Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
23.11.2025
35255 articles
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Par khadijamine, le 22.11.2025
salam sœur
est-ce possible d’avoir ce livre en verrsion pdf ?
merci à vous
Par hamidou, le 22.11.2025
17:110 : prière à voix haute tout le temps
Par Anonyme, le 15.11.2025
assalamou alaykoum. merci d' avoir attiré l ' attention sur une erreur que beaucoup commettent. su ' allah vou
Par Mountapmbeme Mouss, le 08.11.2025
bien compris
Par Anonyme, le 03.11.2025
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Les gens ne sont pas tous semblables. Parmi eux, certains discutent par amour pour a dispute et les querelles tandis que d’autres, sincères, cherchent à comprendre par le biais d’une discussion ce qu’ils n’ont pas réussi à saisir d’eux-mêmes. Ainsi, il se peut que la même question soit posée avec des intentions différentes. N’ayant pas la capacité de lire dans les cœurs, nous préférons considérer nos interlocuteurs comme étant des gens honnêtes, intellectuellement intègres et prendre leurs questions au sérieux. L’intention étant un secret entre l’homme et son Créateur, chacun sera rétribué en fonction de celle-ci.
Cette épitre a pour objectif de répondre aux questions les plus fréquemment posées par les non-musulmans, qu’ils soient croyants ou athées, au sujet de l’Islam. Ce n’est pas par hasard que l’on voit les mœurs se dégrader, les familles se dissoudre et l’individualisme envahir nos sociétés.
Le vide spirituel ressenti par de nombreuses personnes est d’autant plus difficile à supporter que, lorsque qu’elles scrutent l’horizon de leur histoire passée, l’idée d’un retour au religieux a de quoi leur faire froid dans le dos. Concilier cette aspiration avec la modernité leur semble alors impossible. Et, vu les informations mises à leur disposition à ce sujet, on ne saurait les blâmer des conclusions qu’ils en tirent.
Cependant, lorsque le soleil se couche laissant derrière lui crépuscule puis obscurité, il se met irrémédiablement à briller ailleurs. Même si les vendeurs de lampes ont tout intérêt à faire croire aux clients potentiels qu’il ne reviendra plus. A leur image, des gens mal intentionnés se sont glissés entre le message de l’Islam et les cœurs des occidentaux. Pourtant, lorsqu’ils ont l’occasion de le découvrir sous son vrai visage, beaucoup de ces derniers y voient le remède à la multitude des maladies diagnostiquées au chevet de notre civilisation. C’est parce que je fais partie d’eux que j’aimerais partager les quelques lignes qui suivent avec vous.
Sachez, cher lecteur (ou chère lectrice), qu’aucun intérêt mondain ne nous anime et que, tout commecelui qui a rédigé cet écrit, la personne qui vous l’a fait parvenir n’attend rien de vous en retour. Ni argent, ni quoi que ce soit d’autre. La seule chose que nous vous demandons est que vous vous retiriez quelques instants dans un endroit calme, loin des aprioris, que vous éteigniez la télévision, internet ainsi que votre téléphone portable. Puis, que vous nous accordiez votre attention le temps de lire les pages suivantes.
Sachez aussi, pour ne pas passer à côté de l’essentiel si vous n’avez pas le temps d’achever cette lecture, que l’Islam n’est pas la religion exclusive des arabes. C’est un message adressé à l’humanité toute entière, vous y compris. Un message universel à l’aune duquel les individus ne sont jugés ni en fonction de la couleur de leur peau, ni en fonction de leur statut social. Un message de justice, alliant spiritualité et vie pratique, éthique individuelle et vie sociale, respect, droits et devoirs. Un message d’espoir et de fraternité, d’écoute, d’entraide et de solidarité que beaucoup recherchent en frappant à des portes qui ne s’ouvriront pas. Décrié injustement, peu, mal ou méconnu, voici en quelques mots le message au sujet duquel nous vous invitons à réfléchir.
L'imam Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" J'ai vu que la solitude est plus confortable pour mon cœur ".
(Al-Adab al-Shar'iyyah 2/28)
Les Compagnons croient que la suprématie sur terre est un don d’Allah Tout Puissant qu’Il accorde à qui applique ce qu’Allah lui a ordonné comme science profitable et œuvres pieuses.Ceci en raison de la Parole d’Allah le Très Haut :
" Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent des œuvres pieuses de leur donner pouvoir sur terre comme Il l’a donné à ceux qui les ont précédés, de donner force et suprématie à la religion qu’Il a agréée pour eux et de les faire passer de la crainte à la sécurité. Ceci car, Il M’adore et ne M’associe rien. Quant à ceux qui par la suite, renient la foi, ce sont eux les véritables des dévoyés ".
(Coran 24:55)
Il a donc donné comme condition à la suprématie et la sécurité la réalisation du monothéisme et le respect de Sa Législation et Allah le Très Haut dit :
" Nous faisons triompher ceux qui, si Nous leur accordons le pouvoir sur terre, observent la prière, acquittent la zakât, ordonnent le bien et interdisent le mal ".
(Coran 22:41)
Le Califat bien guidé ne peut survenir chez les musulmans qu’en suivant la voie des premiers Califes bien guidés fondée sur la voie prophétique.
An-Nu’man lbn Bashir (qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Message d’Allah ﷺ a dit :
" La prophétie restera parmi vous tant qu’Allah le voudra, puis lorsqu’Il le voudra Allah la retirera. Puis viendra un Califat sur la voie prophétique qui durera tant qu’Allah le voudra, puis Allah le retirera lorsqu’Il le voudra. Puis viendra une royauté injuste qui durera tant qu’Allah le voudra, puis Allah la retirera lorsqu’Il le voudra. Puis viendra une royauté tyrannique qui durera tant qu’Allah le voudra, puis Allah la retirera lorsqu’Il le voudra. Puis viendra un Califat sur la voie prophétique. Puis il se tut ".
(Rapporté par Ahmad 4/273 et authentifié dans As-Sahîhah 5)
Cheikh Fawzân (qu'Allah le protège) dit :
Le sens de cette règle est que la suprématie sur terre ne peut survenir que par la science profitable et les œuvres pieuses, et cela est tiré de la Parole d’Allah le Très Haut :
" Tel est le cas de ceux qui ont été, sans aucun droit, chassés de leurs demeures, uniquement pour avoir dit : " Allah est notre seigneur ! " Si Allah ne repoussait certains hommes par d’autres, les monastères auraient été détruit, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d’Allah est abondamment mentionné. Par Allah ! Allah fait triompher ceux qui soutiennent sa religion. Allah est fort et puissant. Nous faisons triompher ceux qui, si Nous leur accordons le pouvoir sur terre, observent la prière, acquittent la zakât, ordonnent le bien et interdisent le mal. A Allah seul appartient l’issue finale de toute chose ".
(Coran 22:40-41)
" Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent des œuvres pieuses de leur donner pouvoir sur terre comme Il l’a donné à ceux qui les ont précédés, de donner force et suprématie à la religion qu’Il a agréée pour eux et de les faire passer de la crainte à la sécurité. Ceci car, Il M’adore et ne M’associe rien. Quant à ceux qui par la suite, renient la foi, ce sont eux les véritables des dévoyés ".
(Coran 24:55)
Les causes de la suprématie sur terre sont la foi et les œuvres pieuses, et la foi englobe la science, car la foi ne peut être authentique que par la science : " Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent des œuvres pieuses " la foi et les œuvres pieuses, et l’adoration d’Allah Seul et sans associé : " Il M’adore et ne M’associe rien " Le commandement du bien et l’interdiction du mal, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la zakât. Ce sont les causes de la suprématie sur terre, il est donc obligatoire aux musulmans de réaliser ces choses jusqu’à ce que la promesse d’Allah Tout Puissant survienne. S’ils méprisent une de ces choses, la suprématie diminue ou disparaît.
La succession des étapes mentionnées par le Messager d’Allah ﷺ dans ce hadith : califat puis royauté, puis califat, puis ceci. La succession de ces étapes dépend de la situation des gens : s’ils sont pieux et accomplissent ces choses, se réalisent pour eux le bien, la sécurité, l’affermissement et la suprématie sur terre. Et s’ils perdent ces choses, ils perdent définitivement la suprématie, et s’ils méprisent ces choses, la suprématie sur terre diminue, car la récompense dépend de l’œuvre, et si les causes sont présentes, les conséquences surviennent, et si les causes sont absentes, les conséquences aussi, et si les causes diminuent, les conséquences diminuent aussi. C’est là la sagesse d’Allah Tout Puissant.
Source : Al-Isbah fi bayan Manhaj as-Salaf fi Tarbiyyah wal-Islah p.133-135 - Al-Ubaylan et Commentaire du Cheikh Al-Fawzân
Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Lorsque le serviteur est convaincu quant à Son élévation absolue sur toutes choses de part Son Essence, et qu'assurément rien n'est au dessus le Lui, et qu'Il est Le Suprême Dominant au dessus de Ses serviteurs," du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui " (Coran 32:5), " vers Lui monte la bonne parole, et Il élève la bonne action " (Coran 35:10). Il devient pour son cœur Celui vers qui il se dirige, un Seigneur qu'il adore, la Divinité à qui il s'adresse.Contrairement à celui qui ne sait pas où est son Seigneur, il est alors perdu, au cœur éparpillé, sans direction pour son cœur vers laquelle il s'orienterait, ni adoré vers lequel il se tournerait ".
(Tarîq Al-Hijratayn 1/81)
Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
" Rien n’est plus aimé de Chaytan que la tristesse du croyant ".
(Tarîq Al-Hijratayn 1/279)
Cheikh Al-Madkhali (qu'Allah le préserve) a dit :
Tout d’abord, il n’est pas imposé au pauvre d’accomplir le Hajj. S’il est pauvre, il n’est pas forcé d’emprunter l’argent, mais il peut attendre de posséder l’argent nécessaire d’accomplir le Hajj.
Et tant qu’il ne possède pas cet argent, il est excusé, car il n’a pas les capacités.
Allah a dit :
" Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison ".
(Coran 3:97)
Les savants ont dit que les moyens mentionnés dans le verset sont les provisions, c’est à dire l’argent nécessaire pour manger, boire, etc., et la monture, c’est à dire un moyen de transport, qu’il possède ou qu’il loue, qui lui permettra de se rendre à La Mecque puis de retourner chez lui.
Et des récits sont rapportés à ce sujet dans la Sunna.Voilà donc celui pour qui le Hajj est obligatoire.
Et celui qui veut emprunter et sait qu’il pourra s’acquitter de sa dette, s’il emprunte et accomplit le Hajj alors son Hajj est valide.
Qu’il demande à Allah de l’aider à rembourser cette dette et qu’il ait une intention sincère et véridique, il aura ainsi accompli cet important pilier qu’est le Hajj. Et Allah est plus Savant.
Ceux qui maintiennent que la vérité est relative et que toutes les croyances sont acceptables estiment qu’il est impossible de dire que telle ou telle croyance est fausse, car pour eux, la religion demeure une croyance purement individuelle. La fausseté de cet argument est tellement évidente qu’il n’est nul besoin de se perdre en détails pour la prouver. Si une religion présente Jésus comme un faux Prophète, qu’une autre maintient qu’il est Dieu en personne et qu’une troisième affirme qu’il était un humain spécialement choisi par Dieu pour en faire un Prophète, comment peuvent-elles toutes être vraies ? Forcément, une seule de ces trois descriptions s’applique à Jésus (la paix soit sur lui). Et comme une seule de ces affirmations peut être considérée comme vraie, si nous pouvons l’établir clairement alors les deux autres doivent, en toute logique, être considérées comme fausses.
Cela ne signifie pas, cependant, qu’une personne n’a pas le droit de croire en ce qu’elle veut, car Allah a accordé à tous les humains ce droit fondamental. Mais en même temps, cela ne veut pas dire, à l’autre extrême, que toute croyance est acceptable et qu’on ne doit pas former de jugement sur les croyances. Aussi, le fait de laisser une personne libre de croire ce qu’elle veut ne signifie pas nécessairement qu’on lui donne le droit de pratiquer ouvertement ses croyances ou d’en faire l’apologie, car les lois en vigueur dans chaque société prennent en considération l’effet des actions individuelles au niveau, beaucoup plus large, de la société en général et des règles strictes sont édictées pour favoriser le bien commun et ne pas nuire à la société dans son ensemble.
Tout ce dont nous avons discuté jusqu’ici nous permet de conclure, sans équivoque, que soit toutes les religions pratiquées aujourd’hui dans le monde sont fausses, soit il existe parmi elles une seule religion qui constitue la Vérité; car même si plusieurs religions contiennent des similitudes, elles possèdent aussi des différences fondamentales irréconciliables.
Si nous disions qu’aucune des religions présentes aujourd’hui dans le monde n’est vraie, cela reviendrait à dire que Dieu est injuste car Il nous aurait laissés errer, sur terre, dans le péché et la transgression sans nous indiquer la bonne manière de faire les choses. Voilà qui est impossible de la part d’un Dieu sage et juste. Par conséquent, la seule conclusion logique est qu’il existe réellement aujourd’hui une seule et unique religion véridique, qui est là pour nous guider dans toutes les sphères de la vie, ce qui englobe le domaine religieux, les considérations morales, le développement harmonieux de la société et l’épanouissement personnel des individus.
Comment savoir quelle est cette unique religion véridique ? Il est du devoir de chaque être humain de faire cette recherche. Les humains ont été crées pour réaliser un objectif supérieur, pas seulement pour manger, dormir, se procurer leurs moyens de subsistance et assouvir leurs désirs. Pour réaliser cette destinée, encore faut-il savoir quelle est le véritable objectif de notre existence, ce que seule une quête sincère peut nous révéler. Si l’on croit que Allah existe et qu’Il n’a certainement pas permis aux humains d’errer éperdument dans l’égarement, alors il faut partir en quête de la religion et du mode de vie que Allah a révélés aux hommes. Cette religion ne doit pas être cachée ni difficile à trouver ou à comprendre, car ce serait contraire au but recherché. De plus, comme nous avons mentionné que toute chose tend vers une seule vérité absolue, son message doit être le même jusqu’à la fin des temps. Enfin, elle ne doit contenir aucune fausseté ni contradiction, car la fausseté et la contradiction ne serait-ce que dans une sphère de la religion suscite le doute quant à l’intégrité de ses textes et démontre la fausseté de la religion tout entière.
A part l’Islam, aucune autre religion ne remplit les conditions susmentionnées. L’Islam est la religion qui est en parfait accord avec la nature humaine et celle prêchée par tous les Prophètes depuis l’aube de l’Humanité. D’autres religions présentes aujourd’hui, comme le Christianisme et le Judaïsme, sont des vestiges de la religion révélée et pratiquée, à leur époque, par tous les prophètes, c’est à dire l’Islam. Avec le temps, toutefois, les enseignements d’origine ont été soit altérés soit perdus, et ce qui reste aujourd’hui de ces religions est un mélange de vérités et de mensonges. La seule religion qui a été préservée et qui prêche toujours le même message apporté par tous les Prophètes est l’Islam, la seule religion véridique, qui gère toutes les sphères de la vie humaine, englobant le domaine religieux, les considérations morales, le développement harmonieux de la société et l’épanouissement personnel des individus, et il est du devoir de chaque être humain d’étudier cette religion afin de s’assurer de son caractère véridique, puis de la pratiquer et d’en faire un mode de vie.
Souvent, lorsqu’on discute de religion, on entend des affirmations comme : " Personne n’a le droit de juger les croyances des autres " ou " la religion est une affaire privée " ou encore " on ne peut dire que telle ou telle croyance est bonne ou mauvaise ". Au cours de l’histoire, les sociétés humaines ont fondé leurs lois et leur éthique sur des " vérités absolues " qu’elles ont jugées " bonnes ", et cela est dû soit à l’existence d’un texte extérieur qu’elles ont considéré comme suprême, soit à un trait inné de la nature humaine qui permet de déterminer que certaines choses sont bonnes et d’autres mauvaises. En effet, tous les humains disposent, à la base, d’une certaine dose de jugement qui leur permet de discerner le bien du mal. Par exemple, tous les humains laissés à eux-mêmes et dont l’esprit n’a pas été perverti verront naturellement l’urine et les matières fécales comme sales et répugnantes. De même, certaines actions comme voler, tuer ou mentir sont universellement reconnues comme mauvaises, alors que la vérité, la sincérité et l’honneur sont tenus en estime. Cela résulte d’un trait inné chez les humains, mais comme nous l’avons mentionné plus haut, il demeure limité.
Lorsque des gens disent qu’on n’a pas le droit de juger les croyances ou les actions des autres, ils se contredisent en fait eux-mêmes. La plupart d’entre eux, par exemple, ne trouveraient pas acceptable de tuer des bébés ou de se suicider. Mais lorsque l’on étudie certaines sociétés pratiquant certaines religions, comme en Amérique centrale, on découvre que l’infanticide y était perçu comme un moyen de se rapprocher des dieux. Aujourd’hui encore, chez les hindous, on voit d’un bon œil qu’une femme se suicide après le décès de son mari. Si on considère que la religion est du ressort de chaque individu et que personne n’a le droit de s’interposer ou de juger, alors il faudrait permettre aux gens qui pensent qu’il est acceptable et bien vu de le faire de tuer des bébés, et il faudrait s’abstenir de juger cet acte comme mauvais.
Si on ramenait cela à un niveau individuel, on verrait que toute personne possède sa propre perception du bien et du mal et que cette perception est fondée soit sur la religion, soit sur les lois et la législation en vigueur, soit sur la culture ou sur les choix individuels. Quelqu’un peut penser qu’il est parfaitement acceptable de commettre l’adultère alors que quelqu’un d’autre peut penser que c’est mal. Certains peuvent penser qu’il est permis de s’adonner à la drogue et aux narcotiques car ils ne mettent en jeu que leur propre corps, alors que d’autres pensent que c’est un délit criminel puni par la loi. Dans un tel contexte, personne ne pourrait différencier avec certitude le bien du mal, et chacun en serait réduit à croire et à pratiquer par lui-même ce qu’il perçoit comme étant " correct ".
Une société basée sur cela serait vouée à l’anarchie. Aucune loi ne pourrait être promulguée ni appliquée, car toute loi est basée sur le fait que certaines choses sont bonnes et d’autres non. On peut postuler que certaines vérités font l’unanimité chez tous les humains et qu’on peut les regrouper pour en faire des éléments universels de législation. Cela est vrai jusqu’à un certain point, car tel que mentionné plus haut, tous les humains possèdent par nature un critère de référence inné leur permettant de différencier entre le bien et le mal. Mais souvent, cette capacité de discernement se corrompt sous l’influence de l’environnement et de facteurs psychologiques et religieux, ce qui fait que certains actes qui étaient perçus comme mauvais ou immoraux sont plus tard considérés comme sains et acceptables ; et certaines choses qui vont à l’encontre de la nature humaine sont perçues comme les clés du salut. Cela est clairement observable dans les sociétés démocratiques qui fondent leurs lois sur le système de la majorité. Plusieurs choses qui, par le passé, étaient considérées comme totalement absurdes ou immorales sont maintenant socialement acceptées, à tel point, d’ailleurs, que si quelqu’un soutient une opinion divergente sur un sujet, il est considéré comme un paria.
C’est pourquoi les humains ne peuvent légiférer d’eux-mêmes sur ce qui est bon et convenable et sur ce qui ne l’est pas. Même au sein de sociétés issues d’une même religion, qui ont déjà instauré le principe de séparation de la religion de l’État et qui s’entendent sur les éléments qu’ils ont sauvegardé de leur religion, les divergences sont énormes lorsqu’il s’agit de déterminer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Ce qui est considéré comme l’âge du consentement légal pour une relation sexuelle en France devient un viol de mineure aux États-Unis. L’avortement est légal dans un pays, mais considéré comme un crime dans un autre. Et alors que l’homosexualité est vue comme un mode de vie légitime dans une société, elle est considérée comme un péché majeur dans une autre.
Si nous disons que la vérité est unique et absolue et qu’elle n’est pas relative à chaque individu ou société, la question suivante est : quels sont les principes moraux à partir desquels la vérité peut se manifester et qui devrait les déterminer ? Quelles sont les lois qui devraient régir la société ? Doivent-elles être établies par des juges et des avocats ayant atteint un certain niveau " d’illumination légale ", par des politiciens dont les décisions sont souvent dictées par leurs propres intérêts et ceux de leur pays, ou encore par des philosophes qui auraient découvert les vérités universelles par la contemplation ? Tel que mentionné plus haut, les humains sont incapables de décider de ces choses par eux-mêmes sans aboutir à des résultats catastrophiques, comme nous pouvons le constater aujourd’hui dans nombre de sociétés minées par toutes sorte de maux. Le Seul qui puisse s’arroger le droit de légiférer sur le bien et le mal est Celui qui nous a créés et qui sait ce qu’il y a de mieux pour nous, à savoir Allah Tout Puissant. C’est Lui qui a créé ce monde et c’est Lui qui a établi la balance de la justice. Allah est Parfait, Il est dépourvu de toute imperfection.