Le Saint Coran en entier, récité verset par verset

(bilingue Arabe-Français)

Récitation du Coran en arabe par " Cheikh Abdur-Rahmân Al-Hudhayfi ".

Lecture de la traduction française par le frère " Ali Ben M'barek ".

MAGNIFIQUE APPEL A LA PRIÈRE

" Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah.

Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain.

Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ".

(Coran 59:18)

Lorsque vous avancez quelque chose appuyez-la de preuve en mentionnant vos sources et ne postez pas de commentaires basés sur aucune science concernant la religion en donnant votre propre avis !

L'Islam c'est de la science, pas de la philosophie !

Attention à vos propos moqueurs envers un sujet de la religion ou envers la personne du Blog et les insultes envers les savants ou autres de ce genre ne sont pas tolérés !

Ne polémiquez pas, c'est un Blog de rappel et non de débat. Abstenez-vous en !

Combattre les voleurs et les Khawârij est permis s'ils exposent leur mal dans les personnes ou les biens. Il doit être combattu dans sa personne et ses biens et être combattu par cette personne, selon sa capacité. S'il s'échappe ou s'enfuit, il ne faut pas le poursuivre, ni suivre ses traces. Cela n'appartient qu'à l'imam ou au dirigeant musulman. Il convient à la personne de se défendre dans ces limites et d'avoir comme intention dans cet effort de ne tuer personne. S'il (le Khârijî) meurt entre les mains de sa victime qui tentait de le repousser, et ce, sur le champ de bataille, alors c'est Allah ﷻ qui a éloigné le tué, et si c'est l'autre homme qui meurt dans cet état, alors qu'il protégeait ses biens et sa personne, alors j'espère pour lui le martyre, comme cela est venu dans les hadiths, et un ensemble de textes à ce sujet. Il n'est certes demandé que de le combattre, et non pas de le tuer ou de la pourchasser. Il ne doit pas être mis à mort s'il est juste assommé ou blessé. Et s'il est fait prisonnier, il n'est pas non plus permis de la tuer, ni de lui appliquer une peine légale. Il convient uniquement de porter cette affaire devant celui qu'Allah ﷻ a désigné (le gouverneur), afin qu'il tranche sur cela.

Parmi la croyance des gens de la Sunna, concernant le combat des voleurs et des Khawârij, est que si le voleur s'introduit dans ta maison afin de prendre tes biens, ou dans une autre maison, ou dans n'importe quel endroit, dans le but de te confisquer tes biens, ou si encore certains Khawârij se dressent devant toi, te soumettras-tu à eux ou les repousseras-tu ? Le plus juste à accomplir est de les repousser afin qu'ils te laissent tranquille, toi, ta famille et tes biens.

Le personne se doit de repousser ce voleur ou ce Khârijî par des moyens adaptés. S'il doit le frapper, qu'il ne le tue pas, mais qu'il le frappe uniquement pour le dérouter ou qu'il lui casse juste la main par exemple, ou qu'il la coupe, mais qu'il ne tue pas cette personne. Si lui couper la maint est le seul moyen de le repousser, ou encore en la lui cassant, qu'il le fasse. S'il suffit de le frapper avec un bâton, qu'il n'utilise alors pas une épée ou une autre arme, mais s'il n'arrive pas à le repousser, qu'il choisisse un moyen léger et qu'il tente cela, avant de tenter autre chose. Qu'il n'ait nullement l'intention de le tuer, mais uniquement de le repousser par ce qu'il trouve d'adapter.

Si le voleur arrive toutefois à s'enfuir, qu'il ne parte pas à sa recherche afin de le combattre à nouveau, car l'essentiel est qu'il ait fui et qu'il soit sorti de la maison, ou de l'endroit où il se trouvait et que les gens soient sains et saufs. Laisse le et ne le recherche pas, en suivant ses pas. Ceci incombe aux autorités et à la police. Ces derniers effectueront les recherches afin de le corriger et d'appliquer sur lui la peine légale ou l'amende correspondant à son crime. Ceci est le droit et le devoir des autorités. Quant à toi, tu ne dois pas le poursuivre, l'attraper et le corriger toi-même en le frappant ou en tentant de le brûler, mais il n'y a aucun mal à ce que tu le transmettes aux autorités ou à la police, afin qu'ils le saisissent et le prennent en main.

Si toutefois, cette personne ne pet être mise hors d'état de nuire qu'en étant abattue, car ta vie est en jeu, alors dans ce cas tu devras le tuer, en raison de la nécessité. Si effectivement tu parviens à le tuer, l'imam Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : " Qu'Allah l'éloigne de nous " et si c'est lui qui te tue : " tu es un martyr ". C'est pour cela qu'il a dit, dans le cas où l'assaillent te tue alors que tu cherchais à le repousser de toi : " alors j'espère pour lui le martyr comme cela est venu dans les hadiths et un ensemble de textes à ce sujet, il n'est certes demandé que de le combattre, et non pas de le tuer ou de le pourchasser ". Tu es obligé de le repousser, mais non de le tuer dans tous les cas. Il y a bien une différence ici entre ces deux points :

1. Le combat (Al-Qitâl).
2. Le meurtre (Al-Qatl).

Le combat sert à repousser un agresseur, si bien que s'il veut se battre tu te battras avec lui afin de repousser son mal, sans qu'à cet instant tu ne cherches à le tuer. Combat le et repousse le et s'il fuit et renonce, ne pars pas à sa recherche afin de l'attraper toi-même.

L'imam Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) a également dit, qu'il ne doit pas être mis à mort s'il est juste assommé ou blessé, et ce, tant que tu te sens à l'abri de son mal. Plutôt, défère le aux autorités et à la police. Et s'il est fait prisonnier, il ne t'est pas non plus permis de le tuer.

Pour conclure, n'applique pas toi-même la punition sur lui. Nous pouvons trouver certaines personnes ayant assez de force pour maîtriser ce voleur et le ligoter aux pieds et aux mains, et ensuite lui dire : " Je vais te tuer, ou te couper la main sur le champ, du fait que tu sois un voleur ! " Mais ne fais pas cela ! Contacte plutôt les autorités. Ne le punis pas toi-même, car l'application des peines est le rôle des autorités. Confie leur uniquement cette personne que tu as réussi à attraper.

La preuve de ceci se trouve dans les deux Sahîhs, d'après Abd Allah Ibn Amr (qu'Allah soit satisfait de lui) qui relate que le Prophète ﷺ a dit :

" Celui qui est tué en défendant ses biens meurt en martyr ".

(Rapporté par Bukhâri 2480 et Muslim 141)

Dans une autre version :

" Celui qui est tué en défendant sa famille meurt en martyr ".

(Rapporté par Abû Dawûd 4772, At-Tirmidhî 1421, An-Nasâ'î 7/116, Ahmad dans Musnad 1/90 d'après Sa'îd Ibn Zayd et authentifié par Albâni dans Sahîh Al-Jâmi' 6445)

Parmi ces preuves également, le hadith d'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) qui relate : Un homme est venu au Prophète ﷺ et lui a demandé :

" Ô Messager d'Allah ! Que dois je faire si un homme veut prendre mes biens injustement ? "

Il répondit : " Ne lui donne pas tes biens ".

L'homme dit ensuite : " Et s'il me combat ? "

Il répondit : " Alors, combats le ".

L'homme demanda encore : " Et s'il me tue ? "

Il répondit : " Tu sera martyr ".

Il demanda finalement : " Et si c'est moi qui le tue ? "

Il répondit : " Alors il sera en Enfer ".

(Rapporté par Muslim 140, An-Nasâ'î 2/173, Ahmad dans Musnad 2/339 et 360, Al-Bayhaqî dans As-Sunna Al-Kubrâ 3/265 et 8/335)

Parmi les paroles de l'imam Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) à ce propos, il y a également ce qu'a rapporté Al-Khallâl dans Kitâb As-Sunna : " Abd Al-Mâlik Al-Maymûnî (qu'Allah soit satisfait de lui) m'a informé qu'il a dit à Abû Abd Allah [c'est à dire Ahmad] :

" Connais tu quelqu'un qui aurait délaissé le fait de combattre les voleurs par remords ? C'est à dire par peur de commettre le péché ".

Il répondit : " Non ".

J'ai alors dis : " Des gens disent : " Si tu en croises un, combat le, mais ne le frappe pas de ton arme, cherchant par là à le tuer ".

Il dit alors : " Je ne le frapperai de mon épée que pour protéger mes biens et ma personne et s'il est touché, tant pis pour lui ".

J'ai ensuite dit : " Oui, ô Abû Abd Allah ! Je sais que je le frapperai avec mon épée, mais que je ne l'attraperai pas pour le ligoter et lui couper les mains et les pieds, mais je l'éloignerai de moi par tous les moyens possibles ".

Et je l'ai vu s'étonner de quelqu'un qui dirait : " Je le combats et je l'empêche de me dépouiller, mais je ne vais pas chercher à le tuer ". Car ceci n'est pas une chose qui doit préoccuper le cœur. Mais si ! Qu'il le combatte et le repousse par tous les moyens possibles, que sa vie soit en danger ou non ".

(As-Sunan d'Al-Khallâl 162)

Il a été rapporté de l'imam Ahmad (qu'Allah lui fasse miséricorde) avec une chaîne de rapporteurs authentique qu'il a dit :

" Je considère qu'il est permis de combattre les voleurs qui s'en prennent à tes biens ou à ta personne. Quant au fait d'aller vers eux, ou de les rechercher lorsqu'ils ont pris la fuite, alors il ne t'est pas autorisé de les combattre ".

(As-Sunan d'Al-Khallâl 175)

Finalité, le combat contre des voleurs ou des Khawârij, ne doit se faire que dans le cadre d'une défense. N'utilise pas d'armes, et si vraiment tu en es contraint, alors frappe le avec un objet qui le touchera au corps sans toutefois le tuer, afin de te débarrasser de lui.

Source : Sharh Usûl As-Sunnah p.317-321 d'Ibn Ahmad Ibn Hanbal

Question :

Quel est le jugement concernant l’épilation ou le rasage de la taroupe, si elle fait joindre les deux sourcils ?

La femme et l’homme sont-ils égaux par rapport à ce jugement ?

Réponse :

Il n’est pas permis de raser ou d’épiler la taroupe, vu que le Prophète ﷺ a maudit les épileuses des sourcils et celles qui cherchent à les épiler. En plus, la malédiction implique l’interdiction de l’acte en raison duquel la personne a été maudite. Aussi, le Prophète ﷺ a t-il informé qu’un tel acte est considéré comme une altération de la création d’Allah (Exalté soit-Il). Cela est mentionné dans le hadith rapporté par Muslim, par l’intermédiaire de Ibn Mas‘ûd (qu'Allah soit satisfait de lui) :

" Qu’Allah maudisse les tatoueuses et celles qui cherchent à se tatouer, les épileuses des sourcils et celles qui cherchent à s’épiler les sourcils, ainsi que celles qui se font écarter les dents pour s’embellir, car elles altèrent la création d’Allah ".

(Rapporté par Bukhâri 5931 et Muslim 2125)

D’ailleurs, l’homme et la femme sont sur un pied d’égalité et il n’y a point de différence entre eux par rapport aux jugements concernant le rasage, la coupe et l’épilation [de cette partie des cheveux]. 

Enfin, il y a lieu de signaler que si la taroupe est trop touffue au point d’être nuisible en tombant sur les yeux, dans ce cas, il sera permis d’ôter la nuisance des cheveux en surplus qui gênent les yeux conformément au hadith dans lequel le Prophète ﷺ dit : " Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui". (Ibn Mâja 2340)  sachant qu’ils (les cheveux gênants) doivent être enlevés juste de façon à repousser la nuisance tel qu’il est établi dans les règles 

Source : Fatwa n° 219 du Cheikh Ferkous

Abû Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) rapporte que le Prophète ﷺ a dit : Certes Allah a prescrit à Yahyâ Ibn Zakariyyâ cinq paroles et lui a ordonné de les appliquer et de les faire appliquer aux Enfants d’Israël. Mais voyant que Yahyâ tardait à transmettre ses paroles, Allah révéla à Jésus :

" Qu’il transmette ou que tu transmettes le Message au fils d’Israël ".

Jésus s’est rendu donc auprès de lui (Yahyâ).

Jésus lui dit : " Il t’a été prescrit cinq paroles que tu dois mettre en application et que tu dois faire appliquer aux Enfants d’Israël ".

" Si tu ne le fais pas, je le ferai ".

Yahyâ lui répondit : " Ô Miséricorde d’Allah, si tu le fais avant moi, je crains d’être châtié ou que la terre ne m’engloutisse ! "

Il ajouta : " Yahyâ rassembla alors les Enfants d’Israël dans le temple de Jérusalem, s’assit sur la chaire, loua Allah puis leur fit le prêche suivant : " Allah, qu’Il soit glorifié, m’a prescrit cinq paroles en m’ordonnant de les mettre en application et de vous ordonner d’en faire autant ".

1. La première est que vous devez adorer Allah, sans Lui donner d’associé ; l’exemple de cela est comme celui qui achète un esclave avec son propre argent, mais cet esclave se met à travailler pour un autre que son maitre et a lui donner sa récolte ; lequel de vous serait réjoui que son esclave soit ainsi ? C’est Allah qui vous a crées et qui assure votre subsistance ; adorez-Le donc et ne Lui associez rien.
2. La deuxième est qu’Il vous est ordonné d’accomplir la prière ; sachez qu’Allah se tourne vers Son serviteur qui prie tant que celui-ci ne tourne pas son visage ni a droite ni a gauche; aussi, lorsque vous priez, ne détournez pas vos visages par ci et par là.
3. La troisième est qu’Il vous a ordonné de faire le jeûne et l’exemple de cela est celui d’un homme qui a une bourse pleine de musc et qui se trouve au milieu d’un groupe d’hommes ; tous ces hommes sentiront l’odeur du musc ; or l’odeur de l’haleine du jeûneur est plus agréable pour Allah que l’odeur du musc.
4. La quatrième est qu’Il vous a ordonné de faire l’aumône ; l’exemple est celui d’un homme qui a été emprisonné par les ennemis qui lui ont attaché les mains derrière le cou et s’apprêtaient à l’exécuter ; il leur demanda alors de le laisser se racheter, ce qu’ils acceptèrent de faire. II se racheta alors au fur et a mesure jusqu’à ce qu’il arrivât a gagner sa liberté. 
5. La cinquième est qu’Il vous a ordonné de L’évoquer sans cesse ; l’exemple de cela est celui d’un homme qui est poursuivi par des ennemis et qui se réfugie dans une forteresse ; or jamais l’homme n’est a l’abri du diable que lorsqu’il est en train d’évoquer Allah, qu’Il soit glorifié. 

Le Messager d'Allah ﷺ dit ensuite :

" Moi aussi, je vous ordonne de faire cinq choses qu’Allah m’a prescrites : ce sont l’attachement au groupe (des musulmans), l’obéissance, la soumission, l’exil et le combat sur la voie de Allah. Celui qui se sépare du groupe d’un empan se défait des liens de l’Islam à moins qu’il retourne vers le groupe, et celui qui invoquera les méthodes de l’époque de l’Ignorance servira de pierre pour l’Enfer ".

On lui a dit : " Ô Messager de Allah ! Même s’il prie et jeûne ? "

Il leur répondit : " Même s’il prie, jeûne et prétend être musulman ! Appelez les musulmans par les noms que Allah leur a donnés, c’est à dire les musulmans, les croyants et les serviteurs de Allah, qu’Il soit exalté ".

(Rapporté par Ahmad et authentifié par Albâni dans Sahîh Al-Jâmi' 1724)

Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

" Certes l'aumône a un effet étonnant sur le fait d'enlever les différents types de malheurs et d'épreuves même si elle provient d'un pervers ou d'un injuste au point où même si elle provient d'un mécréant. Ceci est une chose qui est connue par les gens instruits comme par les gens de la masse. L'ensemble des gens de la terre conviennent de cela car ils en ont eu l'expérience ".

(Al-Wâbil Al-Sayyib p.50)

D'après Mouslim Ibn Abî Bakra : Mon père disait après la prière (1) :

" Ô Allah ! Je demande protection auprès de Toi contre la mécréance, la pauvreté et le châtiment de la tombe " (2) et moi aussi je disais cela.
Mon père a dit : " Ô mon petit ! De qui as-tu appris cela ? "
J'ai dit : " De toi ".
Il a dit : " Certes le Prophète ﷺ disait ces paroles après la prière ".

(Rapporté par Nasâ'î dans ses Sunan 1347 et authentifié par Albâni)

(1) Le terme arabe qui a été utilisé peut désigner le moment à la fin de la prière, juste avant le salam et également le moment après la prière.

(2) En phonétique : Allahoumma Inni A'oudhou Bika Minal Koufr Wal Faqr Wa 'Adhabil Qabr

En arabe :

Pour que nous reconnaissions, bon gré malgré, le culte que nous devons rendre à Allah.