Coran 2:189)

 

" Le pèlerinage a lieu en des mois connus. Pour celui qui se l’impose durant cette période [en se sacralisant], point de rapport charnel, ni de désobéissance [à Allah], ni de dispute pendant le pèlerinage. Quelque bien que vous fassiez, Allah en a connaissance. Emportez des provisions [pour le voyage], mais [sachez] que la meilleure provision est la piété Et craignez-Moi, ô hommes doués de raison ! "
(Coran 2:197)

 

 

Ibn Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d’Allah ﷺ a dit au matin de Al-Aqaba [Al-Aqaba est le nom de la 3ème stèle que les pèlerins doivent lapider durant les rites du pèlerinage. Le matin de al-Aqaba désigne le jour du ‘id, soit le 10ème jour du mois de Dhoul Hijja] alors qu’il était sur sa chamelle :

 

" Ramasse-moi des pierres ".  Je lui ai donc ramassé sept pierres de celles que l’on jette qu’il remuait dans sa paume en disant : " Ce sont des pierres de ce type, que vous devez lancer ".  Puis il dit : " Ô gens ! Prenez garde a l’exagération dans la religion, c’est l’exagération dans la religion qui a perdu ceux d’avant vous ".

(Rapporté par Ahmad 1/210-347), An-Nasa’i 5/268 et Ibn Majâ 3029 dont c’est la formulation et authentifié dans As-Sahihah 1283)

 

 

Anas (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Messager d’Allah ﷺ a dit :

 

" Ne soyez pas trop durs envers vous-mêmes sinon Allah vous rendra les choses plus difficiles, car un peuple s’est compliqué les choses et Allah leur a rendu les choses plus difficiles. Ce sont là leurs vestiges dans les couvents et monastères :" Nous ne le leur avons nullement prescrit le monachisme qu’ils inventèrent ". (Coran 57:27)

(Rapporté par Abû Dawûd 4904 et authentifié dans As-Sahihah 3124)

 

 

Le Prophète ﷺ a interdit la difficulté dans la religion en ajoutant à ce qui est légiféré, et il nous a informés que ce durcissement est la cause du durcissement d’Allah, soit par la prédestination soit par la Législation. Le durcissement par la Législation, comme le fait de compliquer les choses par un vœu pieu difficile et en s’astreignant à le respecter. De même le durcissement par la prédestination, comme ceux qui sont sujets aux insufflations qui se sont compliqués les choses, et ainsi la prédestination leur a compliqué les choses au point que cela ne s’aggrave et ne devienne une de leurs caractéristiques à part entière.

 

Donc la bonne compréhension consiste en la modération dans la religion et l’attachement à la Sunna. Ubay Ibn Ka’b (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :

 

" Attachez-vous au chemin et à la Sunna, car aucun serviteur n’est sur le chemin et sur la Sunna, mentionnant Allah Tout Puissant et que sa peau ne frissonne par crainte d’Allah, sans que ses fautes ne tombent comme les feuilles mortes tombent de l’arbre. La modération sur le chemin et sur la Sunna est meilleure que l’effort dans l’opposition au chemin et à la Sunna. Attachez-vous, si vos œuvres sont modérées, à ce qu’elles soient en accord avec la méthodologie des prophètes et leur Sunna ".

(Rapporté par Ibn Al-Mubarak dans Az-Zûhd 1698,  Zawayid Nu’aym  et Al-Lalaka’i dans Sharh Ussul I’tiqad 7 et Abû Nu’aym dans Hiliyat Al-Awliya 1/135 et d’autres. Ighatha Al-Lahfan 1/132)

 

Source : Al-Isbah fi bayan Manhaj as-Salaf fi Tarbiyyah wal-Islah p.165-166 - Al-Ubaylan et Commentaire du Cheikh  Al-Fawzân

 

Question 3

Publié le 18/06/2024 à 15:53 par khadijamine Tags : homme dieu sur vie chez enfants message bonne création cadre centerblog image
Question 3

 

Et leurs religions sont différentes. Comment expliquez-vous cela ?

 

Si un homme venait te voir aujourd’hui en prétendant être envoyé par Allah pour guider l’Humanité, le plus élémentaire de tes droits serait de lui demander une preuve de ce qu’il avance. S’il te donnait une preuve convaincante, son droit serait alors que tu le considères comme tel et que tu le suives vers ce à quoi il t’appelle. Bien évidemment, pour que tu sois convaincu, il faudrait que cet homme soit en mesure de faire une chose impossible à faire pour ses semblables. Cette action hors du commun qui lui est permise de faire et qui prouve la véracité de ce qu’il prétend être, c’est ce qu’on appelle un miracle.

 

Ainsi, et pour ne parler que des plus connus des Prophètes, lorsque Abraham (la paix sur lui) fut jeté dans le feu par son peuple pour l’avoir invité à délaisser les idoles et à n’adorer qu’Un Seul Dieu Unique, lefeu ne lui fit aucun mal et il en sortit indemne. Cet évènement, défiant toutes les  lois de la physique, fut considéré comme un miracle ainsi qu’une preuve sans appel. De même, lorsque Moïse (la paix sur lui) a été envoyé à son peuple, il lui a été demandé d’apporter les preuves de sa prophétie. A son époque, les gens étaient subjugués par la magie et les magiciens. Il lui fut donc accordé des miracles qui révélèrent l’impuissance des plus habiles des magiciens de son temps, alors qu’il n’en faisait pas partie, et eux-mêmes reconnurent que seul un envoyé de Allah était capable de ce qu’il avait accompli devant leurs yeux. C’est ce qu’on appelle un miracle. Et les preuves furent décisives.

 

Lorsque Jésus fils de Marie (la paix sur lui) fût envoyé aux Enfants d’Israël, il soigna les lépreux, chose impossible pour les plus compétents des médecins de son époque. Il fut aussi en mesure d’informer les gens au sujet de leurs affaires personnelles entreposées chez-eux et dont personne n’avait connaissance. Par-dessus tout, il redonna la vie à certains morts par la permission de Celui qui l’avait envoyé.[C’est notamment à cause d’une mauvaise interprétation des miracles qui lui ont été donnés de faire que certains se sont mis à adorer Jésus fils de Marie (la paix sur lui). Or, à l’origine, ces miracles n’étaient que des signes destinés à prouver sa prophétie. Jésus fils de Marie n’est pas Allah, mais l’un de Ses serviteurs et Messagers].

 

De même, lorsque Muhammad fut envoyé comme guide pour l’Humanité, de nombreux miracles lui furent accordés. Certains eurent lieu de son vivant, d’autres se manifestaient dans  le fait qu’il soit au courant d’évènements passés et à venir. Mais surtout, il lui a été donné le Coran qui, nous expliquerons pourquoi un peu plus tard, est son miracle par excellence.

 

Pour résumer, depuis que l’homme peuple la terre, des guides lui ont été envoyés. Leur message informait ceux à qui il était destiné du sens de leur présence sur terre, de ce qu’ils avaient à y accomplir et comment ils devaient s’y prendre afin d’obtenir l’agrément de leur Créateur. Selon l’époque, le lieu et l’avancée de la civilisation des destinataires, ce message se faisait de plus en plus précis du point de vue des lois qu’il contenait. Cependant, il restait identique concernant le fait qu’ils devaient adorer leur Créateur – un Dieu Unique – sans jamais rien Lui associer, de quelque manière que ce soit. Ainsi, certains peuples eurent plusieurs prophètes et messagers, d’autres un seul. Mais, quoi qu’il en soit, tous eurent accès d’une manière ou d’une autre à la guidée divine.  Ensuite, lorsque l’Humanité fut assez mature pour recevoir un message complet, englobant tous les aspects de sa vie, le dernier des guides lui fut envoyé. Parmi les caractéristiques de ce Prophète, le fait qu’il fut envoyé à l’Humanité toute entière et, afin que son message soit en mesure de traverser les époques, qu’il fut doté d’un miracle particulier dont nous reparlerons ultérieurement.

 

A ce stade de la discussion, une personne sensée est en droit de me reprendre en disant : " Désolé, ton discours ne tient pas la route. Tu utilises dans ton argumentation des histoires auxquelles je ne crois pas. Or, si j’y croyais, j’adopterais l’une des religions prêchées par ceux dont tu viens d’énoncer l’histoire ".

 

Cette remarque pertinente apporte d’elle-même des éléments de réponse supplémentaires à la question initiale qui nous a été posée. En effet, rien n’oblige une personne sensée à croire en un miracle qu’elle n’a pas vu. Et, hormis le cas où l’information lui serait transmise par une personne qu’elle estime définitivement digne de confiance, elle est en droit de la refuser.

 

Ici apparaît la limite de la portée de ce que nous avons précédemment appelé un miracle. En effet, admettons qu’un homme prétendant être envoyé par Allah pour guider l’Humanité t’apporte une preuve convaincante de ce qu’il avance, tu croiras en lui et accepteras de vivre selon ses préceptes. Et il en sera de même pour toutes les personnes honnêtes qui auront assisté à la réalisation de son miracle. Ensuite, s’ajouteront à ses partisans des gens qui n’auront pas vu le miracle en question mais qui te considèreront toi, ou les autres témoins des faits, comme des personnes dignes de confiance. Vous formerez ainsi une communauté alignée derrière le message d’un Prophète. Ensuite, les générations se succédant, ceux qui avaient assisté au miracle auront disparu et les gens se diviseront en deux catégories. Ceux qui croient par conformisme en ce qui leur a été légué par leurs parents et leurs proches et ceux qui rejettent ces croyances en bloc les considérant comme des " légendes rapportées des anciens ". C’est de ce second groupe dont fait partie la personne sensée qui m’a interrompu dans ma démonstration avançant le fait qu’elle ne croyait pas en ces histoires dont je me sers pour argumenter.

 

Convenons de considérer ce qui suit comme un " cycle de la prophétie ". Lorsque l’homme est envoyé par Allah à l’Humanité, Il lui accorde d’accomplir des miracles. Ceux qui assistent à la réalisation de ses miracles croient en lui en tant que Messager de Allah et il en va de même pour tous ceux qui les considèrent comme dignes de confiance. Une communauté se forme autour de ce Prophète qui enseigne aux gens le sens de leur vie ainsi que la façon dont ils doivent la mener afin que Celui qui les a créés soit Satisfait d’eux. C’est l’ensemble de ces enseignements que l’on appelle communément " religion ". Puis, les générations se succèdent. L’impact des miracles se dissipe et ce qui fut considéré comme une preuve décisive en son temps devient une " légende rapportée des anciens " à laquelle on n’accorde plus ou très peu d’importance. Quels qu’ils soient, les gens s’éloignent de fait de la religion. Entre ceux qui pratiquent par conformisme envers ce sur quoi ils ont trouvé leurs parents et les incrédules, les enseignements laissés par le Prophète sont délaissés, altérés, perdus ou modifiés par maladresse ou pour des intérêts mondains. De là,  bien qu’un éclat de lumière l’ait éclairée l’ombre d’un instant, l’humanité se tourne à nouveau vers le scepticisme et, éloignée de la guidée divine, ses questionnements quant à la raison de sa présence sur terre refont surface. Accomplissant ainsi ce que l’on a convenu d’appeler un cycle de la prophétie.

 

Suite à cet état, un nouveau Prophète est envoyé. Il vient rétablir ce qui a été altéré du message de son prédécesseur, le purifier de ce qui y a été ajouté et l’enrichir de ce que Allah aura voulu. Par cette action, la religion précédente est abrogée et c’est le dernier message apporté qui entre en application. Cependant, à l’avènement de ce nouveau Prophète, certains partisans de son prédécesseur refuseront, pour différentes raisons, de le suivre et resteront sur leur religion. Bien qu’elle soit alors abrogée.

 

Par exemple, lorsque Jésus fils de Marie (la paix sur lui) à été envoyé aux Enfants d’Israël, certains d’entre eux ont refusé de le suivre. Ils prétendaient suivre Moïse (la paix sur lui) et rester sur la religion apportée par celui-ci. De la, une communauté censée être unique s’est scindée en deux. D’un côté les Juifs, de l’autre côté les Chrétiens. Or, les derniers commandements divins accessibles à cette époque étant avec Jésus fils de Marie (la paix sur lui), il était le seul, à ce moment précis, en droit d’être suivi. De même, lorsque le Prophète Muhammad à été envoyé à l’Humanité toute entière, certains Juifs et certains Chrétiens ont refusé de croire en lui. Ils prétendaient suivre leurs prophètes respectifs et rester sur la religion de ceux-ci. Or, les derniers commandements divins accessibles depuis cette époque étant avec le Prophète Muhammad , il était le seul en droit d’être suivi à ce jour. De plus, étant le dernier des Prophètes et Messagers, il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.

 

 

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Bien que l’on puisse parfois avoir l’impressionque plusieurs religions coexistent, il n’en est rien.La réalité est qu’une seule d’entre elles est agrééepar Allah et que les autres sont abrogées. Ceux quirefusent de délaisser une religion qui s’avère êtreabrogée le font soit parce qu’ils n’ont pasconnaissance de ce fait (1), soit parce que c’est une étape qui leur semble difficile à surmonter, insurmontable (2) ou encore parce qu’ils pratiquent leur religion d’une façon conformiste, sans trop de conviction et, de ce fait, sans se poser trop de questions. D’autres raisons sont envisageables mais, même si loin d’être inintéressantes, elles sortent du cadre de cet écrit.

 

Après s’être posé la question de la création, puis celle du sens de la vie, chacun se doit de regarder objectivement ce sur quoi repose sa religion ou celles qu’on lui propose ici et là et de se questionner. " Sur quoi repose ma conviction que ma religion est la bonne ? ", " Ai-je réellement réfléchi à ce sujet ? ", " Quels sont mes arguments ? " Nous avons vu dans le cycle de la prophétie que le Créateur appuyait Ses Messagers et leur accordait des preuves incontestables en mesure de convaincre. La vraie question est donc : " Y a t-il une religion qui puisse encore, de nos jours, se targuer d’être de source divine et de disposer de preuves à ce sujet ? " Si c’est lecas, son droit le plus élémentaire est que l’on y adhère.

 

(1) L’ignorance des faits peut être " simple ", comme pour la personne n’ayant jamais entendu parler d’une autre religion que la sienne ou celle qui s’est posé des questions mais n’a pas eu l’occasion de rencontrer quelqu’un en mesure de lui répondre d’une manière convaincante ; ou " exacerbée ", comme pour la personne qui subit une propagande médiatique sans avoir pu au préalable se donner le temps de comparer les textes et les arguments de chacun afin de s’en faire une idée personnelle.

(2) Par crainte des critiques des proches, des réactions de l’entourage, de la difficulté à changer leurs mauvaises habitudes, etc.

 

Question 2

Publié le 18/06/2024 à 14:47 par khadijamine Tags : sur centerblog image vie monde animal mort création enfant
Question 2

J’avoue même que cela me semble maintenant une évidence irréfutable. Cependant, les philosophes divergent sur le sens de la vie. Certains d’entre eux, contrairement à vous, nient le fait qu’elle en ait un. Qui croire ? 

 

Quiconque admet la nécessité d’un Créateur et s’arrête, ne serait-ce qu’un instant, sur la perfection de Sa création Lui reconnaît immédiatement certaines caractéristiques. Parmi elles, le fait qu’Il soit Puissant et Sage. A l’échelle humaine, personne n’accepte l’idée qu’un sage puisse agir sans raison ni objectif.  Il est donc inconcevable que Celui qui détient la sagesse suprême ait créé l’homme afin que celui-ci erre sans but à la surface de la terre. Maintenant, même s’il apparaît clairement que notre vie a un sens, la question reste entière. Comment le découvrir ? L’expérimentation scientifique et la raison humaine sont-elles suffisantes pour y parvenir ?

 

Essayons d’y réfléchir sérieusement quelques instants.

 

  • La  raison humaine est source de progrès

 

La raison est cette faculté qui permet à l’homme, par le biais des expériences qu’il réalise, de tirer des conclusions sur l’univers qui l’entoure et, s’il en tient compte, d’en tirer avantage. Ainsi, lorsque bébé apprend à marcher, on le voit tâtonner, chuter, s’accrocher au canapé ou s’aider en s’appuyant sur les marches de l’escalier. En expérimentant le monde qui l’entoure, il tire des conclusions qui l’aident à mettre celui-ci à son service. Les exemples de ce genre sont innombrables et, du fait de se tenir debout à celui de marcher sur la lune, c’est la même règle qui prévaut. L’homme à cette faculté qui lui permet, par le biais de l’expérimentation, de tirer des conclusions et d’agir en fonction de ce qu’il considère être dans son intérêt.

 

  • La raison humaine est limitée

 

D’un autre côté, la raison ne peut pas guider l’homme dans un domaine qu’il n’a pas expérimenté. Ainsi, bien qu’il soit doté de cette faculté lui permettant de connaître et de juger, il n’est pas à l’abri d’utiliser le monde qui l’entoure en se faisant du mal à lui-même. Par exemple, un enfant attiré par le feu - qu’il voit pour la première fois - y mettra sa main sans l’ombre d’une hésitation. Ignorant des conséquences de son acte, il ne tiendra alors compte que de son envie d’assouvir sa curiosité et il se brûlera. Bien qu’il soit doté de raison, elle ne lui sera d’aucune utilité à ce moment précis car des informations lui manquent pour statuer avec discernement. Il en va de même pour l’homme en général et quel que soit le domaine dans lequel il évolue. Nous retiendrons ici que le champ d’action de la raison est limité. Au-delà de ce que l’homme à déjà expérimenté, elle n’est pas en mesure de le guider dans ses choix.

 

  • Utiliser la raison humaine hors de son champ d’action est une source d’égarement intellectuel

 

Si tu réunis plusieurs personnes autour d’un sujet qu’elles ne maîtrisent pas, elles n’ont d’autre choix que celui d’émettre des conjectures en se basant sur ce qu’elles connaissent déjà. L’histoire qui suit illustre très bien ce qui vient d’être dit. On a placé un éléphant dans une pièce très sombre. Ensuite, on a fait entrer cinq personnes que l’on a disposées respectivement comme suit : l’une devant la trompe, l’autre devant la queue, la troisième devant une patte, la quatrième face à l’oreille droite et la dernière au niveau de la défense gauche. On a demandé à chacune d’entre elles de toucher l’animal puis, après les avoir fait sortir de la pièce, de décrire ce à quoi il ressemblait. La première a dit que c’était un animal long, épais, en forme de tube et souple ; la seconde à prétendu qu’il était relativement court et fin ; la troisième à nié en bloc les affirmations des deux précédentes et a dit qu’en fait, c’était une sorte de colonne, rigide et solidement ancrée dans le sol ; la quatrième a décrit une forme plate fixée on ne sait trop comment à on ne sait pas vraiment quoi tandis que la cinquième à rapporté avoir senti une forme osseuse, lisse et pointue n’ayant rien à voir avec un être vivant. En fait, ils ont tous décrit fidèlement ce qui leur a été donné de constater par le biais du toucher. Cependant,  leur connaissance partielle les a induits en erreur. Ils ignorent la réalité de cet animal qu’ils croient pourtant connaître et quiconque s’appuiera sur leurs définitions sera, lui aussi, induit en erreur.

 

  • Le sens de la vie n’est pas accessible par l’expérience et hors de portée de la raison

 

Bien que l’homme ait la faculté d’apprendre de ses expériences, de nombreux sujets restent obscurs à ses yeux. Qu’y a-t-il après la mort ? Pourquoi suis-je sur terre ? Ma vie a-t-elle un sens ? Les questions de ce genre n’ont épargné aucune personne saine d’esprit. Et pour cause. D’une part, on ne peut acquérir ce type d’information par l’expérience humaine de notre vivant. D’autre part, ceux qui sont morts ne reviennent pas nous informer de ce qu’ils ont trouvé. Bien entendu, on trouvera toujours ici et là des gens imbus de leurs personnes qui émettent des hypothèses à ce sujet et en font des livres pompeux. Mais quelle est la valeur réelle de leurs paroles sans fin sur le sens de la vie ? Lorsqu’ils émettent des conjectures à son sujet, les philosophes athées sont semblables aux personnes que nous venons de décrire face à l’éléphant. Sauf qu’eux, ils tergiversent en connaissance de cause. Comment pourraient-ils prétendre connaître et enseigner aux autres le sens de la vie alors qu’ils ignorent eux-mêmes ses tenants et ses aboutissants ? Un mort serait-il venu les en informer ? En effet, seul un voyageur aguerri peut t’indiquer le bon chemin avec certitude. Quant à celui qui se contente d’émettre des hypothèses au sujet de routes qu’il n’a pas réellement parcourues, bien malheureux qui le suivra. Et bien malheureux qui le prendra pour guide.

 

  • La révélation divine est une nécessité

 

Ici apparaît le besoin qu’éprouve l’humanité d’être informée par son Créateur du sens de l’existence. Incapable d’acquérir d’elle-même cette donnée vitale, elle en a pourtant besoin afin de vivre en conformité avec ce pourquoi elle a été créée et connaître une vie apaisée. A défaut de détenir cette information, l’homme est voué à errer sans but à la surface de la terre. Et c’est, comme nous l’avons vu plus haut, contraire à ce qu’il convient à la raison saine d’accepter au sujet d’un Créateur Puissant et Sage.

 

 

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Bien que la raison humaine soit une source de progrès, son champ d’action est limité à ce qui est expérimentable par l’homme. De ce fait, elle n’aura jamais accès d’elle-même au sens de la vie et restera dans l’incapacité – aussi brillante soit-elle – de guider l’Humanité à ce sujet. Voilà pourquoi les philosophes divergent et tournent en rond depuis qu’ils existent. Quant au Créateur de cette raison humaine, parfaitement bien informé des limites de Ses créatures, Il ne les a pas laissées à l’abandon. Il a choisi des hommes et les a chargés de transmettre à l’humanité ces informations qu’elle ne pouvait acquérir d’elle-même. Quel est le sens de la vie ? Pourquoi avons-nous été créés ? Qu’y a-t-il après la mort ? Et bien d’autres éclaircissements au sujet des questions restées, pour le commun des mortels, sans réponse. Ces hommes sont ceux que les croyants des différentes religions reconnaissent comme Prophètes et Messagers. A part eux, aucune personne honnête ne peut prétendre informer l’humanité du sens de se sa présence ici.

 

Question 1

Publié le 18/06/2024 à 13:00 par khadijamine Tags : saint travail dieu sur air carte base enfant moi place création voyage internet centerblog image
Question 1

 

  • Question 1 : Comment un être doté de raison peut-il encore croire en Allah à notre époque ?

 

C’est assez " amusant " de voir combien les médias font bien leur travail de désinformation. Ainsi, à force d’entendre certaines choses depuis notre plus tendre enfance, même les sentiments enfouis au plus profond de nous peuvent finir par nous sembler étrangers. Démonstration.

 

Avant de partir étudier la langue arabe au Caire en 2009, je me suis rendu à la préfecture de la Seine Saint-Denis (93) afin de m’y faire délivrer un permis international. Je prends mon ticket, m’assoie et attends patiemment mon tour qui met du temps à arriver. Quelques instants plus tard, mon numéro s’affiche ainsi que celui du guichet où je dois présenter mon dossier. Une fois devant, je salue l’employé qui s’y trouve et m’assoie après qu’il m’y ait gentiment invité.

  • Qu’est-ce qui vous amène monsieur ?
  • Je souhaite faire un permis international.
  • Vous avez tous les papiers avec vous ?
  • Je me suis renseigné auprès de l’un de   vos collègues au téléphone avant de venir.
  • S’il vous plaît...
  •  

Je tends l’ensemble des documents à mon interlocuteur qui, lorsqu’il tombe sur ma carte d’identité, prend un air perplexe. Il fait plusieurs " va-et-vient " du regard entre celle-ci et mon visage, observe ma barbe, hésite quelques secondes, puis finit par me demander :

  • Je peux me permettre de vous poser une question ?
  • Je vous en prie.
  • Vous êtes de quelle origine ?
  • Mon père vient des Antilles et ma mère était française, de souche.

 

J’avais cru reconnaître par ses traits et sa couleur qu’il venait des Comores, j’ai donc naturellement ajouté :

  • Et vous, vous êtes Comorien ?
  • Ah non, pas du tout ! Dit-il. Je suis de la Guadeloupe.
  • En effet, ce n’est pas à côté !
  • Vous… (il hésite) Vous êtes… Comment dire… Musulman ?
  • Oui, tout à fait.
  • Mais… vous êtes français à la base !? Je veux dire (il cherche ses mots…)
  • Est-ce que je suis un converti ? C’est cela ?
  • Oui voilà, c’est cela ! Enfin, si cela ne vous dérange pas d’en parler.
  • Non, non, aucun problème. On peut en parler. Alors oui, effectivement, j’ai embrassé l’Islam il y a bientôt dix ans maintenant.
  • Et, comment ça s’est passé ?
  • C’est un peu long à expliquer. Pour faire court, disons déjà que depuis enfant, j’ai toujours cru en l’existence d’un Créateur. Cela me semblait logique, dans l’ordre des choses, quelque chose d’évident. A vrai dire, avec le recul, je me dis même que c’est celui qui prétend ne pas croire en Allah qui devrait apporter les preuves de ses allégations et non pas le croyant. Car finalement, c’est ne pas croire en l’existence d’un Créateur qui est contraire à la raison humaine.
  • Pardon ?
  • Ce que je viens de dire n’est pas clair à quel niveau ?
  • C’est très clair, simplement excusez moi de vous dire que ce n’est pas un discours courant.
  • J’entends bien. Cependant, cela n’en reste pas moins une évidence que chacun d’entre nous porte en lui. Ne pas croire en un Créateur est contraire à la raison humaine. Et cela ne fait aucun doute !

 

Mon interlocuteur s’accoude à son bureau, prend un air très sérieux et me demande presque solennellement :

  • Cela ne te dérange pas si on se tutoie ?
  • Pas du tout, aucun problème.
  • Je peux te demander d’expliquer ce que tu affirmes ?

 

C’est une situation peu commune de se retrouver à la préfecture en train d’expliquer sa religion. D’autant plus que ce n’est pas moi qui ai engagé la conversation sur le sujet et que la file d’attente pour passer au guichet où je me trouve est loin d’être négligeable. Je demande poliment :

  • As-tu le temps pour ce genre de discussion ici ? Sinon, si tu préfères, on peut essayer de se voir plus tard pour parler de tout cela.
  • Non, vas-y ! Je m’occupe de ton dossier et je t’écoute en même temps.
  • D’accord… Imagines que tu habites dans un petit pavillon. Ta chambre est au premier étage et sa fenêtre donne sur un jardin.
  • Oui ?!

 

Il lève la tête vers moi ainsi que l’un de ses sourcils. L’air embarrassé. Il ne dit rien de désobligeant, mais je sens bien que mon introduction lui semble légèrement – et c’est le moins que l’on puisse dire – " hors-sujet ".

  • Avant d’aller te coucher, tu jettes un œil par la fenêtre comme à ton habitude. Le jardin est vide, calme, rien à signaler. Ok ?
  • Quelques heures plus tard, à ton réveil, tu t’aperçois que la fenêtre est complètement murée. Impossible pour toi de voir ce qui se passe à l’extérieur. Quelle est ta réaction ?
  • Je me dis : " Qu’est-ce que c’est que cela ? "
  • Non, tu sais très bien ce que c’est. C’est un mur…
  • Ben… Alors, je me dis : " Qui a fait cela ? "
  • Est-ce qu’il te vient à l’esprit une seconde que ce mur se soit fait tout seul ?
  • Non !
  • Penses-tu que les blocs de ciments qui jonchent le bord de ta fenêtre aient atterri ici par le fruit du hasard ? Au gré du vent, de la pluie, du sable et des cailloux qui les constituent ?
  • Non, évidemment !
  • Acceptes-tu l’idée que ces parpaings soient juste " là ", sortis du néant ; qu’il n’y ait pas de question à se poser quant à leur origine, leur place et qu’ils y sont parce qu’ils y sont et que c’est comme cela
  • !?
  • Ils n’y étaient pas la veille, ils viennent bien de quelque part ! Ils ne sont tout de même pas tombés du ciel !
  • Permets-moi de te poser une autre petite question avant de conclure, je sais que nous n’avons pas trop de temps…
  • Oui vas-y, je t’écoute.
  • Penses-tu qu’il soit plus difficile de murer une fenêtre ou de créer un être humain ?
  • Réponds s’il te plaît, je veux juste m’assurer que nous sommes bien d’accord.
  • Nous ne sommes pas en mesure de créer un être humain. Or, nous construisons des murs tous les jours. La réponse est plus qu’évidente !
  • Oui, en effet. Mais alors pourquoi acceptes-tu concernant la création de l’être humain ce qu’il te semble stupide d’accepter au sujet d’un simple mur ?
  • C’est-à-dire ?
  • Tu n’acceptes pas l’idée qu’un mur sorte du néant, ni qu’il soit le fruit du hasard ou présent sans raison. Comment peux-tu accepter cela pour l’homme après avoir reconnu qu’il est beaucoup plus sophistiqué ?

 

Mon interlocuteur s’est levé en direction de la photocopieuse, a dupliqué des documents puis à pris quelques instant avant de revenir vers moi. Arrivé à mon niveau, j’ai constaté que son visage n’avait plus l’air enjoué que j’avais remarqué au début de notre discussion. Il me dit :

  • Tu sais quoi ?
  • Je n’avais jamais pensé à ça de cette façon. C’est la première fois que je vois la question sous cet angle !
  • Tu comprends maintenant pourquoi je t’ai affirmé plus tôt que croire en un Créateur n’a rien d’opposé à la raison et que c’est, bien au contraire, le fruit d’une raison saine ?
  • Oui, tout à fait…

 

J’ai laissé mon numéro de téléphone à mon interlocuteur ainsi que quelques adresses de sites internet qui pourraient lui apporter, si tel était son désir, des informations plus précises au sujet de notre discussion. Il m’a remis mon permis de conduire en me souhaitant " bon voyage ", je lui ai souhaité " bon courage ", puis nous nous sommes quittés sur une poignée de main chaleureuse.

 

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On nous rabâche à longueur de journée et depuis notre plus tendre enfance que la religion est l’ennemie jurée de la science, de la raison et de la réflexion. On laisse penser à qui veut bien l’entendre, et aux autres, que " croire en Allah " serait un concept d’une autre époque et que l’humanité a aujourd’hui dépassé ce genre d’absurdités qui ne conviendraient qu’aux civilisations " arriérées ". Or, et c’est bien là le comble, quiconque se laisse le temps de réfléchir à la question s’aperçoit qu’il penche naturellement vers le contraire de ce qui semble " communément admis ". Cette propagande redondante, habillée de slogans publicitaires foudroyants d’individualisme, d’invitations à suivre ses passions, de belles mélodies et autres " divertissements " salutaires au bien être des téléspectateurs-consommateurs aurait-elle pour finalité de ne pas nous laisser le temps de réfléchir ?

Ce serait trop bête.

Non ?